Les rues de Mons littéralement prises d'assaut |
Ils étaient plus de 300 de la CGSP et de la CSC à être descendus dans les rues de Mons, ce matin du 22 décembre. Plus de 300 à exprimer leur mécontentement face aux atteintes antisociales du gouvernement Di Rupo, notamment à propos de la réforme des retraites, première attaque, début d'une longue et indésirable austérité.
Les permanents CGSP de la poste et des cheminots posent le noeud pap' BLEU! |
L’action de ce jour a amené les participants, au terme de la marche vers la Grand-Place, à déposer symboliquement un nœud papillon BLEU au cou du Singe du Grand Garde. Le bleu symbolisant le libéralisme (ou l’ultralibéralisme) pratiqué par les ministres, dont les mandataires du parti socialiste, et parmi lesquels le chef de file, à la fois premier ministre et bourgmestre de Mons, arbore habituellement son célèbre nœud pap’.
Marre de se faire presser le citron.
L’atmosphère « bon enfant » de la manifestation cachait bien mal la rancœur et la colère des travailleurs des services publics, de tous secteurs confondus, qu’ils soient sapeur-pompiers, enseignants, ouvriers communaux, chauffeurs de bus, cheminots (dont c’est déjà la troisième journée de grève aujourd’hui), ou encore postiers. Les discours des permanents syndicaux étaient des plus directs, qui d’un cri, qui un appel (ou rappel) à l’ordre, à notre cher premier ministre, qui n’a plus rien du tout d’un homme de gauche, et dont le gouvernement s’apprête à légiférer sur des mesures les plus antisociales les unes que les autres, portant atteinte aux droits sociaux les plus fondamentaux, acquis de dure lutte par nos grands-parents. Tous sont unanimes pour dire qu’il s’agit d’une régression sociale sans précédent dans l’histoire de notre pays, à commencer par le système des pensions des services publics. Certains évoquent même, à titre de comparaison, l’affaire de la loi unique, en 1960/61.
Nos militants y étaient.
Parmi la foule, des militants du PTB et du COMAC de Mons-Borinage sont venus soutenir ce mouvement, prémisse d’autres actions qui risquent de ne pas être aussi « tendres ». De fait, la population ne doit nullement supporter le poids des erreurs d'un système en crise. Seuls les véritables responsables doivent payer, pas les travailleurs.
Super bien fait ce reportage. Ça reflète bien ce qu'on a vécu ce jour-là.
RépondreSupprimerThérèse