vendredi 19 décembre 2014

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil Communal budgétaire du 16/12/2014




POINT 40 : Présentation du budget 2015 du CPAS

On sent bien dans ce budget que notre CPAS est victime de la politique qui a été menée jusqu’à ce jour à d’autres niveaux de pouvoir. Du coup, dans ce contexte, on ne peut que saluer les efforts de tous pour essayer de s’en sortir mais la Ville de Mons a sa part de responsabilité, notamment en n’augmentant pas sa dotation au CPAS. Les conséquences qui en découlent sont alarmantes en termes d’emploi, de conditions de travail et de service rendu à la population.
En effet, derrière des mots qui sonnent bien comme synergie, optimalisation des ressources, amélioration des performances, etc… se cache une volonté d’augmenter la pression sur les travailleurs ce qui entre en contradiction avec la volonté de lutter contre l’absentéisme puisque plus la pression sur le lieu de travail est forte, plus le risque de burnout par exemple est important. De plus, cette politique de non remplacement systématique des départs à la retraite, augmente la charge de travail sur les épaules de ceux qui restent. Pensez-vous réellement que demander à une assistante sociale de gérer 10% de dossiers supplémentaires n’aura pas un impact, et sur sa santé, et sur la qualité du service rendu ? Va-t-il y avoir une espèce de quota de temps imparti pour chaque demandeur afin d’atteindre cet objectif de 10% de dossiers supplémentaires à gérer ? Humainement, cela semble difficile à appliquer.
D’autre part, quand on constate dans le budget 2015 que la totalité du fonds de réserve sera épuisé, on ne peut que s’inquiéter de ce que sera fait l’avenir des travailleurs du CPAS.
Nous avons entendu dire que des mesures difficiles seraient prises en 2016. Quelles seront ces mesures ? Des non renouvellements de contrats, des licenciements, la suppression de certains services rendus à la population ? Comprenez l’inquiétude grandissante.
Evidemment, nous ne sommes pas dupes et nous savons que tout cela pourrait être évité si la Ville prenait ses responsabilités en augmentant sa dotation car s’il y a bien un domaine qui devrait être préservé à tout prix, c’est celui de l’aide sociale.
Un autre point que nous tenons à relever dans ce budget, c’est le manque structurel de places dans les crèches. Pour une Ville comme Mons qui veut accroître son nombre d’habitants et notamment attirer une population active, le moindre des services est de pouvoir proposer une offre suffisante de places pour accueillir la petite enfance. Tout comme vous Mr le Président, nous pensons qu’étant donné que ce service est accessible à l’ensemble de la population, la participation financière de la Ville doit être envisagée.
Concernant les accueillantes d’enfant conventionnées, le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne se bousculent pas au portillon. Quand on voit leur statut, on ne doit pas s’en étonner. Par exemple, elles n’ont pas de congés payés et si l’enfant ne se présente pas, parce que malade, elles ne sont pas payées. Selon nous, il faut faire pression sur les autres niveaux de pouvoir afin qu’ils leur accordent un statut digne de ce nom.

POINT 52 : Taux de couverture des coûts en matière de déchets des ménages calculé sur base du budget 2015.

Etant donné que nous sommes contre le principe même du coût vérité, nous allons voter contre.
Comme déjà expliqué précédemment, pour nous le coût vérité est socialement injuste puisque, peu importe votre revenu, l’addition est la même pour tout le monde, ce qui a un impact non négligeable sur les familles les plus fragiles. Nous restons persuadés que la salubrité publique doit être financée par nos impôts de telle sorte que les épaules les plus larges supportent les charges les plus lourdes.

POINT 53 : Règlement taxe sur l’enlèvement des immondices - Traitement des immondices.

Chaque année, les montois ont leur petit cadeau de fin d’année. Rappelez-vous en décembre 2013, c’était l’augmentation du prix du sac à 1 €, cette année, c’est l’augmentation de 13% de la taxe annuelle pour l’enlèvement des immondices.
Evidemment, cette augmentation n’est pas ressentie de la même manière par tout le monde. Quand on a un salaire d’Echevin, ça ne représente pas grand-chose mais lorsqu’on a un faible revenu, cela a un impact considérable dans le budget annuel. Ce qui est également regrettable, c’est que d’un côté on encourage les gens à réduire leur quantité de déchets puis ensuite on les sanctionne en augmentant la taxe. D’autre part, comment diminuer le nombre de sacs blancs utilisés si dans le même temps les petits encombrants ne peuvent plus être déposés au parc à conteneurs mais placés dans le sac à condition qu’ils rentrent dedans. Au prix du sac, même si on ne cautionne pas cette façon de faire, il ne faut pas s’étonner de voir fleurir des dépôts sauvages un peu partout dans la commune. De plus, on ne peut pas dire que le service rendu par Hygea soit irréprochable. De nombreuses rues sont régulièrement oubliées ou alors le ramassage ne se fait pas au jour prévu et du coup on risque une sanction administrative, c’est un comble.
Heureusement, nous avons appris qu’en janvier Hygea redeviendra 100% publique, c’est une excellente nouvelle puisque le coût-vérité ne sera plus calculé après prise de bénéfice d’une société privée et que donc, il ne pourra que baisser. Si malheureusement on ne pouvait pas revenir en arrière concernant la taxe annuelle, nous osons espérer en compensation, le retour du ramassage à domicile des objets encombrants. Nous vous avions interpellé à ce sujet en juillet, vous étiez en pourparlers avec Hygea, espérons qu’en janvier ce sera plus facile.

POINT 58 a) : L’évacuation des eaux usées par les égouts - Taxe directe.

Avant de passer au vote, je voudrais attirer votre attention sur le fait que la taxe égouts est déjà la plus élevée de la région mais que vous décidez quand-même de l’augmenter, étais-ce vraiment nécessaire ?

POINT 59 : Présentation du budget 2015 de la Ville de Mons.

En analysant ce budget, on se rend compte que Mons est victime de l’austérité imposée par  l’Europe, le fédéral et la région et que, du coup, elle fait payer la note aux Montois.

Relevons quelques points :

- Il y a d’abord l’augmentation de certaines taxes qui touchent directement les gens dont nous avons déjà parlé aujourd’hui.

- Concernant la gestion des déchets, la volonté de la majorité lors de la déclaration de politique générale de 2013 d’organiser un ramassage annuel gratuit des objets encombrants en porte à porte n’existe toujours pas dans la note actuelle. Tout le monde n’a pas de voiture ou la force physique de transporter ces objets encombrants. Pensons par exemple aux personnes âgées.

- Ensuite, nous déplorons le manque de volonté affichée dans le budget en termes de création de logements publics. On nous annonce le chiffre de 202 nouveaux logements potentiels alors qu’en réalité 171 de ces logements concerne le domaine d’Epinlieu où il ne s’agit pas de création de nouveaux logements mais de remplacement de logements existants. C’est donc une opération nulle en termes de création. La véritable création potentielle est de 31 logements dont 5 projets ont été retenus. Donc, la création effective sera de 5 logements en 2015. Le moins que l’on puisse dire est que cela n’est pas très ambitieux.

- D’autre part, nous ne pouvons que regretter la non-augmentation de la dotation au CPAS malgré l’augmentation constante de l’aide sociale à allouer et le rôle de réinsertion sociale que joue ce dernier. Malgré aussi l’arrivée des jeunes exclus des allocations d’insertion en janvier. On est capable d’augmenter la dotation à la police d’un million d’€ ce qui est  bien nécessaire en matière de lutte contre la criminalité mais pour l’aide sociale : rien. C’est déplorable.

- En termes d’emploi public, on note une diminution des dépenses due en partie au transfert du personnel incendie vers le Fédéral mais pas seulement. Cela reflète bien cette politique de non-remplacement des départs à la retraite. Au mieux un remplacement sur trois au pire un sur cinq. Du coup, la charge de travail est répartie sur ceux qui restent avec les conséquences sur le bien-être au travail mais aussi sur le service rendu à la population.  Pourtant, l’emploi public est si nécessaire en période de crise économique. Les services publics sont notre pouvoir d’achat, quand on s’attaque à l’emploi public, on s’attaque à notre pouvoir d’achat.

Bref les montois paient la crise trois fois car ils subissent l’austérité du fédéral, la rigueur de la Région et « l’austérigueur » de la commune.

POINT 83 : Budget de la Régie foncière – exercice 2015. Approbation.

Nous déplorons dans ce budget que les recettes des ventes de terrains et habitations soit supérieure de 600.000 € aux acquisitions prévues. Cela signifie qu’on continue à vendre les bijoux de famille, ce qui aura inévitablement des incidences sur les futures recettes locatives.

Note : en général beaucoup de questions de l'opposition sont restées sans réponses, notamment cette question que j'ai posée clairement par deux fois : quelles seraient les mesures difficiles prises au CPAS de Mons en 2016 ? Lorsqu'on annonce ça au personnel, c'est qu'il y a quelque chose... aucune réponse... on passe à autre chose...

John Beugnies
Conseiller communal PTB+
Ville de Mons


mercredi 17 décembre 2014

COMPTE-RENDU des interventions du PTB Mons au Conseil Communal du 17/11/2014



POINT 1 du C.C. et CPAS commun : Swot : Plan stratégique transversal par département.

Il y a de bonnes choses dans ce plan comme par exemple les habitats groupés pour les aimés mais aussi le développement de la recyclerie ou encore l’amélioration du service informatique mais malheureusement nous devons constater que derrière certains termes utilisés comme « optimiser les performances » se cache une augmentation de la pression sur les travailleurs du CPAS. On va devoir faire mieux avec moins de moyens.
On va demander aux travailleurs de gérer 10% de dossiers en plus. Nul doute que cela aura un impact sur la qualité du service rendu. D’ailleurs, nous notons une contradiction dans ce plan qui veut à la fois lutter contre l’absentéisme mais qui demande un effort de 10% supplémentaire dans la gestion des dossiers. Pensez-vous qu’augmenter la pression sur les travailleurs sera efficace pour lutter contre l’absentéisme ? Permettez-nous d’en douter.
D’autre part, nous savons déjà que la dotation de la ville au CPAS n’augmentera pas en 2015 malgré l’exclusion de nombreux jeunes des allocations d’insertion. Selon nous, la compensation du fédéral dont nous n’avons à ce jour encore aucune garantie ne suffira pas à pallier à l’augmentation du nombre de demande de RIS. Cela aura inévitablement un impact négatif sur l’action sociale.
Et c’est justement ça le problème. Comment pourrions-nous accepter que l’austérité frappe l’action sociale ? Si il y a bien un secteur qui doit être préservé de l’austérité, c’est bien celui de l’action sociale, celui des plus faibles d’entre nous qui galèrent déjà au quotidien.
Nous demandons au collège de revoir sa copie pour le budget de 2015 et d’augmenter sa dotation au CPAS.
Bien sûr, nous avons déjà entendu que la région wallonne imposait aux communes de ne pas augmenter cette dotation et que c’était même imposé par l’Europe. Toutefois, nous estimons qu’étant donné que ces règles régionales et européennes ont été instaurées par vos partis, rien n’empêche vos partis de les modifier. Arrêtons avec le fatalisme…

Point 37 Aide exceptionnelle 2014 – Amélioration des installations du stade Tondreau : 2.777.667 €

Il s’agit ici d’une aide du CRAC sous forme de prêt à long terme d’un montant de 2.777.667 € pour améliorer les installations du stade Tondreau. Loin de nous l’idée qu’il n’y a rien à faire au stade Tondreau. Ne fut-ce qu’en matière d’infrastructures pour améliorer la sécurité par exemple mais vous conviendrez qu’il s’agit là d’un montant conséquent, c’est le moins que l’on puisse dire.
Du coup, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour tous les petits clubs sportifs de l’entité de Mons, qui seraient bien contents d’obtenir de l’aide de la Ville pour améliorer leurs infrastructures, leurs conditions sanitaires et de sécurité par exemple. Une aide ô combien plus modeste mais nécessaire. C’est donc par respect et décence pour ces petits clubs que nous ne voterons pas ce point mais également parce que nous considérons que, même si on aime le foot et c’est mon cas, il y a d’autres priorités en ces temps de crise économique.

John Beugnies
Conseiller communal PTB+

Intervention du PTB Mons au Conseil Communal du 14/10/2014



POINT 7 : Ordonnance de police « comportements dérangeants »

Il s’agit ici d’établir un périmètre ou plutôt une zone d’exclusion pour toute personne qui aurait selon la police un comportement dérangeant. A l’intérieur de cette zone, les personnes au comportement dérangeant seraient sanctionnées. Déjà ce concept de zone d’exclusion est en soi difficile à admettre. Cela veut-il dire qu’en dehors de cette zone, les comportements dérangeants sont tolérés ou non passibles de sanctions ? Cela veut-il dire que vous ne vous souciez que de la tranquillité des montois vivant dans cette fameuse zone ? J’imagine que ce n’est pas le cas et que c’est absurde comme raisonnement. Et si c’est absurde, pourquoi établir une telle zone ?
Concernant cette ordonnance, nous avons pu lire dans la presse que la Ville ne visait pas la mendicité mais lorsqu’aujourd’hui je lis la délibération, je me rends compte que cette déclaration dans la presse  n’est qu’une opération de communication pour édulcorer la réalité. Cette réalité, c’est que le collège veut débarrasser le centre-ville des SDF pour Mons 2015. En quelque sorte faire place nette afin d’éviter que les touristes ne voient toute cette misère. Incapable de chasser la pauvreté, on chasse les pauvres ou du moins on fait en sorte qu’ils émigrent vers le Grand Mons vers Jemappes ou Cuesmes par exemple.

 Vous le savez comme moi, ceux que vous visez par cette ordonnance ont pour beaucoup d’entre eux soit un chien, soit une canette de bière à la main et sont donc directement concernés par cette ordonnance quoique vous en disiez dans la presse. Ces personnes seront passibles de sanctions administratives. L’amende pourrait même monter jusque 350 €. Aller demander de l’argent à des personnes qui font la manche, c’est vraiment le comble du cynisme.
Ces exclus qui sont le miroir de l’échec de notre société face aux inégalités n’auront d’autre choix que de quitter le centre-ville et c’est bien le but. Leur rendre la vie plus dure encore en les menaçant de saisir leur maigre recette par exemple est pour nous inadmissible.
Je voudrais également attirer votre attention sur le danger de stigmatisation des mendiants. En les assimilant à une nuisance, en affirmant qu’ils sont une source d’insécurité et qu’ils troublent l’ordre public, vous désignez des coupables à une certaine opinion publique. Or, nous avons tous entendu parler des agressions dont sont de plus en plus souvent victimes les personnes à la rue et les justiciers autoproclamés pourraient se servir de toute forme de stigmatisation pour légitimer leurs exactions.
Bref, nous ne pouvons cautionner cette politique d’exclusion, nous votons contre.


John Beugnies
Conseiller communal PTB+
Ville de Mons

vendredi 29 août 2014

Manifiesta : le Week-end du 20 septembre déjà...

Manifiesta, c'est notre grande fête de la Solidarité en Belgique qui réunit chaque année de plus en plus de gens de tous les secteurs, toutes les origines, horizons, âges et motivations.. 




* Avant le 8 septembre : tarif réduit à 10 €. 
* Cars gratuits à partir de Mons à 8 h 30 
* Intéressé pour être bénévole ? Vous bénéficiez de jetons gratuits pour les boissons/ repas. 


  Au programme, de la bonne humeur certainement, du beau temps on l'espère.. mais celà ne fait pas tout : nous avons prévu un cocktail réjouissant d'activités : fiesta pour les enfants, débats (dont Angela Davis sur le Racisme et la lutte des classes, Fadwa Barghouti sur la Palestine, Ecologie, Traité Transatlantique, Cuba, Crise et résistance en Europe, Syndicats...), concerts divers et variés (Zebda, Daan, HK et les Saltimbanks..) tentes goûts des provinces, foire aux livres avec quelques auteurs connus, et la mer à deux pas !

Après le 8 septembre, le ticket est de 13 euros pour la journée. Le transport est gratuit, mais sur réservation au numéro suivant : 0473/ 93.97.51 ou au Secrétariat du PTB, Av. du plan incliné 5 à Jemappes (065/ 26.96.57). Nous organisons le départ depuis Mons en car pour tous ceux qui le souhaitent et ont acheté leur ticket.RV: Place Nervienne 8 h 30.

L'entrée et le trajet sont gratuits pour les enfants de moins de 12 ans.


Évidemment, cette grande fête ne serait pas possible si on ne pouvait pas se reposer sur des centaines de bénévoles... dont vous pouvez faire partie ! N'hésitez pas à nous contacter si vous voulez en savoir plus sur les tâches et les avantages qui y sont liés (par nombre d'heures) et découvrir avec nous la chaleureuse ambiance Manifiesta de l'intérieur !


Secrétariat PTB : 065/26.96.57, nous vous recontacterons rapidement.

vendredi 18 juillet 2014

COMPTE-RENDU des interventions du PTB Mons au Conseil Communal du 15/07/2014



POINT 3 : Personnel licenciements – Délégation au Collège communal

Nous allons voter contre ce point.
Déléguer au collège communal la possibilité de licencier du personnel sans en informer le conseil n’est pas acceptable pour nous.
Pourquoi priver l’opposition d’un droit de regard et de débat lors de telles décisions ? Quel en est le but ? Faciliter les licenciements, gagner du temps ? Je ne vois pas où est le problème de passer par une séance du conseil communal pour prendre ce genre décision ?

Point 17 : Premier amendement au budget 2014

On avait voté contre le budget 2014 et étant donné qu’il n’y a pas de changement dans l’orientation générale de ce budget, on va voter contre ce premier amendement.

Point 18 : Taux de couverture des coûts en matière de déchets des ménages calculé sur base du budget 2014

Comme nous l’avons déjà exprimé lors de précédents conseils communaux, nous sommes contre le principe du coût-vérité. Entendons-nous bien : diminuer les déchets, les trier pour les recycler, tout ça est absolument nécessaire et doit être financé mais le principe du coût-vérité est aussi profondément antisocial car il pénalise surtout les ménages à faible revenu et les familles nombreuses. Les taxes sont les mêmes pour tout le monde, que vous ayez un revenu de 1 300 ou de 10 000 euros par mois. C’est ça qui est injuste. Le coût-vérité c’est la négation du principe du service public financé par les impôts selon les revenus et totalement accessible à l’ensemble de la population. Imaginez qu’on applique ce coût-vérité à l’enseignement ou aux soins de santé. Des centaines de milliers de gens n’auraient plus la possibilité d’étudier ou de se soigner.
Bref, nous votons contre ce principe du coût-vérité.

Point 19 : Règlement fiscal sur :
- l’enlèvement des immondices – traitement des immondices (taxe directe)
, collecte (en porte à porte) et gestion (mise en décharge) des déchets résultant de l’activité usuelle des ménages ainsi que le service de location de conteneurs, la mise à disposition de bulles à verre et la possibilité d’accès aux écoparcs. Mise en conformité du règlement avec les décisions du Collège communal en date des 8 novembre 2013 & 12 juin 2014

Nous sommes tombés des nues lorsque nous avons constaté une augmentation de 12%  de la taxe immondices et même 13% pour les isolés ? A qui profite cette augmentation qui n’est pas justifiée selon nous ? Manifestement pas directement à la commune puisque elle veut s’approcher de 100% de ce fameux coût-vérité. Donc cette augmentation profite à l’intercommunale Hygea et selon nous principalement à la société privée Shanks. Il ne faut pas être licencié en sciences économiques pour savoir qu’une société privée cherche à faire des profits. Il en va de sa survie. Mais là où ça ne va plus du tout, c’est que ça se fasse sur le dos des contribuables. La salubrité publique ne doit pas être un business pour une société privée mais doit être un service 100% public financé par nos impôts. Nous allons évidemment voter contre cette forte augmentation de la taxe immondices.
Ci-dessous le lien du JT de Télémb où on en parle :
12 min 55 secondes

Point 35 : Mons, rue d’Havré, 8 – Accord de principe d’acquisition

On va voter contre cette acquisition car on veut acheter un bien 250.000 € alors qu’il a été estimé à 215.000 €. D’autre part et pour info, il y a probablement  une erreur de date dans la délibération à corriger. La date du 30/07/2014 est mentionnée deux fois. J’imagine au lieu du 30/06/2014.

Point 44 : Voirie vicinale : Adoption définitive du Plan d’Alignement portant sur le redressement partiel du sentier vicinal n° 53 dénommé « Sentier du Barbez » à Havré

Il semble du plus en plus évident qu’un projet immobilier se cache derrière ce déplacement de sentier sinon, il n’aurait pas de sens. Nous pensons tout comme les riverains que tout projet immobilier dans ce quartier risque de défigurer son cadre champêtre. De plus, l’étroitesse de la rue à ce niveau ne permet pas non plus de fréquents passages et donc, pour ces raisons, nous n’adopterons pas ce Plan d’Alignement.