samedi 31 août 2013

Colfontaine (Borinage) - Le "Chemin De Messe" ...oublié du Dieu Politique! - Action "Réparez Ma Rue!"

A Colfontaine, voilà de nombreuses années que la voirie du 'Chemin De Messe' est délabrée et dangereuse.

Il n'y a pas de raccordement aux égouts pour la moitié de la rue. Les pompes 'vide-cave' sont souvent sollicitées chez les habitants en cas de fortes pluies. Le recouvrement de la route est complètement désagrégé et l'accotement côté champ est totalement impraticable. Ce parcours de randonneurs est risqué pour celles et ceux qui l'empruntent. Ils doivent se mettre dans le champ lors du passage d'une voiture, ou se plaquer contre une façade.


Et à propos de façades, on y trouve à chacune
, sortant de terre, les coffres des compteurs de gaz, parfois percutés par l'un ou l'autre véhicule.

 "(Francine). – Ça fait 50 ans que mon mari et moi avons fait construire, et à l'époque nous demandions déjà le raccordement aux égouts. Nous nous plaignons régulièrement à la commune, mais aucun d'entre-eux ne se déplace jamais jusqu'ici. Nous avons finalement dû installer une fosse septique.  Les maisons voisines rejettent directement dans le champ en face de la rue, mais lorsqu'il y a les chaleurs comme en juillet dernier, l'odeur devient franchement insupportable.
Aussi, l'année dernière le bord de la route coté champ était totalement défait sur la moitié du chemin, il y avait un grand trou, et les voitures se déportaient jusque le long de ma façade, la frôlant quasiment, sur mon mince trottoir. Parfois, lorsqu'il y a des petites dégradations de voirie, il m'arrive de les faire réparer par mes propres moyens, pour éviter le pire (…)
. Nous payons nos taxes communales alors que nous sommes pratiquement obligés de réparer à nos frais et nous votons pour des gens qu'on ne voit jamais (...)"


La majorité des riverains sont dépités, ils se sentent délaissés, voire même tout simplement abandonnés par les politiques qu'ils ont élus il y a près d'un an seulement.


La plupart des habitants du Chemin De Messe ont affiché notre tract à leur fenêtre. Et ce matin du 31 août, en signe de notre solidarité, une petite bougie leur fut offerte à chacun. Initiateurs de l'action d'aujourd'hui ("Réparez Ma Rue!"), Gaëtan Lelong (Président du PTB Mons-Borinage) et Jean-François Hubert (Conseiller communal ACDC Colfontaine) nous en disent plus dans la vidéo: 


Quelques images également:












samedi 20 juillet 2013

Le PTB est contre l'installation de 6 bornes pour un musée à Mons, car le coût total équivaut au prix d'une maison.

Suite à la décision de la Ville de Mons d'installer des bornes amovibles pour sécuriser le BAM (musée des beaux-arts, situé dans la rue neuve), notre conseiller a réagi en mettant en avant le coût exorbitant de cette décision. A l'heure où on demande aux travailleurs de se serrer la ceinture pour une crise dont ils ne sont pas responsables, les autorités communales décident de gaspiller un montant équivalent au prix d'une belle maison... Le PTB ne peut l'accepter :

(POINT 36 : ) On votera contre ce point car on estime qu’il n’est pas indispensable d’installer des bornes amovibles pour sécuriser le BAM car c’est une dépense conséquente : 143424,77 € tvac. C’est le prix d’une maison ! Il suffirait simplement d’installer des barrières Nadar chaque fois que c’est nécessaire pour sécuriser le BAM ou encore placer des panneaux C3 amovibles (donc une interdiction de circuler sauf autorisation ou fournisseurs). Voilà des solutions nettement moins onéreuses en ces temps difficiles.

John Beugnies - Conseiller communal PTB à Mons.

(Lire l'article du journal "la province" ici...)
(Lire l'article du journal "la DH" ici...)

Cliquez sur l'image pour agrandir (photos & montage: Alain Pottiez)

Conseil communal - Mons: "le PTB propose la création d’une société publique de construction et de rénovation de logements".

Ghlin, rue du Temple : 12 logements publics devaient y être construits jusqu'à ce que la Ville décide de délocaliser le projet au domaine d'Epinlieu. La liste d'attente pour un logement public abordable est pourtant longue pour de nombreux Ghlinois mais ce n'est visiblement pas une priorité pour le Collège qui préfère délocaliser au lieu de multiplier les projets...


(POINT 52 :) Il s’agit donc de délocaliser le projet de construction de 12 logements publics de Ghlin vers le Domaine d’Epinlieu. Pensez-vous vraiment que les Ghlinois n’ont pas besoin de logements publics ? On ne doit pas oublier que Ghlin, tout comme Jemappes ou Cuesmes sont d’anciennes communes dites « populaires » où le niveau vie des habitants est en moyenne relativement bas et donc, le besoin en logement public est important et la liste d’attente est longue. Dès lors, pourquoi délocaliser le projet au lieu de multiplier les projets de construction de logements publics. Quand on constate la masse d’argent consacrée à Mons 2015 (e.a. bornes du BAM, voir article ci-dessus) et le peu de considération pour les gens qui sont dans le besoin de logement public, on se demande quelles sont les priorités de la Ville de Mons ? Rendre attirant le centre historique de la ville ou se soucier du bien-être de ses habitants les plus fragiles ? Poser la question, c’est y répondre.

Nous  profitons aussi de l’occasion pour rappeler que le PTB propose la création d’une société publique de construction et de rénovation de logements. Si la Ville de Mons parvenait à dépasser le cap 30% de logements publics sur son territoire, comme c’est le cas dans certaines grandes villes allemandes et aux Pays-Bas, cela aurait un double effet bénéfique. Premièrement, cela serait rentable puisqu’il n’y aurait pas que des locataires avec des difficultés financières mais également, grâce au caractère populaire de ces logements, des travailleurs actifs et des indépendants qui permettraient à la société publique de logement d’obtenir des revenus locatifs plus intéressants. Deuxièmement, cela ferait pression sur le marché locatif privé puisque malheureusement à ce jour il n’est toujours pas régulé et que certains habitants consacrent jusqu’à 40% de leurs revenus pour pouvoir se loger, ce qui est inacceptable.

John Beugnies - Conseiller communal PTB à Mons.

jeudi 27 juin 2013

Rallye des millionnaires :: « Ces endroits ne sont pas visibles pour des gens comme nous »


75 participants, répartis en 26 équipes, ont pris part dimanche 23 juin au Rallye des millionnaires. Les pilotes et leurs coéquipiers ont parcouru 88 kilomètres à travers la brousse du Hainaut, à la recherche de ses millionnaires cachés.

Antoine Hermant

Le groupe de La Braise à La Louvière et Marco Van Hees, le spécialiste fiscal du PTB, sont à l’origine du projet. Le but n’était pas tant de rouler le plus vite que de répondre à des questions imaginées par Marco Van Hees.

À 13h30, Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB, introduit l’événement : « Après la piste cyclable des millionnaires à Louvain et celle dans le pays de Waas, le PTB inaugure le circuit touristique des millionnaires dans le Hainaut. Dans cette région si pauvre, il y a des gens qui ont une fortune énorme. Par cette initiative, le PTB veut mettre en avant la nécessité d’un impôt sur la fortune, qui serait un petit pourcentage sur l’énorme fortune des 2 % des familles les plus riches. »

Quelques instants plus tard, une Rolls Royce arrive avec, à son bord, Charles-Henry de la Taxette, un « patron » dévoué à la cause. Le chauffeur déroule le tapis rouge. Les caméras tournent, les flashes crépitent. Marco Van Hees le présente : « Il s’agit d’un investisseur important qui est venu dans la région pour soutenir l’événement. On ne sait pas encore dans quel club de football il va investir, mais il fera très bientôt une déclaration à ce sujet ! » Le décor est planté...

Il est temps de démarrer, l’hôtesse brandit son drapeau à damier : la course peut commencer !

Lire la suite ICI.....
Photos: Alain Pottiez






vendredi 14 juin 2013

Le rallye des millionnaires !


Ce 23 juin , nous vous présentons un événement inédit : le rallye des millionnaires !

Quoi ?

Le « Rallye des millionnaires » est un rallye automobile de 88 kilomètres à travers le Hainaut, à la découverte de quelques-unes de ses plus grandes fortunes. L'équipe gagnante n'est pas la première arrivée, mais celle qui après être passée par les différentes étapes aura fourni les meilleures réponses aux différentes énigmes soumises.


Pourquoi ?

Malgré la crise, quelques grandes fortunes belges continuent à s'enrichir copieusement. Le Hainaut est la province la plus pauvre de Belgique, mais elle abrite quelques-unes des familles les plus riches du pays. Le « Rallye des millionnaires » est l'occasion de découvrir cette réalité trop peu connue. Il est aussi l'occasion de promouvoir, de façon ludique, la proposition de créer une Taxe des millionnaires touchant les patrimoines de plus de 1,5 million d'euros (2 à 3 % des ménages).


Pour quoi ?

Les trois équipes victorieuses gagnent, dans l'ordre :
- 1ère place : le livre de Marco Van Hees "Les riches aussi ont le droit de payer des impôts" (éditions Aden, 2013) + le CD du groupe Flying Shoes + une bouteille de champagne offerte gracieusement par Bernard Arnault, l'une des premières fortunes d'Europe. Il s'agit d'un Moët & Chandon Imperial, logée dans sa Chill Box (glacette isothermique) dorée.
- 2e place : le livre de Marco Van Hees "Les riches aussi ont le droit de payer des impôts" (éditions Aden, 2013) + le CD du groupe Flying Shoes
- 3e place : le livre de Marco Van Hees "Les riches aussi ont le droit de payer des impôts" (éditions Aden, 2013)


Pour qui ?

Le « Rallye des millionnaires » est ouvert à tous, quelle que soit la hauteur de votre patrimoine. Il est conseillé de constituer une équipe (deux à cinq personnes, voire plus, selon votre véhicule). Si vous venez seul et que l'expérience solo ne vous tente pas, vous pouvez vous joindre à une équipe au point de départ.


Quoi ?

Une auto est, bien sûr, indispensable. Il peut être utile d'emporter un GPS, mais des cartes seront fournies aux participants.


Où ?

-
Départ : secrétariat du PTB Mons-Borinage, avenue du Plan incliné 5 à 7012 Jemappes.

- Arrivée & remise des prix : salle La Braise, rue Zénobe Gramme 21 à 6000 Charleroi..


Quand ? Le dimanche 23 juin 2013. - Départ : entre 13 et 14 heures.
- Arrivée : vers 17 heures.


Comment ? S'inscrire si possible avant le vendredi 20 juin 2013 à rallye.millionnaires@gmail.com, GSM n° 0473 411 021. Il est toutefois possible de s'inscrire le jour même au point de départ.

Combien ?

Taxe de participation pour les non-millionnaires : 1 € par participant, donnant droit au catalogue officiel et au kit de survie. Gratuit pour les moins de 18 ans et pour les millionnaires s'étant acquitté d'un impôt sur leur fortune.

Infos & contact : rallye.millionnaires@gmail.com – 0473 411 021

Infos également disponibles sur notre nouveau site web: http://lalouviere.ptbplus.be

Incendie des Mésanges : le jugement


La SORELOBO reconnue coupable et les victimes indemnisées !

La lecture du jugement au procès des Mésanges a duré près de 4h ce mercredi 5 juin 2013. Tous les éléments du procès ont été repris en détail.
Au fil des reproches adressés aux inculpés, il apparaît qu’ils ont fait preuve d’une grande indifférence quant aux recommandations des pompiers. Aucune mesure satisfaisante n’a été prise.

Sur les dix manquements graves, 7 ont été reconnus comme des fautes à l'adresse des inculpés, tant la Sorelobo (Société de logements sociaux), que Mrs Lafosse (ancien président de la Société) et Zdanov(ancien directeur-gérant). Trois de ces fautes ont  clairement causé la mort de sept locataires : l’absence de portes coupe-feu, et de protection des gaines techniques a permis la propagation du feu à toute vitesse. Et le système d’alarme défectueux n’ayant pas été remplacé, les habitants n’ont pas pu évacuer l’immeuble à temps.
La SORELOBO reconnue coupable

Des trois prévenus, seule la société « Toit et moi » (SORELOBO à l’époque) a été reconnue coupable d’homicide par défaut de prévoyance ou de précaution. Maurice Lafosse et Victor Zdanov ont été acquittés ! Même si ces deux personnes avaient dirigé la société l’une après l’autre et étaient parfaitement informées des risques et mesures à mettre en œuvre pour assurer la sécurité incendie dans l’immeuble.

Pourquoi cela ? En vertu de l’article 5 du code pénal qui stipule que lorsque plusieurs personnes sont inculpées pour le même délit, seule celle ayant commis  la faute la plus grave est reconnue coupable. Comme il s’agit ici d’une personne morale, aucune peine n’a été prononcée.

Ce verdict a choqué les parties civiles. A la sortie de la salle, les victimes ont exprimé leur indignation à propos de l’acquittement de M. Lafosse et V. Zdanov. 

Pascal, qui a perdu ses parents dans l’incendie, nous dit : " Ils ont commis des fautes reconnues par le tribunal et ils ne sont pas condamnés, je ne trouve pas que ce soit ça la justice ». Il ajoute : « je travaille dans un immeuble de logements sociaux et j’espère que ce jugement fera réfléchir ». Pascal recevra 30 000 € « mais cela ne changera rien pour moi » a-t-il conclu.

Cathy est tout aussi indignée : « Donc SORELOBO va payer, c'est-à-dire les contribuables ou les locataires. Lafosse et Zdanov sont reconnus coupables mais sont acquittés ! »

Plusieurs victimes se réunissent autour de leur avocat, Me Jan Fermon, qui les félicite de leur courage et de leur ténacité.

Certaines disent leur soulagement que « tout ça soit fini » et leur satisfaction d’avoir obtenu ce procès qui leur a reconnu le statut de victimes, alors qu'il y a dix ans, l'on pointait du doigt les locataires qui souvent étaient considérés comme des vandales. Il leur aura fallu dix ans de lutte acharnée pour se faire entendre de la justice.

Elles se disent fières d’avoir tenu  bon si longtemps et elles peuvent l’être !

Me Fermon invitera les parties civiles à une réunion dans les prochains jours. Il leur faudra alors décider d’aller en appel ou pas. Cela avant le 19 juin.


 Marie Claire Couturiaux

lundi 20 mai 2013

Soirée annuelle du PTB à Mons-Borinage: "Le plein succès"!



Plein succès pour la soirée annuelle du PTB à Mons-Borinage.

Comme chaque année, nos militants ont organisé leur soirée, destinée entre-autres à faire connaitre le Parti
du Travail de Belgique dans la région. çà s'est passé à la salle "aux ducs de Bourgogne" à l'avenue du champ de bataille à Jemappes. Nos trois élus hennuyers du Hainaut y étaient présents. Ils se sont bien volontiers présentés lors d'un petit discours. Les Camarades Sofie Merckx pour Charleroi (conseillère communale, médecin au cabinet de "médecine pour le peuple" de Marcinelle), Antoine Hermant (conseiller communal à La Louvière, ancien cheminot délégué syndical) et John Beugnies (conseiller communal à Mons, employé).

Auparavant, notre Président et porte-parole régional, le Camarade Gaëtan Lelong, nous a gratifié d'un discours autant mobilisateur que militant, un véritable rapport moral de nos activités dans la région, ainsi que nos projets pour l'avenir. 
Aucun de doute possible, à la lecture de ce texte, vous vous rendrez compte que la gauche vraie et sincère s'y retrouve...et pas seulement par les paroles, mais bien certainement par les actes, pour les gens d'abord:

Gaëtan Lelong, porte-parole du PTB à Mons-Borinage:

"Chers amis, chers  camarades, merci à tous d’être là se soir.  Avant tout je tiens au nom de toute l’équipe du PTB Mons-Borinage à remercier tous les volontaires qui ont offert leur énergie pour faire de cette soirée un succès. Merci de les applaudir. 


Je vous annonce également une action importante dans notre région. Pour célébrer la sortie du nouveau livre de Marco Vanhees : "Les riches aussi ont le droit de payer des impôts".  Nous organisons un rallye des millionnaire, nous irons en cortège de voiture parcourir les millionnaires hennuyers le dimanche 23 juin. Le départ se fera au secrétariat de Jemappes à 13h, venez nombreux ! 

Il y a un an, nous lancions notre campagne électorale à Mons. Il y a un an je vous disais qu’un élu à Mons ne serait pas une épine dans le pied du PS mais plutôt un clou dans le cœur. 

Avec 600 affiches et 20 000 tracts, soit le plus petit budget de campagne du parti. Mais avec  de l’acharnement, un travail titanesque de toute une équipe nous avons obtenu notre élu à Mons: notre camarade John Beugnies. Et depuis maintenant 7 mois ce n’est pas un clou dans le cœur mais un pieu entier que nous avons planté. Le travail effectué par notre camarade John est tout simplement énorme, et je profite de cette soirée pour lui dire publiquement Camarade tu es bel et bien l’homme de la situation et nous sommes fière que tu sois notre conseiller ....

En moins d’un an nous avons doublé nos membres, il est maintenant temps de solidifier nos groupes de bases. Je m’adresse ici à tous les nouveaux membres, n’hésitez pas et venez renforcer nos groupes de base, une réunion mensuelle pour parler et agir. Parce qu’il est temps d’agir, parce le statut quo n’est plus possible parce que face à l’injustice de cette société la pire des choses à faire est de ne rien faire. Nous avons besoin de vous !

Oui il faut agir parce que le constat est alarmant les attaques viennent de partout tout d’abord le gel des salaires :

Elio Di Rupo l’avait annoncé en novembre 2012 : le gouvernement veut modifier la loi de fixation des salaires. Avec comme objectif de rattraper le « handicap » salarial que la Belgique aurait avec ses voisins. Ce qui mènera à un blocage salarial de 6 ans au moins !
Le gouvernement veut organiser la modération salariale permanente,  ce qui donnerait des cadeaux fiscaux aux patrons et mettrait les syndicats hors-jeu. 
Avec ce projet de loi, le gouvernement veut donner des armes aux patrons pour justifier l’interdiction de toute augmentation salariale, même si l’entreprise fait des milliards de profits.

Pire si les patrons restent dans le cadre de la norme salariale, ils obtiendront des diminutions de cotisations sociales. Un « bonus de compétitivité » 

Toute la négociation intersectorielle pour obtenir des salaires plus élevés est mise hors-jeu. 

Monica De Coninck, ministre de l’Emploi (sp.a), explique clairement le but poursuivi par la modification dans sa note au conseil des ministres : « L’élimination du handicap des coûts salariaux par rapport aux États-membres de référence, à savoir la France, les Pays-Bas et l’Allemagne, sur une période de trois accords interprofessionnels. » Et même plus longtemps, que se passera-t-il si les pays voisins jouent également dans cette course à la compétitivité et à la baisse des salaires nos salaires n'augmenterons tout simplement plus tandis que le cout de la vie lui continuera a le faire.
En novembre 2012, lors de sa déclaration de politique générale et plus récemment lors de sa conférence à l’Umons, le Premier ministre, Elio Di Rupo (PS) déclarait : « Contrairement à ce que certains disent, il n’y a pas de gel des salaires puisque l’index est maintenus. » C’était là un mensonge!!!! Car l’indexation des salaires fait l’objet d’un coup de canif avec l’introduction des soldes et la modification de l’impact de des prix de l’énergie.

L’index systématiquement remis en cause par le patronat, a déjà fait l’objet de tellement de manipulation que nous sommes amputé de 286 euro par mois. 
Plus récemment même le PS se dit ouvert à un meilleur système, Meilleur pour qui madame Onkelinks ?

Les patrons ne veulent plus de l’index, ils ne veulent plus d’augmentation salarial ils veulent entraver les travailleurs et les réduire en esclavage et alors que le PTB dit non !  il faut briser les chaines des travailleurs le PS lui en négocie le poids.

Comment oser demander plus aux travailleurs alors que les patrons eux se remplissent les poches et ensuite licencie sans pitié.

Ford, Arcelor, Duferco, Caterpillar... et j’en passe toute ces sociétés qui fond des milliards de bénéfice et qui ensuite jette leur travailleurs comme des chiens

Il est urgent d’instaurer une loi qui défendra 4 revendications:

  1. Interdiction de licencier pour les multinationales qui restructurent ou délocalisent pour faire encore plus de profit.  
  2. Durcissement de la législation sur le licenciement – le licenciement en Belgique doit être rendu au moins aussi difficile que dans les pays voisins ; par exemple, chaque licenciement doit être soumis à un tribunal, comme aux Pays-Bas ou en France.   
  3. Obligation de rembourser tous les cadeaux reçus (subsides, exonérations fiscales et parafiscales, dons directs… ) pour les grandes entreprises qui délocalisent. 
  4. Obligation de reprendre dans l’accord social tous les travailleurs des entreprises sous-traitantes et sous-entreprises touchées par la restructuration d’une grande entreprise. 

Cette loi que nous appelons la loi Ford protégerai enfin les travailleurs contre cette course effrénée aux profit 

Que dit le gouvernement : c’est un drame, Elio sur tweeter dit « Je suis de tout coeur avec les familles des milliers de travailleurs victimes de ce drame social»  10 min avant de venter le système des intérêts notionnels au sommet économique de Davos 

Oui! Il est temps d’agir devant ce double discours, devant cette mauvaise foi. Devant cette volonté d’anéantir tout espoir d’une société juste. 
Ils s’en prennent à nos salaires, à nos emplois et même à nos enfants. 

Les travailleurs qui se retrouvent au chômage ou ils doivent se concurrencer les uns les autres. Savez-vous que pour 1 emploi il y a 32 candidats dans notre région.  Et même si il n’y a pas de travail nous voici puni de cette situation par la dégressivité des allocations de chômages.
A l’heure actuelle, 200 000 sans emploi vivent déjà sous le seuil de pauvreté. Avec la dégressivité accrue, plus de 150 000 personnes vont bientôt les rejoindre. 

Nos enfants qui arrivent sur le marché de l’emploi sont condamné à accepter des boulots de misères. Il leur est presque devenu impossible de survivre seul avec un salaire. Mais nos enfants le savent la société est terriblement injuste.

Ils le savent déjà dès l’école, l’enseignement en communauté française est parmi les plus inégalitaire en Europe. L’écart entre les 25% des élèves les plus riche et les 25% des élèves les plus pauvres est le plus grand de tous les pays industrialisé !

Un enseignement de qualité est une condition sine qua non pour créer des citoyens critiques et émancipés et assurer un avenir digne à tous les jeunes. 
Le désinvestissement dont a été victime ce secteur est inacceptable. Nous nous opposons à la marchandisation de l’enseignement et à la concurrence effrénée sur le « marché scolaire ». 
Cette concurrence libérale est à la base de la dualisation de notre enseignement. 
Nos enfants ne sont pas à vendre !!!
Nous préconisons la mise en place du modèle finlandais en matière d’enseignement, soit la mise en place d’un tronc commun pour tous les élèves jusque 16 ans. 

Ce tronc commun enseignera des compétences techniques et générales. C’est ce modèle qui permet à la Finlande de jouir de l’enseignement non seulement le moins inégalitaire en Europe, mais aussi de l’enseignement le plus performant et ce quel que soit le niveau scolaire.

Il est temps d’agir, nos enfants pourront-ils encore se chauffer et s’éclairer ?

Le marché européen de l’énergie est le terrain de jeu de sept grandes multinationales. Celles-ci engrangent des milliards d’euros de bénéfices, alors que des dizaines de milliers de ménages n’arrivent plus à payer leur facture.
Quant aux politiques, ils approuvent ou regardent ailleurs. Tom De Meester, le spécialiste de l’énergie du PTB, publie un livre où il explique comment ce hold-up est possible et surtout comment une autre voie est possible.
Aujourd’hui, nous payons l’électricité 43% plus cher qu’il y a dix ans, et le gaz, 70%. S’il y a bien une chose que l’on peut affirmer à propos de la libéralisation du marché de l’énergie, c’est bien qu’elle n’a pas donné les baisses de prix promises.  

Allons-nous encore longtemps tolérer que 100.000 personnes passent l’hiver dans le froid parce qu’elles ne peuvent plus charger leur carte de compteur à budget ? Alors que les géants de l’énergie engrangent des milliards et ne paient presque pas d’impôts ?

Il y a un mois mes camarades John, Dominique et moi même sommes allé écouter la conférence du premier ministre «socialiste» à l’Umons 

Je l’ai entendu dire : «Nous avons gelé les prix de l’énergie ce n’est pas rien» Ma réponse si j’avais pu la formuler aurait été mais pourquoi avoir vendu Electrabel? Pourquoi avoir libéralisé le marché de l’énergie ? 

Puis alors qu’il parlait de la dette publique il déclare : «Le sauvetage des banques à creusé un trou énorme dans l’économie» Ma réponse aurait été mais pourquoi avoir vendu la CGER et le crédit communal ?

Elio m’aurait surement répondu c’est de la faute du MR, de la NVA ou de l’Europe !

Calimero a beaucoup d’argument pour ne pas dire la vérité: "c’est parce que nous voulions enrichir nos partenaires actionnaires, nos ami banquiers". Comment comprendre un travailleurs qui gagne 1200 euro par mois quand on sait que le président du PS gagne 11000 euro par mois !

L’Europe le grand alibi pour se décharger de toute responsabilité. Pourquoi alors donner encore plus de pouvoir à ce bulldozer néo-libéral. Pourquoi avoir voté le traité européen de stabilité ?

La réponse c’est Marie Arena qui nous la donne dans un tweet elle dit à Raoul Hedebouw notre porte parole national qui assisté au vote au balcon du parlement.  Oui nous sommes de gauche et nous sommes dans l’arène à prendre nos responsabilités pendant que d’autre sont au balcon.  Raoul lui a répondu ceci: Nous ne sommes pas au balcon mais dans la rue aux coté des travailleurs qui se battent dommage que vous n’y soyez plus ! 

Oui nous sommes dans la rue et nous y serons encore et encore. 
Le vent ce lève, des voix syndicales s’élèvent un peu partout disant il faut une force nouvelle à gauche.

Cette force nouvelle elle est ici camarades, nous sommes cette force nouvelle. Et il est maintenant temps de la faire rugir. C’est nous le peuple qui avons le pouvoir, le pouvoir de créer des machines de créer le bonheur. Il faut tous nous unir pour créer un monde descend et humain. Un société qui apportera un avenir aux jeunes et la sécurité aux anciens. 

Camarades levez-vous et rejoignez ce souffle nouveau et ensemble nous deviendrons une tempête, une tempête de gauche qui rendra au peuple son droit , le droit qu’il n’aurai jamais du oublier celui de dire :  

NON

NON, nous ne vous laisserons pas nous dépouiller de nos salaires!

NON, nous ne vous laisserons pas nous voler notre énergie!

NON, nous ne sommes pas des vaches à laits! 

NON, nous ne vous laisserons pas priver nos enfants d’avenir!

C’est nous les travailleurs qui créons la richesse et sans travailleurs pas de richesse !

Camarades rejoignez se souffle nouveau, prenez votre carte de membre, entrez dans nos groupes de base, parlez du PTB autour de vous, faites des membres. 

Regarde Elio la gauche elle est ici, dans cette salle et demain dans la rue !

Face à toi et à ceux qui pensent que les travailleurs n’ont qu’a subir!

Il est temps de construire notre société socialiste camarades !

Celle que nous voulons pour nos enfants et pas celle que les capitalistes de droite ou de soit disant gauche veulent nous imposer.

Merci à tous et je vous souhaite encore une bonne soirée"


Gaëtan Lelong
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Les discours cédèrent la place au buffet froid, régalant nos convives dans une atmosphère festive à souhait, à la suite duquel on retrouva entre-autres un sketch organisé par de jeunes comédiens improvisés mais très prometteurs, ainsi que la traditionnelle soirée dansante animée par DJ MAXX.

C'est sûr, beaucoup y reviendront l'année prochaine!









mardi 14 mai 2013

Interpellation du PTB Mons pour un élargissement du service de bus gratuits "intramuros" au Grand Mons



CONSEIL COMMUNAL DU 13 MAI 2013.
Interpellation relative à l’élargissement du service de bus gratuits « intramuros » au Grand Mons

Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins et Conseillers,

Il y a quelques jours, nous apprenions via la presse qu’une partie de la majorité, en l’occurrence le groupe MR en la personne de Monsieur l’Echevin des Finances, remettait en cause la gratuité du service de bus intramuros de la Ville de Mons. Les raisons invoquées sont d’abord le coût jugé trop élevé (400.000 € par an) et ensuite l’objectif de départ qui n’est pas atteint à savoir moins de voitures dans le centre-ville.

Fort heureusement, cette remise en cause de la gratuité des bus intramuros n’a pas été suivie par le reste du Collège et nous nous en réjouissons. Il s’agissait bien là, d’une nouvelle tentative de vouloir faire des économies sur le dos des gens.

"Il s'agit de savoir où on place les priorités..."
Néanmoins, comme vous avez pu le lire dans notre programme communal, nous voulons aller plus loin en terme de mobilité. Nous demandons un élargissement de ce service gratuit au Grand Mons afin que tous les Montois puissent en bénéficier. Quand on habite Cuesmes, Flénu ou Ghlin par exemple, on paie les mêmes taxes que quand on habite Mons-Ville, on doit dès lors pouvoir bénéficier des mêmes services.
Nous pensons que cet élargissement au Grand Mons est possible et surtout nécessaire pour plusieurs raisons. Par exemple, cela permettrait de véhiculer gratuitement les Flénusiens qui voudraient se rendre à la piscine du Grand Large puisqu’on les a privés de leur piscine de proximité. Cela permettrait à tous les étudiants montois d’être sur le même pied d’égalité puisque les étudiants de l’HELHa et de l’UCL-Mons pourrait eux aussi bénéficier du service comme c’est le cas pour les autres étudiants. Cela permettrait également de renforcer la cohésion sociale entre les habitants du Grand-Mons puisqu’il serait financièrement plus facile de se déplacer et donc de participer aux différentes activités organisées dans les 19 communes. Enfin, dans le cadre de « Mons 2015 », sauf si la volonté du Collège est de tout concentrer dans le centre historique de Mons, étant donné qu’une activité majeure sera organisée dans chaque ancienne commune, il est primordial de permettre aux touristes de se déplacer gratuitement pour y accéder. On voit mal comment un touriste serait tenté de se rendre à Flénu pour une activité culturelle si il doit payer un transport. Ce ne sont là que quelques exemples qui démontrent l’importance de cet élargissement.

Intenable financièrement me direz-vous. Cela nous le contestons. Ce n’est pas une question de finances mais bien une question de choix politique sinon comment expliquer que Tallinn, la capitale de l’Estonie, une ville de 420.000 habitants, propose un transport public entièrement gratuit et qu’une ville comme Mons de 94.000 habitants ne puisse le faire ? Vous voyez bien qu’il s’agit de savoir où on place les priorités et nous pensons que permettre à tous les montois de se déplacer gratuitement est une priorité.

Quant à l’objectif qui ne serait pas atteint, c’est à dire moins de voiture dans le centre-ville, comprenez notre étonnement quant à la nature de l’objectif. Comme on constate aujourd’hui que la plupart du temps les bus intramuros sont littéralement bondés, c’est que le vrai objectif semble être atteint, à savoir répondre à la demande de mobilité des usagers. D’ailleurs, vous pouvez être certains que si vous élargissez l’offre de transport gratuit au Grand Mons, les bus ne seront pas vides car les Montois en ont bien besoin.

Pour terminer, nous espérons que cette interpellation aura le mérite d’ouvrir le débat non pas sur une suppression des bus intramuros gratuits, ce qui s’apparente pour nous à une régression sociale, mais plutôt à un élargissement géographique de l’offre. Quand on est une victime de la dégressivité des allocations de chômage, la possibilité se déplacer gratuitement prend tout son sens. Soyez-en bien conscients chers Collègues.

lundi 29 avril 2013