dimanche 26 septembre 2010

ManiFiesta :: 6000 personnes fêtent la solidarité

ManiFiesta :: 6000 personnes fêtent la solidarité

Tout était contre nous : une tempête a emporté une partie d
es tentes sur le site la nuit précédent la fête, un accident sur l’autoroute a freiné les participants se rendant à ManiFiesta,… Mais malgré tout, 6000 personnes ont tenu à fêter la solidarité ensemble, à la côte belge. Flamand, Wallon et Bruxellois : des mots qui n’existent pas à ManiFiesta!

Coup d’essai, coup de maître? Non, il faut raison garder. Des problèmes dûs à la météo capricieuse de la côte belge ont freiné (un peu) les ardeurs des participants. Mais des citoyens, Belges et étrangers, ont envoyé un signal fort aux dirigeants : « wij zijn één, nous sommes un! ». N’en déplaise à certains.

La fête pop
ulaire a commencé par la « Solidaridance », où comment prouver aux séparatistes que la division, on n’en veut pas ! Et qu’on peut s’amuser en la dénonçant ! La soirée s’est terminée en beauté avec les concerts de Sharko et Buscemi. Entre ces deux moments, quatre orateurs ont pris la parole lors du Moment Central : Aleida Guevara (qui n’est pas « que » la fille de son père), deux représentants syndicaux de la FGTB et de la CSC et Peter Mertens, président du PTB. Et la remise du prix « Solidaire » 2010 au les quatre jeunes filles présentes sur la « flottille de Gaza » a remis un coup de projecteur sur le juste combat des militants pour la paix en Palestine.

Le grand moment de la journée ? L’Internationale, chantée en néerlandais et en français, qui a donné des frissons à tous les auditeurs-chanteurs. Messieurs les séparatistes, le message est clair : wij zijn één, nous sommes un. A l’année prochaine !


vendredi 3 septembre 2010

Négocier à partir d’une autre logique et donner à nouveau une voix à la majorité du pays.

Communiqué de presse :: « Négocier à partir d’une autre logique et donner à nouveau une voix à la majorité du pays. »

« Les compteurs ne sont pas remis à zéro. Il est moins cinq » réagit Peter Mertens, président du PTB, parti bilingue et national. « Ni au nord, ni au sud du pays, ni à Bruxelles, il n’y a une majorité pour la scission du pays. Même une grande partie des électeurs de la N-VA ont élu Bart De Wever et consorts pour qu’ils trouvent une solution, pas pour diviser le pays en deux ou en trois.
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Or ce qui s’est passé aujourd’hui est une nouvelle étape dans une politique de pourrissement consciente. Par une thérapie de choc, on veut aller de crise en crise pour faire changer les esprits. D’impasse en impasse, on veut créer les conditions pour qu’une majorité estime un moment donné qu’il faut en rester là et qu’il vaut mieux se séparer. C’est un jeu anti-démocratique et pervers. »

« Hier la scission des allocations familiales, d’une partie des soins de santé, de la politique de l’emploi, aujourd’hui l’autonomie fiscale et la révision de la loi de financement: tout ça a été concédé mais la N-VA n’en a jamais assez. Aussi continuer (même sous une autre formule) dans la même logique, celle du détricotage du pays, voire de sa séparation, est sans issue. Et va mener à des conflits interminables, particulièrement sur Bruxelles. » ajoute le président du parti de gauche.

Et de préciser : « Il est temps de prendre une autre voie. Que tous les partis qui veulent l’unité du pays, se mettent à table en partant d’une autre logique. Qu’ils osent s’opposer à la folie du séparatisme. Qu’ils dépassent les clivages de « camp francophone » contre « camp flamand » et s’adressent directement à l’opinion publique de l’autre côté de la barrière linguistique pour proposer des solutions communes.»

« Nous rappelons notre appel aux syndicats, aux jeunes, aux artistes, aux progressistes du Nord comme du Sud du pays à former un large front contre la scission. » affirme Peter Mertens. « Ceux qui veulent la solidarité. Qui veulent une sécurité sociale fédérale et forte. Qui veulent rendre vivable la capitale bilingue de notre pays. Qui veulent faire du bilinguime un point fort plutôt qu’une source de conflit. Bref tous ceux et celles qui veulent un pays multinational et uni, doivent maintenant entrer en action contre ce processus pervers et anti-démocratique. Donnons à la majorité du pays une voix. Qui n’est plus soumise à la volonté de quelques stratèges dangereux.»

Service de presse du PTB

www.ptb.be

Contact :

Raoul Hedebouw,
porte-parole du PTB
0477986510

Peter Mertens,
Président du PTB
0487558595

mercredi 1 septembre 2010

Un front large est nécessaire pour contrer le séparatisme

« Un front large est nécessaire pour contrer le séparatisme».


Le président du PTB, parti national et bilingue, appelle les partis démocratiques du Nord et du Sud du pays, les syndicats et les associations, à mener ensemble cam
pagne pour regagner l’opinion publique, particulièrement au Nord du pays. Pour un pays uni et démocratique.

« Qui siège vraiment à la table des négociations ? Est-ce la N-VA qui, en tant que parti politique, est prête à négocier, à émettre des propositions et, en fin de compte, à conclure un compromis ? Ou parlons-nous de cette collection de stratèges du séparatisme qui semblent mener la danse, comme ces commissions d’experts du centre d’études ‘Vives’, de la KUL Louvain, ou du groupe ‘Stratego’ qu’on retrouve derrière Bart De Wever ? Ce genre de groupes ont intérêt à ce qu’il n’y ait, finalement, aucun compromis du tout… Qu’il y ait toujours une demande pour ‘quelque chose en plus’ à obtenir à la table des négociations et que le pays s’enfonce dans un profond bourbier. Pour prouver ainsi que ce pays n’a plus le moindre avenir. Certaines forces sont occupées à jouer un jeu pervers de Stratego, dans le but de procéder rapidement à la scission du pays », constate Peter Mertens, président du PTB.

« C’est une bonne chose que le SP.a et Groen! s’expriment contre le jusqu’au-boutisme maladif de ce groupe ‘Stratego’. Nous avons besoin de toutes les forces démocratiques qui veulent défendre l’unité du pays, aussi au Nord du pays. Car, aujourd’hui, c’est ce qui figure vraiment à l’ordre du jour. Aux yeux des séparatistes, il ne peut plus y avoir de réforme de l’État que si elle les rapproche encore davantage d’une Flandre indépendante. Il n’est depuis longtemps plus question pour eux de ‘bonne’ gouvernance du pays. Car sinon, ils n’oseraient pas proposer de laisser tomber froidement la région de Bruxelles et la conduire ainsi à la faillite », ajoute Peter Mertens.

Le président du parti de gauche appelle à la formation d’un large front afin de contrer ce courant séparatiste : « Nous appelons les partis politiques démocratiques du Nord comme du Sud du pays, ainsi que les syndicats et les organisations citoyennes de mener ensemble une campagne afin de reconquérir l’opinion publique, particulièrement au Nord du pays. Pour un pays uni et démocratique. Car, si nous ne réagissons pas tous ensemble, la surenchère séparatiste finira par donner le ton, comme on le voit déjà sur certains forums de lecteurs de la presse du Nord du pays où on peut parler d’une guerre civile verbale. »

« La gauche, au Sud et particulièrement au Nord du pays, ne peut pas se laisser paralyser par la peur de De Wever. La scission n’apportera rien de bon pour les gens, et cela vaut aussi pour le Nord du pays », a encore ajouté Peter Mertens.

« Au contraire. L’obsession d’une Flandre indépendante va dresser de plus en plus de gens les uns contre les autres, elle limitera les droits des syndicats, elle donnera plus de force aux groupes non élus, comme par exemple l’organisation patronale Voka ou la banque ‘flamande’ KBC… Notre obsession et notre responsabilité se situent ailleurs. Qu’il n’y ait pas de nouveaux murs entre les gens. Que nous ne raisonnions pas en termes de blocs communautaires. Que nous défendions une sécurité sociale fédérale et forte. Que nous rendions vivable la capitale bilingue de notre pays. Que nous nous servions de l’aspect plurinational de notre pays comme d’un réel atout. Que nous unissions les gens, au lieu de les diviser. Que les Flamands, les Wallons et les Bruxellois ne se fassent pas concurrence. Mais que nous soyons ensemble plus forts afin d’affronter la crise à bras le corps. »

Pour plus d’informations : WWW.PTB.be

Raoul Hedebouw,
porte-parole,
0477 98 65 10

Peter Mertens,
président,
0487 55 85 95

(Article du 17 août - David Pestieau) De Wever : « Le patronat flamand est mon patron »
Quelles motivations guident Bart De Wever et sa N-VA ? La N-VA représente-t-elle la vision des néerlandophones en général ? Ou diffuse-t-elle de manière habile les idées des patrons ? Lire la suite de l'article....

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