Plein succès pour la soirée annuelle du PTB à Mons-Borinage.
Comme chaque année, nos militants ont organisé leur soirée, destinée entre-autres à faire connaitre le Parti
du Travail de Belgique dans la région. çà s'est passé à la salle "aux ducs de Bourgogne" à l'avenue du champ de bataille à Jemappes. Nos trois élus hennuyers du Hainaut y étaient présents. Ils se sont bien volontiers présentés lors d'un petit discours. Les Camarades Sofie Merckx pour Charleroi (conseillère communale, médecin au cabinet de "médecine pour le peuple" de Marcinelle), Antoine Hermant (conseiller communal à La Louvière, ancien cheminot délégué syndical) et John Beugnies (conseiller communal à Mons, employé).
Auparavant, notre Président et porte-parole régional, le Camarade Gaëtan Lelong, nous a gratifié d'un discours autant mobilisateur que militant, un véritable rapport moral de nos activités dans la région, ainsi que nos projets pour l'avenir.
Aucun de doute possible, à la lecture de ce texte, vous vous rendrez compte que la gauche vraie et sincère s'y retrouve...et pas seulement par les paroles, mais bien certainement par les actes, pour les gens d'abord:
Gaëtan Lelong, porte-parole du PTB à Mons-Borinage:
"Chers amis, chers camarades, merci à tous d’être là se soir. Avant tout je tiens au nom de toute l’équipe du PTB Mons-Borinage à remercier tous les volontaires qui ont offert leur énergie pour faire de cette soirée un succès. Merci de les applaudir.
Je vous annonce également une action importante dans notre région. Pour célébrer la sortie du nouveau livre de Marco Vanhees : "Les riches aussi ont le droit de payer des impôts". Nous organisons un rallye des millionnaire, nous irons en cortège de voiture parcourir les millionnaires hennuyers le dimanche 23 juin. Le départ se fera au secrétariat de Jemappes à 13h, venez nombreux !
Il y a un an, nous lancions notre campagne électorale à Mons. Il y a un an je vous disais qu’un élu à Mons ne serait pas une épine dans le pied du PS mais plutôt un clou dans le cœur.
Avec 600 affiches et 20 000 tracts, soit le plus petit budget de campagne du parti. Mais avec de l’acharnement, un travail titanesque de toute une équipe nous avons obtenu notre élu à Mons: notre camarade John Beugnies. Et depuis maintenant 7 mois ce n’est pas un clou dans le cœur mais un pieu entier que nous avons planté. Le travail effectué par notre camarade John est tout simplement énorme, et je profite de cette soirée pour lui dire publiquement Camarade tu es bel et bien l’homme de la situation et nous sommes fière que tu sois notre conseiller ....
En moins d’un an nous avons doublé nos membres, il est maintenant temps de solidifier nos groupes de bases. Je m’adresse ici à tous les nouveaux membres, n’hésitez pas et venez renforcer nos groupes de base, une réunion mensuelle pour parler et agir. Parce qu’il est temps d’agir, parce le statut quo n’est plus possible parce que face à l’injustice de cette société la pire des choses à faire est de ne rien faire. Nous avons besoin de vous !
Oui il faut agir parce que le constat est alarmant les attaques viennent de partout tout d’abord le gel des salaires :
Elio Di Rupo l’avait annoncé en novembre 2012 : le gouvernement veut modifier la loi de fixation des salaires. Avec comme objectif de rattraper le « handicap » salarial que la Belgique aurait avec ses voisins. Ce qui mènera à un blocage salarial de 6 ans au moins !
Le gouvernement veut organiser la modération salariale permanente, ce qui donnerait des cadeaux fiscaux aux patrons et mettrait les syndicats hors-jeu.
Avec ce projet de loi, le gouvernement veut donner des armes aux patrons pour justifier l’interdiction de toute augmentation salariale, même si l’entreprise fait des milliards de profits.
Pire si les patrons restent dans le cadre de la norme salariale, ils obtiendront des diminutions de cotisations sociales. Un « bonus de compétitivité »
Toute la négociation intersectorielle pour obtenir des salaires plus élevés est mise hors-jeu.
Monica De Coninck, ministre de l’Emploi (sp.a), explique clairement le but poursuivi par la modification dans sa note au conseil des ministres : « L’élimination du handicap des coûts salariaux par rapport aux États-membres de référence, à savoir la France, les Pays-Bas et l’Allemagne, sur une période de trois accords interprofessionnels. » Et même plus longtemps, que se passera-t-il si les pays voisins jouent également dans cette course à la compétitivité et à la baisse des salaires nos salaires n'augmenterons tout simplement plus tandis que le cout de la vie lui continuera a le faire.
En novembre 2012, lors de sa déclaration de politique générale et plus récemment lors de sa conférence à l’Umons, le Premier ministre, Elio Di Rupo (PS) déclarait : « Contrairement à ce que certains disent, il n’y a pas de gel des salaires puisque l’index est maintenus. » C’était là un mensonge!!!! Car l’indexation des salaires fait l’objet d’un coup de canif avec l’introduction des soldes et la modification de l’impact de des prix de l’énergie.
L’index systématiquement remis en cause par le patronat, a déjà fait l’objet de tellement de manipulation que nous sommes amputé de 286 euro par mois.
Plus récemment même le PS se dit ouvert à un meilleur système, Meilleur pour qui madame Onkelinks ?
Les patrons ne veulent plus de l’index, ils ne veulent plus d’augmentation salarial ils veulent entraver les travailleurs et les réduire en esclavage et alors que le PTB dit non ! il faut briser les chaines des travailleurs le PS lui en négocie le poids.
Comment oser demander plus aux travailleurs alors que les patrons eux se remplissent les poches et ensuite licencie sans pitié.
Ford, Arcelor, Duferco, Caterpillar... et j’en passe toute ces sociétés qui fond des milliards de bénéfice et qui ensuite jette leur travailleurs comme des chiens
Il est urgent d’instaurer une loi qui défendra 4 revendications:
- Interdiction de licencier pour les multinationales qui restructurent ou délocalisent pour faire encore plus de profit.
- Durcissement de la législation sur le licenciement – le licenciement en Belgique doit être rendu au moins aussi difficile que dans les pays voisins ; par exemple, chaque licenciement doit être soumis à un tribunal, comme aux Pays-Bas ou en France.
- Obligation de rembourser tous les cadeaux reçus (subsides, exonérations fiscales et parafiscales, dons directs… ) pour les grandes entreprises qui délocalisent.
- Obligation de reprendre dans l’accord social tous les travailleurs des entreprises sous-traitantes et sous-entreprises touchées par la restructuration d’une grande entreprise.
Cette loi que nous appelons la loi Ford protégerai enfin les travailleurs contre cette course effrénée aux profit
Que dit le gouvernement : c’est un drame, Elio sur tweeter dit « Je suis de tout coeur avec les familles des milliers de travailleurs victimes de ce drame social» 10 min avant de venter le système des intérêts notionnels au sommet économique de Davos
Oui! Il est temps d’agir devant ce double discours, devant cette mauvaise foi. Devant cette volonté d’anéantir tout espoir d’une société juste.
Ils s’en prennent à nos salaires, à nos emplois et même à nos enfants.
Les travailleurs qui se retrouvent au chômage ou ils doivent se concurrencer les uns les autres. Savez-vous que pour 1 emploi il y a 32 candidats dans notre région. Et même si il n’y a pas de travail nous voici puni de cette situation par la dégressivité des allocations de chômages.
A l’heure actuelle, 200 000 sans emploi vivent déjà sous le seuil de pauvreté. Avec la dégressivité accrue, plus de 150 000 personnes vont bientôt les rejoindre.
Nos enfants qui arrivent sur le marché de l’emploi sont condamné à accepter des boulots de misères. Il leur est presque devenu impossible de survivre seul avec un salaire. Mais nos enfants le savent la société est terriblement injuste.
Ils le savent déjà dès l’école, l’enseignement en communauté française est parmi les plus inégalitaire en Europe. L’écart entre les 25% des élèves les plus riche et les 25% des élèves les plus pauvres est le plus grand de tous les pays industrialisé !
Un enseignement de qualité est une condition sine qua non pour créer des citoyens critiques et émancipés et assurer un avenir digne à tous les jeunes.
Le désinvestissement dont a été victime ce secteur est inacceptable. Nous nous opposons à la marchandisation de l’enseignement et à la concurrence effrénée sur le « marché scolaire ».
Cette concurrence libérale est à la base de la dualisation de notre enseignement.
Nos enfants ne sont pas à vendre !!!
Nous préconisons la mise en place du modèle finlandais en matière d’enseignement, soit la mise en place d’un tronc commun pour tous les élèves jusque 16 ans.
Ce tronc commun enseignera des compétences techniques et générales. C’est ce modèle qui permet à la Finlande de jouir de l’enseignement non seulement le moins inégalitaire en Europe, mais aussi de l’enseignement le plus performant et ce quel que soit le niveau scolaire.
Il est temps d’agir, nos enfants pourront-ils encore se chauffer et s’éclairer ?
Le marché européen de l’énergie est le terrain de jeu de sept grandes multinationales. Celles-ci engrangent des milliards d’euros de bénéfices, alors que des dizaines de milliers de ménages n’arrivent plus à payer leur facture.
Quant aux politiques, ils approuvent ou regardent ailleurs. Tom De Meester, le spécialiste de l’énergie du PTB, publie un livre où il explique comment ce hold-up est possible et surtout comment une autre voie est possible.
Aujourd’hui, nous payons l’électricité 43% plus cher qu’il y a dix ans, et le gaz, 70%. S’il y a bien une chose que l’on peut affirmer à propos de la libéralisation du marché de l’énergie, c’est bien qu’elle n’a pas donné les baisses de prix promises.
Allons-nous encore longtemps tolérer que 100.000 personnes passent l’hiver dans le froid parce qu’elles ne peuvent plus charger leur carte de compteur à budget ? Alors que les géants de l’énergie engrangent des milliards et ne paient presque pas d’impôts ?
Il y a un mois mes camarades John, Dominique et moi même sommes allé écouter la conférence du premier ministre «socialiste» à l’Umons
Je l’ai entendu dire : «Nous avons gelé les prix de l’énergie ce n’est pas rien» Ma réponse si j’avais pu la formuler aurait été mais pourquoi avoir vendu Electrabel? Pourquoi avoir libéralisé le marché de l’énergie ?
Puis alors qu’il parlait de la dette publique il déclare : «Le sauvetage des banques à creusé un trou énorme dans l’économie» Ma réponse aurait été mais pourquoi avoir vendu la CGER et le crédit communal ?
Elio m’aurait surement répondu c’est de la faute du MR, de la NVA ou de l’Europe !
Calimero a beaucoup d’argument pour ne pas dire la vérité: "c’est parce que nous voulions enrichir nos partenaires actionnaires, nos ami banquiers". Comment comprendre un travailleurs qui gagne 1200 euro par mois quand on sait que le président du PS gagne 11000 euro par mois !
L’Europe le grand alibi pour se décharger de toute responsabilité. Pourquoi alors donner encore plus de pouvoir à ce bulldozer néo-libéral. Pourquoi avoir voté le traité européen de stabilité ?
La réponse c’est Marie Arena qui nous la donne dans un tweet elle dit à Raoul Hedebouw notre porte parole national qui assisté au vote au balcon du parlement. Oui nous sommes de gauche et nous sommes dans l’arène à prendre nos responsabilités pendant que d’autre sont au balcon. Raoul lui a répondu ceci: Nous ne sommes pas au balcon mais dans la rue aux coté des travailleurs qui se battent dommage que vous n’y soyez plus !
Oui nous sommes dans la rue et nous y serons encore et encore.
Le vent ce lève, des voix syndicales s’élèvent un peu partout disant il faut une force nouvelle à gauche.
Cette force nouvelle elle est ici camarades, nous sommes cette force nouvelle. Et il est maintenant temps de la faire rugir. C’est nous le peuple qui avons le pouvoir, le pouvoir de créer des machines de créer le bonheur. Il faut tous nous unir pour créer un monde descend et humain. Un société qui apportera un avenir aux jeunes et la sécurité aux anciens.
Camarades levez-vous et rejoignez ce souffle nouveau et ensemble nous deviendrons une tempête, une tempête de gauche qui rendra au peuple son droit , le droit qu’il n’aurai jamais du oublier celui de dire :
NON
NON, nous ne vous laisserons pas nous dépouiller de nos salaires!
NON, nous ne vous laisserons pas nous voler notre énergie!
NON, nous ne sommes pas des vaches à laits!
NON, nous ne vous laisserons pas priver nos enfants d’avenir!
C’est nous les travailleurs qui créons la richesse et sans travailleurs pas de richesse !
Camarades rejoignez se souffle nouveau, prenez votre carte de membre, entrez dans nos groupes de base, parlez du PTB autour de vous, faites des membres.
Regarde Elio la gauche elle est ici, dans cette salle et demain dans la rue !
Face à toi et à ceux qui pensent que les travailleurs n’ont qu’a subir!
Il est temps de construire notre société socialiste camarades !
Celle que nous voulons pour nos enfants et pas celle que les capitalistes de droite ou de soit disant gauche veulent nous imposer.
Merci à tous et je vous souhaite encore une bonne soirée"
Gaëtan Lelong
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Les discours cédèrent la place au buffet froid, régalant nos convives dans une atmosphère festive à souhait, à la suite duquel on retrouva entre-autres un sketch organisé par de jeunes comédiens improvisés mais très prometteurs, ainsi que la traditionnelle soirée dansante animée par DJ MAXX.
C'est sûr, beaucoup y reviendront l'année prochaine!
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