jeudi 22 décembre 2011

Mons: "La métamorphose du papillon" - Un noeud-papillon BLEU pour le Singe de la Grand-Place. Une première manif contre le gouvernement Di Rupo!

Les rues de Mons littéralement prises d'assaut

Ils étaient plus de 300 de la CGSP et de la CSC à être descendus dans les rues de Mons, ce matin du 22 décembre. Plus de 300 à exprimer leur mécontentement face aux atteintes antisociales du gouvernement Di Rupo, notamment à propos de la réforme des retraites, première attaque, début d'une longue et indésirable austérité. 
Les permanents CGSP de la poste et des cheminots posent le noeud pap' BLEU!

L’action de ce jour a amené les participants, au terme de la marche vers la Grand-Place, à déposer symboliquement un nœud papillon BLEU au cou du Singe du Grand Garde. Le bleu symbolisant le libéralisme (ou l’ultralibéralisme) pratiqué par les ministres, dont les mandataires du parti socialiste, et parmi lesquels le chef de file, à la fois premier ministre et bourgmestre de Mons, arbore habituellement son célèbre nœud pap’. 

Marre de se faire presser le citron.

L’atmosphère « bon enfant » de la manifestation cachait bien mal la rancœur et la colère des travailleurs des services publics, de tous secteurs confondus, qu’ils soient sapeur-pompiers, enseignants, ouvriers communaux, chauffeurs de bus, cheminots (dont c’est déjà la troisième journée de grève aujourd’hui), ou encore postiers. Les discours des permanents syndicaux étaient des plus directs, qui d’un cri, qui un appel (ou rappel) à l’ordre, à notre cher premier ministre, qui n’a plus rien du tout d’un homme de gauche, et dont le gouvernement s’apprête à légiférer sur des mesures les plus antisociales les unes que les autres, portant atteinte aux droits sociaux les plus fondamentaux, acquis de dure lutte par nos grands-parents. Tous sont unanimes pour dire qu’il s’agit d’une régression sociale sans précédent dans l’histoire de notre pays, à commencer par le système des pensions des services publics. Certains évoquent même, à titre de comparaison, l’affaire de la loi unique, en 1960/61.

Nos militants y étaient.
 
Parmi la foule, des militants du PTB et du COMAC de Mons-Borinage sont venus soutenir ce mouvement, prémisse d’autres actions qui risquent de ne pas être aussi « tendres ». De fait, la population ne doit nullement supporter le poids des erreurs d'un système en crise. Seuls les véritables responsables doivent payer, pas les travailleurs.






mercredi 21 décembre 2011

L'action "avenue du champ de bataille" à Jemappes: des effets immédiats grâce au PTB

Le 26 novembre dernier, les membres du PTB de la région de Mons-Borinage lançaient leur campagne "avenue du champ de bataille" à Jemappes. Pour en savoir plus, il est toujours possible de voir le message du blog ICI.

Dès les jours qui ont suivi cette action, les pouvoirs publics ont entrepris de procéder à quelques petites réparations de la chaussée. Le petit mot qui a été distribué aux riverains après cela est très explicatif:

Chers riverains,

John Beugnies
Le samedi 26 novembre 2011, la section montoise du PTB (Parti du Travail de Belgique) organisait avec votre aide une action médiatique de soutien pour exiger le début des travaux promis depuis longue date dans l’Avenue du Champ de Bataille.
Nous tenons à vous remercier et à vous féliciter pour votre participation qui a eu l’effet escompté.

Grâce aux affiches à vos fenêtres et à votre présence durant l’action, votre combat a été relayé par les médias (la province, RTL info et télémb). Du coup, les autorités communales ont déjà procédé au rebouchage des trous les plus importants en attendant le début de la première phase des travaux que Monsieur Darville (Echevin des Travaux) a promis dès la sortie de l’hiver.
Cependant, nous devons continuer à mettre la pression pour que cette promesse soit tenue. C’est la raison pour laquelle nous passerons le samedi 14/01/2012 entre 14H00 et 18H00 avec une pétition exigeant une date précise de début des travaux. Nous vous demandons de bien vouloir nous réserver bon accueil dans la mesure de vos possibilités. Cette pétition sera ensuite remise aux autorités communales qui, nous l’espérons, annonceront enfin une date précise pour l’exécution des travaux.

Chers riverains, sachez d’ores et déjà que nous ne lâcherons pas l’affaire tant que vous n’aurez pas obtenu gain de cause. Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année.

Pour le PTB Mons-Borinage,
John Beugnies
Gsm : 0474/704077 - Email : john.beugnies@yahoo.fr

mardi 20 décembre 2011

Mardi 20 décembre 2011 - Grève des cheminots à Mons, jour 1.

Gare de Mons, ce mardi 20 décembre, une humidité glaciale, en ce dernier matin d'automne, nous prend tous à la gorge. Aucun bruit, aucun mouvement de ces roues d'acier ne vient troubler la quiétude d'une nuit sur le déclin. Non, aucun bruit, si ce n'est des cris de colère des accompagnateurs et des conducteurs de trains. Ils se sont croisé les bras. Et plus un train n'est parti au départ de la future "gare-lumeçon". Ils ont emboité le pas de leurs collègues des dépôts de Tournai, d'Ath et de Braine-le-Comte. Et durant la journée, la "trainée-de-poudre" a atteint la zone de Charleroi. Il y a de fortes probabilités qu'une grande partie du pays sera immobilisée demain. …Et après-demain, et….

Pourtant le mot d'ordre de grève nationale des chemins de fer avait été donné pour la journée de jeudi 22 décembre. Mais l'enjeu est trop important, la riposte des travailleurs du rail est à la mesure de la fronde antisociale lancée par le gouvernement Di Rupo, plus précisément de la volonté du ministre des pensions, Vincent Van Quickenborne, de procéder au vote [à la chambre, ce jeudi] de la réforme du système des retraites des cheminots (parmi d'autres services publics) tel que défini dans l'accord gouvernemental, pour en arriver progressivement à un seul type de pension pour tout le monde, calquée sur le modèle du privé.

Le nivellement social par le bas induit, dans un premier temps, l'augmentation de la durée de la carrière de deux années, applicable progressivement par mesures transitoires jusqu'en 2016, accompagnée d'une diminution conséquente du montant de la pension. Et çà, c'est "NON", disent nos camarades cheminots!

La colère et le dégoût des travailleurs du rail n'a d'égal que le mépris du politique envers les gens qui les élisent. …Et ils s'en souviendront au moment opportun.

Pour la petite explication, un cheminot touche une pension que l'on pourrait définir comme étant un "salaire différé", d'un montant maximum de 75% du dernier salaire brut mensuel moyen calculé sur la dernière année de travail, au prorata du nombre d'années de carrière (tantièmes). Les "sédentaires" (travaillant en endroits fixes) prennent leur retraite à l'âge de 60 ans et les "roulants" (accompagnateurs et conducteurs) partent à 55 ans. Ces âges sont définis à condition de prester durant au moins 30 années de carrière au chemin de fer. Ce sont des conventions établies, fixées dans les statuts, et qui tiennent compte, dans le cas des roulants, de la pénibilité due aux services très irréguliers et aux exigences et contraintes inhérentes à leur travail. Il faut savoir également qu'en retour d'une relative sécurité d'emploi statutaire, un cheminot débute sa carrière avec une situation pécuniaire de loin bien inférieure aux collègues du secteur privé, tout en voyant augmenter progressivement son salaire d'années en années, sous forme d'augmentations biennales, pour atteindre seulement en fin de carrière une situation plus ou moins normale. D'où la justification d'une pension un peu plus confortable, eu égard aux efforts consentis tout au long d'une carrière pleine.

Les mesures transitoires [ou progressives] de la nouvelle loi débutent dès 2013 pour être pleinement appliquée en 2016. Dès lors, le cheminot devrait travailler respectivement jusqu'à l'âge de 62 ans (sédentaires) et de 57 ans (roulants) , donc deux années de prestation en plus pour tous, sur leur carrière à condition qu'elle soit de 40 années (10 ans de plus), et le montant de cette retraite serait calculée sur base du salaire moyen des dix dernières années prestées (au lieu uniquement de la dernière année auparavant), donc une perte sèche d'environs 70€ à plus de 100€ par mois, suivant le barème.

Le Parti du Travail de Belgique désapprouve totalement ces mesures discriminatoires et purement antisociales entraînant une régression sans précédent des acquis et des conventions statutaires à l'exemple de celles des cheminots, et des autres travailleurs du service public. Il est scandaleux de vouloir faire travailler les gens plus longtemps alors que des centaines de milliers d'autres sont en attente d'un emploi. Il est inadmissible que le travailleur doive payer de sa poche pour financer une économie déficiente, provoquée par une crise du système dont ils ne sont nullement responsables!

Des solutions existent, qui ne pénalisent nullement les travailleurs, et sont bien plus socialement acceptables:
  • Embaucher des jeunes, donner du travail aux sans-emplois, et non maintenir les cheminots plus longtemps au travail.
  • Faire payer la crise aux vrais responsables. Les méga-richissimes qui font fortune sur le dos des travailleurs doivent contribuer. Il est grand temps de rétablir un réel équilibre entre le monde du travail, et celui de la finance [trop] facile. Taxons les grosses fortunes.
Les cheminots annoncent une grève "au finish" et étendue à tous les services, si cette loi n'est pas purement et simplement supprimée. Le Parti du Travail de Belgique est solidaire avec les cheminots et soutient ce mouvement légitime, ce mouvement social, cette réaction simplement humaine et juste.

A.P. - Section PTB Rail - Mons-Borinage

mercredi 14 décembre 2011

Fusillade à Liège: condoléances du PTB aux victimes


Avec nos camarades de Liège, la régionale de Mons-Borinage du PTB est profondément touchée par la fusillade qui a eu lieu hier après-midi sur la place St Lambert dans la cité ardente.

Le PTB transmet ses condoléances aux familles et aux amis des victimes décédées et leur souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve.

Lire la suite...

vendredi 2 décembre 2011

Plus de 80.000 manifestants, un succès, et le début d'un mouvement social de grande ampleur



Contre l'austérité, les militants PTB de la région de Mons-Borinage ont répondu "présents" à la manifestation de ce 2 décembre à Bruxelles, parmi plus de 80.000 participants. Pour nous, ce sera NON au déclin social généralisé, ce sera NON à l'augmentation de la précarité déjà trop présente parmi la population, ce sera NON à la privatisation des services publics.....
"Nous ne sommes pas responsables de la crise" clamaient les manifestants. Les efforts doivent être fournis uniquement par les initiateurs de cette crise.
 

Voir, sur le site national, le communiqué de presse de Raoul Hedebouw, porte-parole national du Parti du Travail de Belgique. Cliquez ici.


mercredi 30 novembre 2011

Interviews des responsables du PTB Mons-Borinage - Action "avenue du champ de bataille" à Jemappes le 26/11/2011


Action "avenue du champ de bataille" à Jemappes par le PTB et les riverains - La vidéo télé locale (TéléMB)

Jemappes :: Action "avenue du champ de bataille" - 26 novembre 2011

L’avenue du Champ de Bataille n’a jamais aussi bien porté son nom : les 'nids-de-poule' sont tellement nombreux et profonds que l’avenue devient dangereuse pour les automobilistes et les piétons et est impraticable pour les deux roues, sans compter les vibrations et le bruit dans les habitations riveraines lors du passage des véhicules.

Un courrier envoyé aux riverains par la commune en avril 2008 précisait que les travaux allaient se dérouler entre 2009 et 2013. Nous sommes pratiquement en 2012 et aucun signe avant-coureur de futurs travaux à l’horizon.
Tout comme les Montois, le PTB Mons-Borinage se pose des questions, d’autant plus qu’aujourd’hui, invoquer la longueur de la procédure propre au marché public ne semble plus être un argument qui tient la route (cf. article du 3/03/2010 dans le journal « La Province »)

D’autres projets ou chantiers de prestige fleurissent telles que la rénovation du quartier de la gare de Mons, de la rue de Nimy, de la place de Jemappes ou encore la construction d’un palais des congrès et d’un hôtel et c’est tant mieux. Cependant, nous estimons qu’il est plus important d’effectuer des travaux directement profitables aux habitants de notre commune comme la rénovation des routes, des trottoirs, des égouts, des écoles, des habitations sociales, etc … 

C’est la raison pour laquelle le PTB Mons-Borinage demande aux autorités communales de reconsidérer sérieusement les priorités en matière de travaux dans notre commune et de respecter les engagements pris en 2008 notamment en effectuant rapidement les travaux dans l’Avenue du Champ de Bataille pour le bien-être de ses habitants.


 

mardi 15 novembre 2011

La grève des postiers ...la suite et la conclusion.

Mardi matin, après 2 jours de grève, l'assemblée du personnel a décidé de reprendre le travail. La direction régionale avait avancé une série de propositions, dont la transformation d'un service mi-temps en un temps plein. 
D'autres problèmes restent en suspens : "Nous nous sommes par ailleurs renseigné auprès de nos collègues des bureaux de Liège 1, eux aussi partis en grève pour les mêmes raisons que nous et qui ont finalement repris le travail, sachant que leur plan de réorganisation sera modifié et commencera le 15 janvier 2012", a indiqué Franck Thibaut de la CGSP. "Les travailleurs de Boussu demandent donc le même régime, ce qui permettra à la direction régionale de revoir sa réorganisation et de la lancer sur de bonnes bases". Une réunion est programmée jeudi entre toutes les directions de la poste et les syndicats à Bruxelles.

vendredi 11 novembre 2011

Grève des ateliers SNCB ce 10 novembre:: succès total de l'action à Cuesmes et Mons.


Quelques perturbations dans le trafic des trains prirent les usagers au dépourvu, en gare de Mons comme ailleurs, à cause d'une action de grève des cheminots des ateliers. Mais quels sont les enjeux de cette action? Qui sont les vrais responsables?

La libéralisation, les directives européennes (ou d'autres opérations du genre de la refonte récente du premier paquet ferroviaire) met les services publics tels que les chemins de fer en difficulté par l'obligation de changements structurels. Parmi d'autres mesures prises, les dirigeants du groupe SNCB ont entrepris la réorganisation des méthodes de travail de ses ateliers de locomotives et d'entretien des trains de voyageurs, afin d'en réduire les coûts… qu'ils disent!
En fait, les frais de consultance par des experts externes à la SNCB et les frais de mise en œuvre de ce projet seraient plus coûteux à eux seuls que les économies que l'on pourrait en retirer, selon les syndicats des cheminots. Sauf que, ce projet "plan BeLean" (*) des ateliers SNCB mettra une nouvelle fois l'emploi cheminot et l'avenir de ces travailleurs sur la sellette. On annonce un dégraissage de plus de 600 à près de 700 emplois dans les prochaines années, lorsque BeLean sera entièrement opérationnel dans tous les ateliers de Belgique.

Quelles en seront les conséquences pour l'usager? Il est clair qu'un matériel ferroviaire entretenu avec des moyens réduits en personnel perdra naturellement en fiabilité et en sécurité, et ce de manière alarmante. Il est même désolant que des catastrophes comme celles de Pécrot ou de Buizingen n'aient pas plus que cela servi d'exemple à la direction de la SNCB pour, au contraire, renforcer la sécurité, entre-autre par un meilleur suivi dans l'entretien des trains et la réparation des pannes, elles-mêmes partiellement responsables des retards croissants.
L'atelier de Cuesmes, qui s'occupe, entre-autres de la rénovation des voitures voyageurs à étage, et la gare de formation de trains voyageurs s'occupant de l'entretien et du dépannage, sont donc restés fermés ce jeudi 10 novembre, suite à l'action de grève lancée par un préavis en front commun syndical CSC-Transcom et CGSP.

Le Parti du Travail de Belgique dénonce, une nouvelle fois, les atteintes faites à l'emploi, dans ce cas-ci pour d'obscures raisons, prétendument économiques, mais dont la gestion chaotique par des dirigeants peu scrupuleux sur l'avenir des cheminots, patrons dont la seule motivation est la rentabilité par l'augmentation des gains de productivité au détriment de l'emploi, de la santé des travailleurs, et surtout de la sécurité des voyageurs.
La SNCB ferait de belles économies, notamment en abaissant le salaire démesuré des CEO (les 3 patrons), et en investissant là où c'est nécessaire (et non dans la construction de gares inutiles, des gares d'apparat). Le transport par train doit rester un service rendu au public, et non un moyen de plus de créer de l'argent sur le dos des travailleurs. Le PTB est solidaire et soutient, de ce fait, la grève des cheminots de ce jeudi.

(*) Outre la réorganisation du travail, le but ultime du plan BeLean consiste surtout à augmenter la productivité des ateliers SNCB, ici par le "Lean Management", une méthode d'exploitation du travailleur inventée et mise en pratique par les géants de la construction automobile (e.a. le toyotisme, le fordisme, le taylorisme, …). Les conséquences de cette hausse de productivité seront désastreuses pour les cheminots des ateliers, entre-autre sur leur santé, par des cadences de travail inhumaines. Faire le même travail, avec moins de personnel, une régression sociale, ni plus, ni moins.

10 Novembre:: la grève des postiers de Boussu contre Géoroute 5 dans la région de Mons-Borinage

Les facteurs sont aujourd'hui confrontés à la 5 me réorganisation Géoroute. Certains bureaux ont déjà commencé en juin, septembre ou octobre, d'autres doivent commencer d'ici la fin de l'année. Partout les tournées sont alourdies une nouvelle fois. Selon la Direction, l'automatisation de la préparation (classement des petites lettres) fait gagner du temps aux facteurs. Comme elle ne veut pas de temps morts, les facteurs doivent assurer plus de rues. Lors de la grève de Verviers, Ans et Liège en mai dernier, les syndicats contestaient l'ampleur de ce gain de temps. Les tournées sont alourdies de façon exagérée. Grâce à leur grève, la Direction a dû revoir sa copie, et 270 emplois sont ainsi sauvés au niveau de la Belgique.

Mais aujourd'hui, à Boussu, à Frameries, Mons et ailleurs, ce Géoroute 5 fait très mal. Le mécontentement monte partout.
A Boussu, comme ailleurs, les 3 organisations syndicales ont refusé la nouvelle version du Géoroute. Mais la Direction passe outre de l'avis des syndicats.
Les facteurs ont voulu réagir avant que la réorganisation soit chose faite, et ne veulent pas de ce Géoroute 5. “Nous avons assez donné, disent-ils, le seul objectif de la Direction c'est d'augmenter les dividendes des actionnaires !”

Récit d'un facteur de Boussu :
“Déjà maintenant, les agents sont sur les genoux, nous faisons des journées de + de 9 heures par jour, dans un rythme très soutenu.
La récompense d'un tel travail est que Bpost organise le géoroute 5, le bureau perd à nouveau 2 services et demi, et naturellement nous devrons travailler encore davantage. De plus l'organisation est mal faite avec un déséquilibre des services et ceci sans doute pour diviser le personnel. Les délégués et permanents ont consulté les agents pour connaître leurs réactions et ont essayé d'en discuter avec la direction. Mais celle-ci ne veut pas faire marche arrière, au contraire, elle veut appliquer le géoroute 5 une semaine plus tôt, le 21 au lieu du 28 novembre. Tout cela a écœuré les facteurs et ce 10 novembre 2/3 du personnel était en grève. Les médias sont venus faire d'excellents reportages. Bpost n'aime évidemment pas une telle publicité. Les syndicats rencontreront à nouveau la direction le lundi 14 novembre.
Pendant ce temps, d'autres bureaux sont également dans l'embarras, Mons a commencé déjà depuis 15 jours le géoroute 5 et les gens sont sur les nerfs, certains font des journées de 10 heures, 2 agents ont eu des malaises liés au stress. Au bureau de Frameries, il y avait quelques grévistes également ce jeudi 10 novembre, la cause principale chez eux : alors que les tests médicaux pour les 7h36 de distribution pure ( 7h36 h dehors) ne sont pas encore terminés, 4 services de distribution pure seraient d'application à partir du 28 novembre, date du géoroute 5 de Frameries. La direction montre bien là qu'elle veut avant tout faire du bénéfice au détriment du bien-être et de la santé des agents, c'est purement scandaleux, elle doit attendre la fin des tests et ses conclusions”.
Ce lundi 14 novembre, les agents de Boussu se croiseront à nouveau les bras en attendant la réunion avec la direction.

Le Géoroute 5 ailleurs :

La Direction ne tient pas compte de la santé ni de l'âge des facteurs. Des anciens de plus de 50 ans qui avaient une camionnette, doivent remonter sur un vélo ou un vélomoteur, parmi eux plusieurs ont entre 10 et 30 % de boites aux lettres en plus, d'autres changent de quartier une nouvelle fois. S'agit-il de dégoûter les anciens et de les pousser à prendre une pension anticipée avec perte de revenu ?
Les jeunes ne sont pas mieux lotis, ils sont remplaçants et ne sont jamais sûrs de pouvoir rester sur une même tournée, parfois, ils changent les 5 jours de la semaine, et même plusieurs fois le même jour. Mais Géoroute 5 introduit un plus grand nombre de services à “horaires décalés” : des services débutant à 2 h 30, 3 h 15 ou 4h deviennent monnaie courante. D'autres services commencent à 6h, 7h, 8h et même 10h. Et la Direction ne respecte pas toujours la recommandation de la médecine du travail : c'est de laisser une personne dans le même régime de sorte que son horloge biologique puisse s'adapter ! Il arrive plus d'une fois qu'un jeune termine à 17 ou 18h et qu'on lui demande de revenir le lendemain pour un service qui commence à 4h.

Voilà quelques-unes des raisons du ras-le-bol des facteurs, et qui présagent peut-être d'un mouvement plus général.




Quelle société nous pérpare-t-on? - Conférence-débât le 24/11/2011 à Mons

Cliquer sur l'image pour télécharger l'affiche en PDF

lundi 31 octobre 2011

Clash à Mise au Point: Quand le PTB dénonce la fraude fiscale, le MR intimide

Marco Van Hees, spécialiste fiscalité du PTB et fonctionnaire au Ministère des Finances, invité de Mise au Point, a dénoncé la politique actuelle, estimant que "le ministre chargé de combattre la fraude, Didier Reynders, est un peu le ministre des fraudeurs et de ceux qui ne paient pas d’impôt légalement." La Ministre MR Laruelle ne pouvant réfuter le fond a choisi l'intimidation estimant qu'un fonctionnaire ne pouvait s'exprimer politiquement...

samedi 22 octobre 2011

Le PTB de Mons-Borinage vous invite à son petit déjeuner ce dimanche 23 octobre dès 10h30.

Grève à SAPA Ghlin : la fermeture va laisser 170 travailleurs sur le carreau.

Sapa est une entreprise de production de profilés pour châssis en alu. La Direction avait déjà annoncé la fermeture de la plus grosse partie de l'usine en juin. la procédure Renault a alors été lancée. Aujourd'hui, on arrive au terme de la procédure Renault, mais il n'y a pas de plan social acceptable.
 
Les travailleurs sont donc partis en grève ce lundi 17 octobre. Selon le front commun syndical FGTB - CSC, aucune mesure compensatoire n'est proposée aux travailleurs (prépension, indemnités de rupture complémentaire, accompagnement social).
 
Un gars explique : "j'avais enfin obtenu un CDI (contrat à durée indéterminée), après 2 ans d'intérim et 2 ans de CDD (contrat à durée déterminée). Je travaillais depuis 1 an en CDI, je pouvais enfin imaginer de construire un avenir. Le vendredi je signais pour l'achat d'une maison que je rénove. Mais le mardi matin, je dormais à peine d'une heure après ma pause de nuit, que je reçois un sms d'un pote du matin : "l'usine ferme"  ! J'ai cru que c'était une blague, mais c'est la réalité. Personnellement je pense que je vais pouvoir m'en sortir, mais je suis ici pour les jeunes, ceux de 18 -20 ans. Vont-ils traîner les rues, faire des mauvaises rencontres, ou vont-ils encore trouver du boulot quelque part ? Il faut qu'on soit tous solidaires, anciens et jeunes !"

dimanche 16 octobre 2011

Communiqué de presse du PTB Mons-Borinage en réaction à la suppression de trains par la SNCB.

 
La régionale de Mons-Borinage du parti du travail de Belgique (PTB) prend connaissance de la liste des trains qui seraient bientôt supprimés par le conseil d'administration de la SNCB, selon le journal "De Standaard".

Le parti de gauche s'insurge contre les mesures d'économies concernant la région de Mons-Borinage préparées par le Conseil d'Administration de la SNCB. Celui-ci se réunira une nouvelle fois ce 18 octobre.

Trains omnibus: pour une simple raison de moindre fréquentation, les trains omnibus sont majoritairement ceux que la SNCB supprime, au détriment du service de proximité!

Gaëtan Lelong, porte-parole et Président du parti de gauche à Mons-Borinage dénonce la suppression de 29 trains/jour rien que pour cette région. "Nous vivons dans une région défavorisée, où l'emploi est précarisé. Beaucoup d'usagers des transports publics comptent sur le train pour se déplacer. Les navetteurs au départ de gares comme Quiévrain, Boussu, Quaregnon, etc. devront se rendre à Mons par leurs propres moyens, idem pour le retour. Cette remarque concerne également la ligne Mons-Ath, par Masnuy, Neufvilles, Jurbise, …; ainsi que pour la ligne Mons-Quévy par Genly, Frameries. Et cela sans même tenir compte que les trains omnibus ont pour mission première de rapprocher le navetteur à une grande gare afin d'y prendre leur correspondance. Encore une fois, ce sont les travailleurs (surtout à pause) et les écoliers, qui sont lésés."

Des gares de moyenne importance comme Jurbise, Frameries, St Ghislain, menacées de désertion par les navetteurs, par manque de trains. Un nombre conséquent de riverains de ces agglomérations seront lésés par la suppression de leurs trains…

Les habitants des communes limitrophes à ces gares sont également concernés. Ces suppressions se font en dépit du bon sens, sans réflexion de fond, et surtout sans consultation des habitants.

Les trains polluent bien moins que la voiture. Supprimer des trains, à fortiori une offre de service de transport de proximité, créera une augmentation du nombre de voitures sur nos routes déjà fort encombrées.

La stratégie du groupe SNCB est incompréhensible et à tout le moins très inappropriée. De fait, comment espérer que des populations régionales et rurales empruntent le train, si d'un autre côté on leur supprime ces trains? Avant d'espérer augmenter le nombre d'usagers par train, il serait plus censé de maintenir l'offre de services. D'autant plus que dans les moyennes et petites gares, les guichets sont eux aussi appelés à disparaître, menacés de fermeture et remplacés par des automates.

Une gare de 155 millions d'€ ...sans trains?
Un non-sens flagrant, compte tenu de la construction d'une nouvelle et prestigieuse gare à Mons.

Le budget "pharaonique" engagé pour la construction de la gare de Mons contraste avec les économies entreprises par la SNCB en supprimant ces services de proximités que sont les trains omnibus, accompagnée de la désertion de certaines gares. D'autant que la construction d'un complexe de salles de congrès viendra s'ajouter près de la future gare. Mons devient une ville élitiste, tout en négligeant les populations rurales, déjà fort précarisées.

A l'ancien centre d'activités SNCB de St Ghislain disparu, vient s'ajouter sa gare, autrefois hautement stratégique pour toute l'industrie du Borinage, de plus en plus désertée…

L'emploi public et de qualité diminuera encore dans la région… alors qu'on a besoin du rail!

Cela n'augure rien de bon non plus pour les emplois cheminots dans la région de Mons-Borinage, déjà durement frappé par les suppressions d'activités (Atelier wagons, atelier de traction électrique et diesel à St Ghislain, centre de formation de wagons à St Ghislain et Quévy, activité wagons supprimée à l'atelier de Cuesmes), le sous-effectif généralisé, les suppressions de personnel dans les gares et aux guichets, mais également chez les accompagnateurs et conducteurs de trains.

Le PTB demande un plan ambitieux pour la région de Mons-Borinage.

Le PTB demande un plan ambitieux pour désenclaver la région du Borinage, afin de permettre aux travailleurs de rejoindre leur emploi au moyen de transport en commun tel que le train, et donc de proposer une véritable alternative à la voiture.

La suppression de ces trains représente une spirale vers le bas des transports publics. Moins de trains le soir = moins de voyageurs = désertion progressive de ce service dans sa globalité par le navetteur, etc. Contre cela, le PTB demande un retour à une politique de développement du chemin de fer comme service public sûr, bon marché et accessible à tous.

Les responsables du PTB à Mons-Borinage, Gaëtan Lelong, Président, et John Beugnies, Vice-Président, appellent les voyageurs et les cheminots de la région à rejoindre l'appel de la CGSP Cheminots à se rendre à Bruxelles ce mardi 18 octobre 2011 devant l'atrium (centre administratif SNCB, avenue de la porte de Hal, 40, près de la gare de Bruxelles-midi).

Gaëtan Lelong & John Beugnies, pour le PTB Mons-Borinage

samedi 8 octobre 2011

Manifestation de colère par les usagers et les cheminots lors du conseil d'administration de la SNCB, ce vendredi 7 octobre.


L'annonce faite par la SNCB d'importantes mesures d'économies au sein de son groupe a créé l'émoi parmi les représentants syndicaux des cheminots, mais aussi chez les navetteurs, qui seront également touchés par des plans mettant à mal le service proposé à la clientèle. Le Conseil d'administration fut pris d'assaut ce vendredi 7 octobre.
Anita Mahy exprime la colère des navetteurs aux côtés des syndicalistes cheminots.

Entre-autres mesures préconisées par la SNCB, la suppression de points d'arrêts, de petites gares, la suppression des guichets qui seront remplacés par des automates. Et là où il n'y aura pas de distributeur de titre de transport, les usagers seront pénalisés d'une taxe supplémentaire forfaitaire de 7,00€/voyage en demandant un billet au contrôleur à bord du train. La suppression de près de 300 trains/jour, diminuant l'offre de service auprès de la clientèle. Les plans d'entreprises visant à augmenter la productivité des cheminots, p/ex en atelier le plan BeLean, issu du principe du "lean management" ou "toyotisme". Le but de ce plan est la suppression directe de plusieurs centaines d'emplois, mettant à mal la qualité d'entretien du matériel ferroviaire, ce qui créerait par voie de conséquences des incidences sur la sécurité des usagers de trains. D'autres plans créeront également des suppressions d'emplois parmi les accompagnateurs de trains et les conducteurs, par une augmentation drastique de la productivité, avec le risque de conséquences fâcheuses sur la sécurité des voyageurs (ex.: la fatigue des conducteurs, mis sous pression constante, diminuera à coup sûr leur vigilance lors de l'exécution de leur travail). Ces mesures font partie intégrante du détricotage et du démantèlement des services publics, voulue par les processus de libéralisation. Notons aussi les frais monstrueux dégagés par le groupe SNCB pour la consultance externe, frais disproportionnés en regard des efforts qui sont exigés aux cheminots par des plans antisociaux.

Parmi les 200 à 300 manifestants présents, Gianni Tabone, représentant et responsable du site "navetteurs.be", et Anita Mahy, rescapée du train de Buizingen. Anita (de Frameries, voir photo ci-dessus) fit partie de la délégation qui se présenta au sein du C.A. SNCB, et a également pris la parole en faveur des navetteurs lors des speachs et fut interviewée pour les besoins du JT.

Le Parti du Travail de Belgique fut également représenté, adhérant pleinement aux revendications syndicales et des navetteurs. Le PTB exige des services publics forts et de qualité, des entreprises réellement au service des gens d'abord, et non uniquement en faveur de la recherche du profit à tout prix, toujours au détriment de l'emploi et la sécurité des usagers, dans le cas des chemins de fer.

A. P.

dimanche 25 septembre 2011

MANIFIESTA 2011: une réussite totale!

Parmi plus de 7500 participants à cette édition 2011 de MANIFIESTA, ils étaient entre 150 et 200 venus de notre région de Mons-Borinage en car, en train et en voiture.

Une magnifique journée où nous attendaient la "solidaridance", des débats très animés, des stands à perte de vue, des concerts (ci-dessous la vidéo du groupe "The Flying Shoes" sous le chapiteau du Hainaut/Namur) et en clôture, l'excellente prestation du groupe mythique "MACHIAVEL".
Il y eut aussi la partie "Che Présente", comprenant entre-autres les stands ICS (Cubanismo), INTAL, et la présence des partis communistes européens et d'ailleurs (e.a. Grèce, Chine, Palestine, etc.).












The Flying Shoes à MANIFIESTA - 24/09/2011 par fastandfuriousfive

dimanche 4 septembre 2011

Note de Di Rupo :: Çà va (nous) faire mal !

On en parle un peu moins actuellement, mais avec sa note "salée", 'l'homme fort' de Mons se prépare à appauvrir la grande majorité de la population de notre pays et créer toujours plus de disparité entre les riches et les pauvres. Nous savions notre région du borinage être victime d'une flagrante inégalité dans les investissements au service des gens, mais les différences seront de plus en plus exacerbées au niveau du pays tout entier, … et vous croyez que çà, Mr Di Rupo, c'est faire du socialisme ?

On a l’impression que même les journalistes habitués au 16 rue de la Loi sont lassés, après la énième tentative de négociations depuis juin 2010. La note Di Rupo est pourtant la base des négociations en cours. Même si cette fameuse note ne fait plus recette dans les médias, il est important de voir ce qui se cache dans ces 113 pages. Car il y a de quoi s’inquiéter. Il suffit de voir les chantiers proposés dans ce texte pour comprendre les réactions virulentes des syndicats. A l’ordre du jour : assainissement des finances publiques, autonomie fiscale et plus grande responsabilité des Régions, réforme de l’État avec transfert de compétences du fédéral vers les entités fédérées, etc. Et surtout, des réformes sociales et économiques qui vont toucher l’ensemble de la population. En langage européen, on dit « austérité » : tous les pays de l’Union sont ou vont être touchés. Et la Belgique n’échappe pas aux fausses solutions à la crise de la Commission européenne. Poussez pas, y en aura pour tout le monde.
Article extrait du site national du Parti du Travail de Belgique (cliquez ici).

samedi 27 août 2011

Mons-Borinage à MANIFIESTA

Cliquez sur l'image pour savoir ce qui vous attend à MANIFIESTA

Ce 24 septembre prochain, aura lieu la seconde édition de Manifiesta.


C'est la fête de la Solidarité, une fête familiale au bord de la mer, organisée par "Médecine Pour le Peuple" et le journal "Solidaire" où auront lieu des tas d'activités ludiques et intéressantes.

Cet événement est soutenu par la FGTB et la CSC.

L'année dernière, ce fut un grand succès, 6000 personnes avaient rejoints la fête!
  • Transport au départ de Mons par car gratuit (sur réservation, voir ci-dessous).
  • Départ du car: 8h30 à la place nervienne à Mons (vaste parking gratuit).
  • Le retour est prévu vers 22h.
  • Pour des raisons pratiques, les réservations sont à effectuer avant le 20 septembre au plus tard.
  • Coordonnées pour les réservations (Mons-Borinage): GSM n° 0473/93 97 51 ou par mail (cliquez ici) et aussi sur ptbmonsborinage@gmail.com.
  • Les billets en prévente sont disponibles auprès de tout membre ou militant du Parti du Travail de Belgique de la région.
ManiFiesta c’est la fête de la solidarité. Un pari un peu fou lancé l’an dernier par Solidaire (hebdomadaire du PTB) et Médecine pour le Peuple. Le rendez-vous de tous ceux qui préfèrent la vie à la bourse, les gens au profit. De ceux qui cherchent l’espoir d’une alternative et la force du nombre pour résister à la crise. Point de départ d’une année qui s’annonce toute particulière, une fête pour réchauffer les cœurs. Au programme, pour petits et grands : une journée à la mer, concerts, sports, culture, danse, promenades, cuisine du monde, et quelques débats. L’an dernier, 6  000 personnes ont participé à la première édition. Les rejoindrez-vous cette année ? Rendez-vous à tous le 24 septembre dès 11h à Bredene-sur-Mer !

MANIFIESTA PRATIQUE

 Infos pratiques

Où ?

Centre Staf Versluys
Kapelstraat, 76
8450 Bredene
( à 4 km d’Ostende)

Tickets

Prévente

10 €
8 € tarif réduit (écoliers, étudiants, chômeurs et pensionnés)
Gratuit moins de 12 ans

À la caisse

12 €
10 € tarif réduit (écoliers, étudiants, chômeurs et pensionnés)
Gratuit moins de 12 ans

Points de vente

Transport

Cars ManiFiesta:
On organisera de nouveau des cars qui viennent de tous les coins du pays. Infos suivront bientôt
Transports publics :
  • Prendre le train jusqu’à la gare d’Ostende
  • Prendre le tram direction Knokke
  • Descendre à l’arrêt Camping Bredene (10 min)
Auto (depuis Bruxelles/Gand) :
  • Prendre la A10/E40 jusqu’à Ostende
  • Au rond point de la place President Kennedy, prendre la sortie Ring/R31 en direction de la N34/Bredene
  • Au bout de 3,3 km, prendre la Zeelaan à droite et puis la 1e à gauche. Rester sur la Driftweg et puis sur la Kapelstraat

Logement

Pourquoi ne pas prolonger la fête et passer un petit week- end à la mer ? Surfez sur www.uitinbredene.be pour connaître les bonnes adresses d’hôtel ou de camping.

dimanche 21 août 2011

Communiqué à la presse du PTB de Mons-Borinage suite à l'annonce de la construction d'un Centre de congrès à Mons.

Communiqué à la presse envoyé au groupe SUDPRESSE ce dimanche 21 août:

Suite à votre article paru ce Samedi 20 août 2011 annonçant la construction d’un nouveau centre de congrès à Mons, le Parti du Travail de Belgique de la région de Mons Borinage souhaite réagir.

Une fois de plus la ville de Mons frappe fort, après la construction d’une belle fontaine et d’une belle piscine sans oublier la rénovation de la rue de Nimy, du Musée des beaux arts, du théâtre du manège et du théâtre royal voici donc un magnifique centre de congrès.

C’est évident : la ville de Mons fait peau neuve en vue de 2015 et de son statut de capitale européenne de la culture. Ce lifting serait parfait si au passage les autorités communales n’avaient pas oublié que 19 communes composent le grand Mons et qu’elles méritent toutes de ne pas être oubliées voire laissées pour compte. Les exemples ne manquent pas : une piscine (accessible à tous) laissée à l’abandon à Flénu au profit d’un centre aquatique magnifique pour Mons (dont le prix d’entrée a quadruplé), l’avenue du Champ de Bataille de Jemappes remplie de trous et oubliée au profit de la rénovation de la rue de Nimy à Mons, les logements sociaux de Ghlin abattus au profit d’un futur hôtel 4 étoiles à Mons, etc…

Ce centre de congrès coûtera à la ville de Mons 2,8 millions d’euros (1) (sans compter un probable déficit comme c’est le cas de tous les palais du monde sauf à Paris). Voilà une somme dont les autres communes du grand Mons et le Borinage auraient bien besoin.

Par ailleurs, que répondront les autorités communales lorsqu’une famille à la rue demandera pourquoi ne construit-on pas de nouveaux logements sociaux ? «Désolé, la capitale européenne de la culture n’a pas les moyens de vous loger mais vous pouvez toujours vous réchauffer lors d’une conférence au centre de congrès.»
Ces 2,8 millions d’euros pourraient servir à loger de nombreuses familles qui sont en attente d’un logement social.
Le PTB de Mons Borinage souhaite attirer l’attention sur les véritables priorités de notre région. Certains quartiers borains et du Grand Mons sont à l’abandon, les habitants sont victimes des chaussées détruites, des égouts qui les inondent, etc…

Il est temps de prendre les véritables problèmes en considération car avant d’avoir de beaux musées et un superbe centre de congrès, les nombreux citoyens qui nous ont contactés préfèrent avoir un toit au dessus de leur tête!

Le PTB de Mons Borinage demande à la commune de Mons de réaliser au plus vite un état des lieux de ses 19 communes afin d’établir les véritables priorités des citoyens car si il est vrai que Mons sera la capitale européenne de la culture en 2015 il est fort probable que les autres communes du Grand Mons et les communes boraines en seront les capitales de la pauvreté et de la misère.

Gaëtan Lelong, porte parole du PTB à Mons-Borinage
0475/ 223 460

(1) NDLR: 2,8 millions d'€ = contribution annoncée de 10% à charge de la ville de Mons. le montant global de l'ouvrage étant estimé à 28 millions d'€, sur lesquels viendront se greffer les surplus habituels imprévus. A noter aussi que les fonds européens (90% = 25,2 millions d'€) ne tombent pas du ciel, ils sont issus d'impôts prélevés de la poche du contribuable.


Extraits de l'article de presse ci-dessous:

Le PTB de Mons-Borinage à la commémoration de Julien Lahaut, à Seraing.


Ce jeudi 18 août, une délégation du PTB de Mons-Borinage s'est rendue à la commémoration en mémoire de Julien Lahaut, au cimetière de Seraing (prov. Liège). L'organisation de l'évènement fut conjointement menée par le PCB et le PTB.

L'émotion fut à son comble lors du discours du porte-parole national du PTB. Notre Camarade Raoul Hedebouw sut, comme à son habitude, trouver les mots justes. Un des points forts fut le chant de l'Internationale en l'honneur du Camarade Julien Lahaut, lors de la clôture de la cérémonie.

L'importance que revêt la présence de montois-borains est due entre-autre à la reconnaissance des travailleurs de notre région envers cet homme qui a combattu, avec une hargne et une persévérance exemplaire, aux côtés de nos mineurs borains durant les grandes grèves de 1923, 1924, 1932 et 1936. Faut-il rappeler que les luttes ouvrières précédant la deuxième guerre mondiale ont pesé lourd en faveur de l'application du système de sécurité sociale tel que nous le connaissons encore aujourd'hui.

Gaëtan Lelong, porte-parole du PTB de Mons-Borinage.

mercredi 10 août 2011

Krach 2011, deuxième tour de la crise de 2008 : le temps de choisir d’autres solutions

Krach 2011, deuxième tour de la crise de 2008 : le temps de choisir d’autres solutions

Bourses en panique, crise de l’euro, menace de la dette US : faut-il craindre pour notre avenir immédiat ? Cinq questions-réponses essentielles pour mieux comprendre la crise, mais aussi pour avancer des alternatives aux politiques proposées par l’Union européenne, la Banque centrale européenne et nos gouvernements.
Henri Houben et David Pestieau

1.Bourses en panique, crise de l’euro et baisse de la notation de la dette US, que se passe-t-il ? Il y a deux mois à peine on parlait encore de reprise ; aujourd’hui on parle d’une réédition de la crise de 2008 en plus grand. Comment expliquer ce retournement ?

2.Pourquoi l’Union européenne s’enfonce-t-elle dans la crise malgré la succession de sommets qui prennent des mesures pour sauver la Grèce, l’Irlande, l’euro ? Peut-on dire que l’Union européenne est paralysée et que le problème est le manque de gouvernance ?

dimanche 31 juillet 2011

Norvège :: horreur d'extrême droite

Norvège :: horreur d'extrême droite

Le PTB réagit avec consternation face au massacre et à l'attentat raciste en Norvège. Il exprime ses profondes condoléances aux familles des victimes et à l'AUF, l'organisation de jeunes du Parti travailliste norvégien.
Peter Mertens, au nom du PTB

Il y a de plus en plus de preuves que l'auteur a agi par nationalisme, racisme et anticommunisme aveugle. Il avait des liens avec l'extrême droite en Norvège. Ses contributions sur Internet ont été traduites en anglais et la lecture est déconcertante. Sur le site d'extrême-droite Dokument, il a posté une diatribe contre le multiculturalisme et le marxisme: « L'Europe a perdu la Guerre froide en 1950, quand elle a permis aux marxistes et aux antinationalistes de semer librement la destruction, sans que leurs positions dans les structures de pouvoir et l'éducation soient menacées. En Norvège et en Suède, les attitudes marxistes sont devenues acceptables, tandis que les valeurs traditionnelles du patriotisme et du conservatisme culturel ont été reléguées. » (1)