POINT
40 : Présentation du budget 2015 du CPAS
On sent bien dans ce budget que notre CPAS est
victime de la politique qui a été menée jusqu’à ce jour à d’autres niveaux de
pouvoir. Du coup, dans ce contexte, on ne peut que saluer les efforts de tous
pour essayer de s’en sortir mais la Ville de Mons a sa part de responsabilité,
notamment en n’augmentant pas sa dotation au CPAS. Les conséquences qui en
découlent sont alarmantes en termes d’emploi, de conditions de travail et de
service rendu à la population.
En effet, derrière des mots qui sonnent bien comme synergie, optimalisation des ressources, amélioration des performances, etc… se cache une volonté d’augmenter la pression sur les travailleurs ce qui entre en contradiction avec la volonté de lutter contre l’absentéisme puisque plus la pression sur le lieu de travail est forte, plus le risque de burnout par exemple est important. De plus, cette politique de non remplacement systématique des départs à la retraite, augmente la charge de travail sur les épaules de ceux qui restent. Pensez-vous réellement que demander à une assistante sociale de gérer 10% de dossiers supplémentaires n’aura pas un impact, et sur sa santé, et sur la qualité du service rendu ? Va-t-il y avoir une espèce de quota de temps imparti pour chaque demandeur afin d’atteindre cet objectif de 10% de dossiers supplémentaires à gérer ? Humainement, cela semble difficile à appliquer.
D’autre part, quand on constate dans le budget 2015 que la totalité du fonds de réserve sera épuisé, on ne peut que s’inquiéter de ce que sera fait l’avenir des travailleurs du CPAS.
Nous avons entendu dire que des mesures difficiles seraient prises en 2016. Quelles seront ces mesures ? Des non renouvellements de contrats, des licenciements, la suppression de certains services rendus à la population ? Comprenez l’inquiétude grandissante.
Evidemment, nous ne sommes pas dupes et nous savons que tout cela pourrait être évité si la Ville prenait ses responsabilités en augmentant sa dotation car s’il y a bien un domaine qui devrait être préservé à tout prix, c’est celui de l’aide sociale.
En effet, derrière des mots qui sonnent bien comme synergie, optimalisation des ressources, amélioration des performances, etc… se cache une volonté d’augmenter la pression sur les travailleurs ce qui entre en contradiction avec la volonté de lutter contre l’absentéisme puisque plus la pression sur le lieu de travail est forte, plus le risque de burnout par exemple est important. De plus, cette politique de non remplacement systématique des départs à la retraite, augmente la charge de travail sur les épaules de ceux qui restent. Pensez-vous réellement que demander à une assistante sociale de gérer 10% de dossiers supplémentaires n’aura pas un impact, et sur sa santé, et sur la qualité du service rendu ? Va-t-il y avoir une espèce de quota de temps imparti pour chaque demandeur afin d’atteindre cet objectif de 10% de dossiers supplémentaires à gérer ? Humainement, cela semble difficile à appliquer.
D’autre part, quand on constate dans le budget 2015 que la totalité du fonds de réserve sera épuisé, on ne peut que s’inquiéter de ce que sera fait l’avenir des travailleurs du CPAS.
Nous avons entendu dire que des mesures difficiles seraient prises en 2016. Quelles seront ces mesures ? Des non renouvellements de contrats, des licenciements, la suppression de certains services rendus à la population ? Comprenez l’inquiétude grandissante.
Evidemment, nous ne sommes pas dupes et nous savons que tout cela pourrait être évité si la Ville prenait ses responsabilités en augmentant sa dotation car s’il y a bien un domaine qui devrait être préservé à tout prix, c’est celui de l’aide sociale.
Un autre point que nous tenons à relever dans ce
budget, c’est le manque structurel de places dans les crèches. Pour une Ville
comme Mons qui veut accroître son nombre d’habitants et notamment attirer une
population active, le moindre des services est de pouvoir proposer une offre
suffisante de places pour accueillir la petite enfance. Tout comme vous Mr le
Président, nous pensons qu’étant donné que ce service est accessible à
l’ensemble de la population, la participation financière de la Ville doit être
envisagée.
Concernant les accueillantes d’enfant conventionnées, le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne se bousculent pas au portillon. Quand on voit leur statut, on ne doit pas s’en étonner. Par exemple, elles n’ont pas de congés payés et si l’enfant ne se présente pas, parce que malade, elles ne sont pas payées. Selon nous, il faut faire pression sur les autres niveaux de pouvoir afin qu’ils leur accordent un statut digne de ce nom.
Concernant les accueillantes d’enfant conventionnées, le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne se bousculent pas au portillon. Quand on voit leur statut, on ne doit pas s’en étonner. Par exemple, elles n’ont pas de congés payés et si l’enfant ne se présente pas, parce que malade, elles ne sont pas payées. Selon nous, il faut faire pression sur les autres niveaux de pouvoir afin qu’ils leur accordent un statut digne de ce nom.
POINT
52 : Taux de couverture des coûts en matière de déchets des ménages calculé
sur base du budget 2015.
Etant donné que nous sommes contre le principe même du coût vérité, nous allons voter contre.
Comme déjà expliqué précédemment, pour nous le coût vérité est socialement injuste puisque, peu importe votre revenu, l’addition est la même pour tout le monde, ce qui a un impact non négligeable sur les familles les plus fragiles. Nous restons persuadés que la salubrité publique doit être financée par nos impôts de telle sorte que les épaules les plus larges supportent les charges les plus lourdes.
Etant donné que nous sommes contre le principe même du coût vérité, nous allons voter contre.
Comme déjà expliqué précédemment, pour nous le coût vérité est socialement injuste puisque, peu importe votre revenu, l’addition est la même pour tout le monde, ce qui a un impact non négligeable sur les familles les plus fragiles. Nous restons persuadés que la salubrité publique doit être financée par nos impôts de telle sorte que les épaules les plus larges supportent les charges les plus lourdes.
POINT
53 : Règlement taxe sur l’enlèvement des immondices - Traitement des
immondices.
Chaque année, les montois ont leur petit cadeau de fin d’année. Rappelez-vous en décembre 2013, c’était l’augmentation du prix du sac à 1 €, cette année, c’est l’augmentation de 13% de la taxe annuelle pour l’enlèvement des immondices.
Evidemment,
cette augmentation n’est pas ressentie de la même manière par tout le monde.
Quand on a un salaire d’Echevin, ça ne représente pas grand-chose mais lorsqu’on
a un faible revenu, cela a un impact considérable dans le budget annuel. Ce qui
est également regrettable, c’est que d’un côté on encourage les gens à réduire
leur quantité de déchets puis ensuite on les sanctionne en augmentant la taxe. D’autre
part, comment diminuer le nombre de sacs blancs utilisés si dans le même temps
les petits encombrants ne peuvent plus être déposés au parc à conteneurs mais
placés dans le sac à condition qu’ils rentrent dedans. Au prix du sac, même si
on ne cautionne pas cette façon de faire, il ne faut pas s’étonner de voir
fleurir des dépôts sauvages un peu partout dans la commune. De plus, on ne peut
pas dire que le service rendu par Hygea soit irréprochable. De nombreuses rues
sont régulièrement oubliées ou alors le ramassage ne se fait pas au jour prévu
et du coup on risque une sanction administrative, c’est un comble.Chaque année, les montois ont leur petit cadeau de fin d’année. Rappelez-vous en décembre 2013, c’était l’augmentation du prix du sac à 1 €, cette année, c’est l’augmentation de 13% de la taxe annuelle pour l’enlèvement des immondices.
Heureusement, nous avons appris qu’en janvier Hygea redeviendra 100% publique, c’est une excellente nouvelle puisque le coût-vérité ne sera plus calculé après prise de bénéfice d’une société privée et que donc, il ne pourra que baisser. Si malheureusement on ne pouvait pas revenir en arrière concernant la taxe annuelle, nous osons espérer en compensation, le retour du ramassage à domicile des objets encombrants. Nous vous avions interpellé à ce sujet en juillet, vous étiez en pourparlers avec Hygea, espérons qu’en janvier ce sera plus facile.
POINT
58 a) : L’évacuation des eaux usées par les égouts - Taxe directe.
Avant de passer au vote, je voudrais attirer votre attention sur le fait que la taxe égouts est déjà la plus élevée de la région mais que vous décidez quand-même de l’augmenter, étais-ce vraiment nécessaire ?
POINT
59 : Présentation du budget 2015 de la Ville de Mons.
En analysant ce budget, on se rend compte que Mons
est victime de l’austérité imposée par
l’Europe, le fédéral et la région et que, du coup, elle fait payer la
note aux Montois.
Relevons quelques points :
- Il y a d’abord l’augmentation de certaines taxes qui touchent directement les gens dont nous avons déjà parlé aujourd’hui.
- Concernant la gestion des déchets, la volonté de la majorité lors de la déclaration de politique générale de 2013 d’organiser un ramassage annuel gratuit des objets encombrants en porte à porte n’existe toujours pas dans la note actuelle. Tout le monde n’a pas de voiture ou la force physique de transporter ces objets encombrants. Pensons par exemple aux personnes âgées.
- Ensuite, nous déplorons le manque de volonté affichée dans le budget en termes de création de logements publics. On nous annonce le chiffre de 202 nouveaux logements potentiels alors qu’en réalité 171 de ces logements concerne le domaine d’Epinlieu où il ne s’agit pas de création de nouveaux logements mais de remplacement de logements existants. C’est donc une opération nulle en termes de création. La véritable création potentielle est de 31 logements dont 5 projets ont été retenus. Donc, la création effective sera de 5 logements en 2015. Le moins que l’on puisse dire est que cela n’est pas très ambitieux.
- D’autre part, nous ne pouvons que regretter la non-augmentation de la dotation au CPAS malgré l’augmentation constante de l’aide sociale à allouer et le rôle de réinsertion sociale que joue ce dernier. Malgré aussi l’arrivée des jeunes exclus des allocations d’insertion en janvier. On est capable d’augmenter la dotation à la police d’un million d’€ ce qui est bien nécessaire en matière de lutte contre la criminalité mais pour l’aide sociale : rien. C’est déplorable.
- En termes d’emploi public, on note une diminution des dépenses due en partie au transfert du personnel incendie vers le Fédéral mais pas seulement. Cela reflète bien cette politique de non-remplacement des départs à la retraite. Au mieux un remplacement sur trois au pire un sur cinq. Du coup, la charge de travail est répartie sur ceux qui restent avec les conséquences sur le bien-être au travail mais aussi sur le service rendu à la population. Pourtant, l’emploi public est si nécessaire en période de crise économique. Les services publics sont notre pouvoir d’achat, quand on s’attaque à l’emploi public, on s’attaque à notre pouvoir d’achat.
Relevons quelques points :
- Il y a d’abord l’augmentation de certaines taxes qui touchent directement les gens dont nous avons déjà parlé aujourd’hui.
- Concernant la gestion des déchets, la volonté de la majorité lors de la déclaration de politique générale de 2013 d’organiser un ramassage annuel gratuit des objets encombrants en porte à porte n’existe toujours pas dans la note actuelle. Tout le monde n’a pas de voiture ou la force physique de transporter ces objets encombrants. Pensons par exemple aux personnes âgées.
- Ensuite, nous déplorons le manque de volonté affichée dans le budget en termes de création de logements publics. On nous annonce le chiffre de 202 nouveaux logements potentiels alors qu’en réalité 171 de ces logements concerne le domaine d’Epinlieu où il ne s’agit pas de création de nouveaux logements mais de remplacement de logements existants. C’est donc une opération nulle en termes de création. La véritable création potentielle est de 31 logements dont 5 projets ont été retenus. Donc, la création effective sera de 5 logements en 2015. Le moins que l’on puisse dire est que cela n’est pas très ambitieux.
- D’autre part, nous ne pouvons que regretter la non-augmentation de la dotation au CPAS malgré l’augmentation constante de l’aide sociale à allouer et le rôle de réinsertion sociale que joue ce dernier. Malgré aussi l’arrivée des jeunes exclus des allocations d’insertion en janvier. On est capable d’augmenter la dotation à la police d’un million d’€ ce qui est bien nécessaire en matière de lutte contre la criminalité mais pour l’aide sociale : rien. C’est déplorable.
- En termes d’emploi public, on note une diminution des dépenses due en partie au transfert du personnel incendie vers le Fédéral mais pas seulement. Cela reflète bien cette politique de non-remplacement des départs à la retraite. Au mieux un remplacement sur trois au pire un sur cinq. Du coup, la charge de travail est répartie sur ceux qui restent avec les conséquences sur le bien-être au travail mais aussi sur le service rendu à la population. Pourtant, l’emploi public est si nécessaire en période de crise économique. Les services publics sont notre pouvoir d’achat, quand on s’attaque à l’emploi public, on s’attaque à notre pouvoir d’achat.
Bref les montois paient la crise trois fois car ils
subissent l’austérité du fédéral, la rigueur de la Région et
« l’austérigueur » de la commune.
POINT
83 : Budget de la
Régie foncière – exercice 2015. Approbation.
Nous déplorons dans ce budget que les recettes des
ventes de terrains et habitations soit supérieure de 600.000 € aux acquisitions
prévues. Cela signifie qu’on continue à vendre les bijoux de famille, ce qui
aura inévitablement des incidences sur les futures recettes locatives.
Note : en général beaucoup de questions de l'opposition sont restées sans réponses, notamment cette question que j'ai posée clairement par deux fois : quelles seraient les mesures difficiles prises au CPAS de Mons en 2016 ? Lorsqu'on annonce ça au personnel, c'est qu'il y a quelque chose... aucune réponse... on passe à autre chose...
John Beugnies
Conseiller communal PTB+
Ville de Mons
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