Voici les interventions du PTB concenrnant le budget de la ville et du C.P.A.S. :
Budget de la ville.
La solidarité entre communes ne devrait-elle pas être la règle ? |
Dans le même temps on prévoit de grosses dépenses pour rendre Mons attirante, et quand on dit Mons, on devrait plutôt dire le centre historique de Mons et les Grand Près parce que les touristes et investisseurs n’auront pas intérêt à se promener sur les trottoirs de Flénu au risque de se casser une jambe. Vous me direz qu’on répare l’Avenue du Champ de Bataille mais Flénu ne se réduit pas à cette rue. Avec cette politique donc, Mons espère attirer des investisseurs pour la création hypothétique d’emplois. Nous préférons nous parler de transfert d’emploi, plutôt que de véritables création ce qui sera d’ailleurs le cas avec IKEA. Voilà une vision bien égoïste de la société que celle de se faire concurrence entre les communes. Oublie-t-on que lorsque qu’une commune s’enrichit, inévitablement une autre s’appauvrit ? La solidarité entre communes ne devrait-elle pas être la règle ? Nous voterons contre ce budget.
Budget C.P.A.S.
La totalité du fonds de réserve devra être utilisé et cela nous semble particulièrement inquiétant au vu de la crise sociale qui ne fait que s’accentuer. Les demandeurs d’emploi sont victimes de la dégressivité des allocations de chômage ou sont tout simplement exclus et du coup se tournent logiquement vers le C.P.A.S. Petit à petit, la solidarité qui était financée par le fédéral, l’est de plus en plus par la commune non sans conséquence budgétaire puisque les moyens ne suivent pas. Les travailleurs pauvres, les familles endettées, les gens à la rue mais aussi les familles monoparentales particulièrement fragiles devraient faire l’objet de toute la considération des autorités communales. Or, nous avons l’impression que la Ville n’anticipe pas l’explosion de la demande au C.P.A.S. et que ce dernier devra juste la subir. Malgré le dévouement des travailleurs du C.P.A.S. que j’ai pu rencontrer, globalement, sans moyens supplémentaires pour l’aide d’urgence et pour la prévention, on court à la catastrophe. Enfin, de manière plus générale, nous regrettons qu’on s’attaque toujours aux conséquences de la crise au lieu de s’attaquer aux causes. C’est comme si on passait son temps à éponger l’eau qui fuit d’un robinet pour éviter qu’une pièce s’inonde, sans jamais penser à réparer le robinet. A force, c’est décourageant pour celui qui éponge. Nous allons nous abstenir.
John Beugnies.
C"est une impuissance évidente face à la majorité mais l'espoir fait vivre.
RépondreSupprimerOn sème des graines ! ;-)
Supprimer