jeudi 26 décembre 2013

Interventions du PTB au Conseil Communal de Mons du 16 décembre 2013 + Sécurité routière des postiers à Ghlin....



COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil Communal du 16/12/2013

POINT 21 : CPAS – Budget général – services ordinaire et extraordinaire.
Exercice 2014 – Approbation.
John Beugnies, Conseiller Communal PTB à Mons
« La dualisation de la société est une réalité, plus de riches et plus de pauvres ». C’est une phrase que vous pouvez trouver à la page 21 de la note de politique générale du CPAS. C’est donc une réalité de considérer que le CPAS est et sera de plus en plus sollicité puisqu’au niveau fédéral et régional, on ne mène pas une politique au service des gens alors que l’austérité est le leitmotiv du gouvernement Di Rupo.
Dans ce contexte, il nous paraissait essentiel que la dotation de la Ville au CPAS soit plus importante qu’en 2013 et bien, pas du tout, elle est exactement la même. LE PTB pense qu’avec l'indexation des salaires des travailleurs du CPAS et l'augmentation inévitable des allocations sociales, ça revient pratiquement à une diminution de la dotation. Et ici, on ne vous parle même pas des 55.000 exclusions du chômage qui sont annoncées pour 2015 selon une étude de la FGTB, soit plus de 1000 Montois.
A cause de cela, afin de coller au plan de gestion, le CPAS décide de faire des économies notamment en ne remplaçant pas une partie du personnel sortant, ce qui aura pour conséquence une plus grande pression sur les travailleurs qui restent puisque la charge de travail supplémentaire due à ces non-remplacements sera supportée par ceux-ci. De plus, diminuer le volume d’emploi dans une ville où le taux de chômage est important ne nous paraît pas très judicieux.
D’autre part, nous pensons que ne pas inscrire au budget la cotisation de responsabilisation estimée à 700.000 € est une erreur et pourrait avoir l’effet d’une bombe à retardement pour ce budget.
Ensuite, nous regrettons qu’il n’y ait aucun investissement prévu pour la création de nouvelles crèches et ce, malgré l’augmentation de la population et l’explosion des demandes. Si vous voulez attirer des travailleurs à Mons, il faut prévoir des crèches supplémentaires dans l’entité, cela nous semble tellement évident.
Nous sommes en désaccord avec ce budget et nous voterons contre.
Enfin, malgré toutes ces considérations politiques, nous tenions à profiter de l’occasion pour féliciter tous les travailleurs du CPAS pour le formidable travail fourni dans des conditions pas toujours faciles. Leur dévouement est remarquable.

POINT 26 : Règlements fiscaux
Nous ne pouvons pas accepter l’augmentation de 1,46% de toute une série de taxes qui touchent directement les citoyens montois. Un exemple pour éviter d’être trop long, l’augmentation de la taxe sur les égouts qui est particulièrement mal venue puisque elle était déjà à la base très élevée. En comparaison  dans les communes qui pratiquent cette taxe, pour une famille à Frameries c’est 30 €/an et à Quaregnon c’est 25 €/an. Ici on arrive 66 €/an. C’est beaucoup trop et cela ne se justifie pas. Nous allons voter contre ce point sauf pour les points 26 l et 26 s (taxes agences bancaires et pylône GSM).

POINT 34 : Budget général des recettes et des dépenses pour l’exercice 2014
Nous n’allons pas voter ce budget pour plusieurs raisons :
- Il y a d’abord l’augmentation de certaines taxes qui touchent directement les gens dont nous avons déjà parlé aujourd’hui.
- Ensuite, nous déplorons le manque de volonté affichée dans le budget en termes de création de logements publics. On nous annonce le chiffre de 202 nouveaux logements potentiels. Or, ce chiffre n’est pas exact puisque dans ces 202 logements, 171 concerne le domaine d’Epinlieu où il ne s’agit pas de création de nouveaux logements mais de remplacement de logements existants. C’est donc une opération nulle en termes de création. Bref, on pourrait potentiellement compter sur la création de 31 nouveaux logements. C’est beaucoup trop peu quand on sait que la population augmente considérablement.
- D’autre part, nous ne pouvons que regretter la non-augmentation de la dotation au CPAS malgré l’augmentation constante de l’aide sociale à allouer et du rôle de réinsertion sociale que joue ce dernier. Qu’on ne nous dise pas qu’on en n’a pas les moyens car si on est capable de consacrer 2572000 € pour un achat de terrain stratégique au Grand Large pour Mons 2015, on devrait être capable d’augmenter cette dotation au CPAS. C’est une question de choix politique qui n’est pas très à gauche, c’est le moins que l’on puisse dire.
- Nous constatons également qu’une bonne partie des investissements en termes de travaux d’amélioration des voiries et des trottoirs se concentre de nouveau dans le centre de Mons. Or, que l’on habite Mons ou une des anciennes communes faisant partie du Grand Mons, les taxes à payer par les habitants sont les mêmes et dès lors il nous paraît logique que tous les Montois puissent bénéficier des mêmes investissements.
- En termes d’emploi, le collège se targue d’une diminution du taux de chômage en 9 ans de 2,6% avec un taux actuel de 22,2%. Premièrement, nous pensons qu’il n’y a pas de quoi être fier de ce bilan puisque c’est un des taux les plus élevés de Belgique et deuxièmement, nous tenions à rappeler que la baisse du taux de chômage ne correspond pas nécessairement à la création de nouveaux emplois. Au contraire, nous pensons qu’il résulte surtout à ce jour du nombre croissant d’exclusions du chômage. D’ailleurs, si rien ne change d’ici-là, nous vous prédisons une baisse supplémentaire du taux de chômage en janvier 2015 lorsqu’un millier de Montois viendront frapper à la porte du CPAS. D’autre part, nous croyons que la venue d’Ikea à Mons n’est pas un gage de création massive d’emploi. On parle ici de 650 nouveaux emplois. En réalité, il s’agira surtout de transfert d’emploi puisque de nombreuses plus petites enseignes dans la région de Mons-Borinage fermeront leurs portes à court terme. Le secteur Horeca va également souffrir de la venue d’Ikea. On voit mal comment dans les snacks de la région, on peut rivaliser avec un poulet-frites sauce champignon à 5 €. Aujourd’hui, les commerces du centre-ville souffrent à cause du centre commercial des Grand-Prés, ce n’est qu’un aperçu de ce qui va se passer avec l’arrivée d’Ikea. Nous avons déjà entendu ce discours qui dit : « Ikea plutôt chez nous qu’ailleurs ». Dire ça, c’est accepter cette concurrence entre les grandes villes pour attirer des enseignes et autres investisseurs. Mais une oublie une chose essentielle, c’est que là où une ville s’enrichi, une autre ville s’appauvrit. C’est une vision très libérale de la société, pas une vision solidaire. Selon nous, l’emploi le plus sûr, c’est celui qui existe déjà, or qu’en est-il de la sauvegarde de l’emploi public ? La ville ne procède pas à bon nombre de remplacements des départs naturels avec pour conséquence une plus forte pression sur ceux qui restent et un moins bon service rendu à la population. Ce n’est pas cette politique qui permettra de désengorger les salles d’attentes de l’administration communale. Faire que croire que cela va mieux fonctionner avec moins de personnel nous semble peu crédible.
- Concernant la gestion des déchets, la volonté de la majorité lors de la déclaration de politique générale de 2013 d’organiser un ramassage annuel gratuit des objets encombrants en porte à porte a tout bonnement disparu. C’était pourtant un point du programme de la majorité lors des élections communales. Tout le monde n’a pas de voiture ou la force physique de transporter ces objets encombrants. Pensons par exemple aux personnes âgées.
-  Enfin pour terminer et dans un cadre plus large, le PTB déplore le manque de moyens croissant de la ville de Mons dû aux décisions prises au niveau de l'autorité de tutelle régionale et fédérale. Plutôt que d'opposer de plus en plus les communes entre elles pour savoir qui aura combien, nous plaidons pour un refinancement urgent du fonds des communes. Mons doit prendre sa place dans cette contestation des communes. Nous demandons aux autorités de la ville de Mons de prendre une initiative en ce sens envers toutes les autres communes. Merci.

POINT 47 : Site de l’ancien Athénée de Jemappes, rue des Représentants n°40, lancement d’une opération de revitalisation urbaine et appel à projets
Nous n’allons évidemment pas voter contre cette opération de revitalisation urbaine étant donné le chancre qu’est devenu l’ancien Athénée de Jemappes. Toutefois, nous regrettons qu’on ait attendu aussi longtemps et surtout nous regrettons qu’une fois de plus, on ne profite pas de l’occasion pour créer des logements publics. De nouveau, on fait appel à des promoteurs privés, c’est vraiment dommage.
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Quelques nouvelles. Après l'action menée par le PTB lors de l'inauguration du Centre Mail de bpost à Ghlin, John Beugnies, conseiller communal du PTB, est intervenu au Conseil communal de Mons lundi dernier, 16 décembre.

Vous trouvez ci-dessous ce qu'il a dit, ainsi que la réponse du Bourgmestre Nicolas Martin. Nous ne pouvons qu'espérer qu'il tiendra parole. Nous vous tiendrons informés en ne manquerons pas de le lui rappeler, ensemble avec vous. 

Notre action a trouvé aussi un écho dans la Dernière Heure, la Province, à TéléMB, et dans Trends (repris de l'agence Belga). L'article dans Trends mentionne :

Une délégation du PTB était présente vendredi à l'entrée du nouveau centre pour attirer l'attention des autorités sur les problèmes de sécurité des postiers travaillant au centre, notamment en matière de déplacement en vélo au coeur du zoning industriel en direction du centre urbain montois. (Belga)
CONSEIL COMMUNAL DU 16 DÉCEMBRE 2013.

Interpellation relative aux problèmes de sécurité routière autour du nouveau Centre Mail Bpost dans le zoning de Ghlin.

(Rappel de cette lettre soumise au Conseil Communal, suit la réponse de Mr Nicolas Martin) 

Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins et Conseillers,

Lorsque je vous lirai cette interpellation, l’inauguration en grande pompe du tout nouveau Centre Mail de Bpost dans le zoning de Ghlin aura eu lieu. Nous profitons de l’occasion pour attirer votre attention sur les problèmes de sécurité routière pour les travailleurs dans le zoning de Ghlin-Baudour en général, et plus particulièrement pour les postiers travaillant au Centre Mail.

En effet, l’absence de piste cyclable sur ce tronçon de la Route de Wallonie qui doit être utilisé tous les jours par les postiers en vélomoteur pose un problème évident de sécurité, notamment à cause du trafic dense des poids lourds qui malheureusement ne respectent pas systématiquement les limites de vitesse. Une limitation des vitesses s'impose à cet endroit, avec par exemple un îlot directionnel comme il y en a un pour l’hippodrome. En plus de l’installation, soit de panneaux « Attention, sortie de véhicules postaux et vélomoteurs » comme il en existe pour les camions, soit de triangles rouges clignotant à l’arrivée de véhicules.

Par ailleurs, pour les piétons, utilisateurs des transports en commun pour se rendre à leur travail, il convient de prévoir des passages pour piétons. Concernant la rue de l’Orbette, la nécessité s’impose de la réparer et d’y aménager des trottoirs ainsi que des fossés afin de faire écouler l’eau et la boue. Sans parler de l’état exécrable des autres rues du parcours à emprunter par un grand nombre des travailleurs du zoning comme la rue de Baudour, la rue de la Libération, la rue de Mons. Ajoutez à tout cela un mauvais éclairage général et la présence régulière de brouillard à cause du canal, vous avez là tous les ingrédients pour qu’à brève échéance un drame arrive.

Compte tenu que le gouvernement, à travers l’Etat belge, est toujours l’actionnaire majoritaire de Bpost, nous aurions pu espérer que les partis de la majorité gouvernementale auraient fait le nécessaire pour faire respecter les principes élémentaires de sécurité pour ses travailleurs. Force est de constater que ce n’est à ce jour pas le cas.

Comme parti des travailleurs, notre principale préoccupation est la santé et la sécurité de ceux-ci. C’est la raison pour laquelle, le PTB demande que la Ville de Mons intervienne pour les matières dont elle est compétente mais aussi auprès de la Région Wallonne pour qu’on sécurise au plus vite tout le secteur concerné. Surtout, n’attendons pas qu’il y ait des accidents graves ou des morts avant de prendre les mesures nécessaires.

D’avance, merci.
John BEUGNIES
Conseiller communal PTB
E-mail : john.beugnies@yahoo.fr



Réponse de Nicolas Martin :


Conseil communal du 16 décembre 2O13
Interpellation de John BEUGNIES (PTB) sur les problèmes de
sécurité routière autour du nouveau Centre Mail BPost


Je partage bien entendu votre préoccupation pour les questions de sécurité routière pour les travailleurs dans le zoning de Ghlin-Baudour, et plus
particulièrement pour les postiers travaillant au Centre Mail.
Néanmoins, comme vous Ie signalez vous-même très justement, les deux aménagements auxquels vous faites référence ne relèvent pas de la compétence
des autorités communales :
-  Le tronçon de la Route de Wallonie, ainsi que la Rue de Baudour, Rue de Mons et de la Libération (N50) relèvent de la Région wallonne
-  Et la Rue perpendiculaire à la Rue de l'Orbette (qui porte actuellement le même nom) et qui dessert le nouveau tri postal de BPost relève de
la compétence de l'IDEA.
Cela n'empêche pas, bien sûr, que nous nous sommes d'ores et déjà préoccupés de cette question et avons relayé nos inquiétudes quant à la sécurité routière
auprès des institutions directement concernées.
Ainsi, pour la Route de Wallonie, les services techniques de la Ville de Mons ont soulevé les problèmes de sécurité liés à la future utilisation de la caserne
Dubuy lors de l'avant-dernière réunion CPSR. Des aménagements de sécurité sont notamment prévus entre la rue du Blanc Chemin et l'Hippodrome.
Par ailleurs une étude sera bientôt engagée pour réfectionner l'axe routier qui traverse Ghlin : ce dossier a également été évoqué lors de la dernière CPSR.
Je ne manquerai pas de vous transmettre le courrier envoyé à la direction des routes du SPW afin de vous tenir informés des démarches entreprises par la Ville
de Mons.
Quant à nouvelle voirie qui est perpendiculaire à la Rue de l'Orbette et qui dessert le nouveau tri postal de BPost ainsi que le complexe H&M, il s'agit d'une
voirie créée par l'intercommunale LD.E.A. Cette nouvelle voirie sera rétrocédée à la Ville de Mons mais la réception provisoire n'est pas validée à ce jour car
l'intercommunale LD.E.A. a émis des points à corriger à son entrepreneur. Cette voie est donc toujours à l'intercommunale I.D.E.A, et porte la dénomination
<< Rue de l'Orbette >> également dixit DC du Collège communal du 29/t2/20L2.
Là aussi, nous ne manquerons pas de tenir le Conseil communal informé des suites de nos contacts avec I'IDEA.




vendredi 20 décembre 2013

Appel à tous les progressistes de Mons pour soutenir les familles afghanes.



Ce dimanche 22 décembre prochain vers 16H00, des réfugiés venant d'Afghanistan arriveront dans la ville de Mons afin de rencontrer les habitants et les mandataires politiques pour dénoncer la situation qu'ils vivent depuis des mois. Cela fait des mois qu'ils logent à Bruxelles dans des conditions inhumaines, uniquement grâce à la solidarité des habitants. Parmi eux, il y a 25 enfants entre 6 mois et 16 ans. Ils quittent un pays qui sombre dans la violence et la guerre.

L'initiative est soutenue par une plate-forme de 60 organisations. Au départ de la marche sera présent le cinéaste Nabil Ben Yadir (film « La Marche »).

Tout cela met en lumière la politique inhumaine du gouvernement Di Rupo, et plus particulièrement de la ministre Maggie De Block.

Pourtant, la Belgique est bien présente en Afghanistan, avec 193 soldats et 6 avions de chasse F16. En 12 ans de guerre, plus de 200 000 victimes civiles sont tombées. La situation des femmes est dramatique. La présence belge coûte 120 millions d'euros par an. Un seul vol de F16 coûte 31 250€. Comble du cynisme, au même moment, la Belgique a supprimé 7000 places d'accueil en économisant 85 millions d'euros. Notre gouvernement a participé à créer le problème des réfugiés de guerre, mais refuse d'assurer sa part de responsabilité dans l'accueil des migrants. Pourtant, la plus grande partie des migrants Afghans se retrouvent dans les pays limitrophes, beaucoup plus pauvres que la Belgique ! 1,9 million sont au Pakistan et 935 000 en Iran.

Comme conseiller communal pour le PTB à Mons, je lance un appel à tous les progressistes à venir les soutenir lorsque qu'ils seront reçus par les autorités au CPAS de Mons. Nous appelons également les habitants à la solidarité. Soyons à la hauteur de la solidarité qui se manifeste à Bruxelles.

John Beugnies, Conseiller Communal PTB à Mons

Arrivée de la marche des Afghans à Mons ce dimanche 22 décembre : accueillons-les chaleureusement !



Ce dimanche, des Afghans qui se battent depuis des mois pour obtenir un droit de séjour, arrivent à Mons au terme d'une marche de trois jours. Ils sont plus de 200 à marcher !
Le PTB appuie cette initiative et aidera à accueillir les marcheurs.
 
Comme vous le verrez ci-dessous, les camarades de La Louvière les accueillent demain samedi. Et à Mons, plusieurs progressistes appellent à la solidarité (voir ci-dessous aussi). Le PTB s'y joint. La FGTB et la CSC appellent également à la solidarité.

Concrètement, que pouvez-vous faire ?

- Participer à la marche des Afghans durant la dernière heure. RV à 15h au Carrefour Rue de l'Hôpital et Chée du Roeulx.
- Apporter de la soupe, des pizzas ou autres repas-maison. Pour cela, il faut apporter les repas à 13h à la cuisine du Hôme Bouzanton (à côté du CPAS), Rue de Bouzanton à Mons, qui se chargera de servir les Afghans.

A très bientôt,

l'équipe du PTB Mons-Borinage
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Appel du conseiller communal PTB Antoine Hermant à tous les progressistes de La Louvière pour soutenir les familles afghanes et la famille française menacées d'expulsion

Ce samedi 21 décembre prochain, fin d'après-midi, des réfugiés venant d'Afghanistan passeront par la ville de La Louvière afin de rencontrer les habitants et les mandataires politiques pour dénoncer la situation qu'ils vivent depuis des mois. Cela fait des mois qu'ils logent à Bruxelles dans des conditions inhumaines, uniquement grâce à la solidarité des habitants. Parmi eux, il y a 25 enfants entre 6 mois et 16 ans. Ils quittent un pays qui sombre dans la violence et la guerre.
L'initiative est soutenue par une plate-forme de 60 organisations. Au départ de la marche sera présent le cinéaste Nabil Ben Yadir (film « La Marche »). L'artiste Freddy Tougaux sera présent pour les accueillir à La Louvière.
Leur visite coïncide avec le sort de la famille de Mme Chauvin à La Louvière victime de la même politique inhumaine. Un ordre de quitter le territoire a été prononcé contre cette famille, qui se retrouvera sans argent et qui pourra expulsée à tout moment à la frontière française, sans argent ni logement, à partir du 20 décembre prochaine, à la veille de Noël...
Ces deux cas mettent en lumière la politique inhumaine du gouvernement Di Rupo, et plus particulièrement de la ministre Maggie De Block.
Pourtant, la Belgique est bien présente en Afghanistan, avec 193 soldats et 6 avions de chasse F16. En 12 ans de guerre, plus de 200 000 victimes civiles sont tombées. La situation des femmes est dramatique. La présence belge coûte 120 millions d'euros par an. Un seul vol de F16 coûte 31 250€. Comble du cynisme, au même moment, la Belgique a supprimé 7000 places d'accueil en économisant 85 millions d'euros. Notre gouvernement a participé à créer le problème des réfugiés de guerre, mais refuse d'assurer sa part de responsabilité dans l'accueil des migrants. Pourtant, la plus grande partie des migrants Afghans se retrouvent dans les pays limitrophes, beaucoup plus pauvres que la Belgique ! 1,9 million sont au Pakistan et 935 000 en Iran1.
Comme conseiller communal pour le PTB à La Louvière, je lance un appel à tous les progressistes à venir les soutenir à la salle La Braise, 65 rue de Bouvy à La Louvière. Ils arriveront entre 16h et 17h ce samedi 21 décembre prochain. Nous appelons également les habitants à la solidarité. Soyons à la hauteur de la solidarité qui se manifeste à Bruxelles. Ceux qui le peuvent, pourront apporter de quoi manger. Voici les coordonnées de l'organisatrice : Anne Löwenthal : 0471/68.39.96.
Vous trouverez également en annexe de cette lettre la motion introduite par Ecolo au conseil communal d'Ixelles et par le PTB aux conseils communaux de Schaerbeek et Molenbeek. Vous trouverez également la question orale d'actualité introduite au conseil communal de La Louvière par le PTB.
Infos : Antoine Hermant, président du PTB-La Louvière, 0487/137.133, antoine.hermant@gmail.com


jeudi 19 décembre 2013

"PREMIERE A GAUCHE", le livre de Raoul Hedebouw, "Une bouffée d'oxygène pour montrer qu'un autre monde est possible"

Très certainement un futur best-seller
Jeudi 12 décembre, plus de 650 personnes se sont entassées dans la salle Le Manège, à la caserne Fonck, Liège, pour assister à une soirée qui sera rythmée par des interventions diverses, émues, enthousiastes et amusantes, entrecoupées d'intermèdes musicaux toujours marqués par la critique sociale et l'appel à la lutte. Au centre de la soirée, Première à gauche, le nouveau livre d'entretien de Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB.  (Lire l'article sur le site du PTB, ICI)
A Mons, Raoul viendra nous présenter son livre le jeudi 23 janvier, à la salle CALVA de Cuesmes, à l'initiative des éditions ADEN, en collaboration avec le PTB, des organisations syndicales et bien d'autres. L'annonce officielle sera faite prochainement sur ce blog.

Dès maintenant, il est possible de se procurer le livre de Raoul Hedebouw, au prix de 12€, soit directement auprès du secrétariat du PTB à Jemappes (voir horaires des permanences ci-contre), soit en commandant sur le net au PTB shop (cliquez ICI), et aussi dans les librairies.

Au dos du livre, on peut lire:
" Le succès du PTB (Parti du Travail de Belgique) aux dernières élections locales a projeté ce parti de gauche et son porte-parole, Raoul Hedebouw, à l'avant-plan de la scène politico-médiatique. De quelle étoffe est-il tissé, ce trentenaire sympathique, et quelles sont les convictions de son parti? A travers une série d'entretiens et dans le style décontracté qu'on lui connait, Raoul Hedebouw fait la lumière sur cette nouvelle force émergente, à gauche de l'échiquier politique belge.
Du Congo aux quartiers nord de Liège, en passant par la sidérurgie, l'injustice fiscale, l'enseignement, les services publics, l'Europe, le Che, la démocratie et ses grandes questions environnementales, Raoul Hedebouw trace dans cet ouvrage les contours d'une gauche décomplexée.
"

Extrait choisi:
"…C'est l'augmentation de la productivité, et non pas les délocalisations ou la concurrence étrangère, qui est le principal facteur de destruction de l'emploi.
Le chômage vient de là. Et il faut rappeler que le chômage est très important pour le patronat. Cette fameuse "armée de réserve" met une pression sur les salaires. Les salaires sont fixés par la loi de l'offre et de la demande. C'est comme le mazout. Plus les gens ont besoin de mazout, plus la demande augmente, plus le prix grimpe. Et, donc, moins on a besoin de mazout, plus son prix diminue. Bref, plus vous avez besoin de quelque chose, plus cette chose est chère. Sous le capitalisme, çà marche comme çà. Eh bien, le boulot, c'est pareil, et les salaires aussi. Plus il y a sur le marché des gens qui offrent leurs services, leur travail, plus la valeur de la "marchandise" travail diminue; et moins il y a d'offre sur le marché, moins il y a de chômeurs, plus la valeur de cette marchandise appelée "force de travail" augmente. C'est ce que la FEB appelle le "stress salarial". Cette loi économique élémentaire n'est bien sûr pas expliquée aux travailleurs, mais c'est une loi de l'économie: plus il y a de chômeurs qui cherchent du boulot, plus ils sont prêts à accepter n'importe lequel, plus ils sont prêts à brader les salaires, plus le salaire des travailleurs actifs va diminuer. Et, d'ailleurs, si le mouvement ouvrier s'est battu pour obtenir l'instauration des allocations de chômage, ce n'était pas uniquement pour aider les sans-emploi dans le besoin, mais aussi pour éviter que les travailleurs victimes du système qui se retrouvaient au chômage ne bradent les prix. Il est donc de notre devoir de créer cette solidarité entre les actifs et les non-actifs qui, tous, sont des travailleurs. ….
"

Avec les fêtes de fin d'année, nous vous souhaitons une excellente lecture.

mercredi 11 décembre 2013

Communiqué de presse PTB Poste Mons



A l’occasion de l’inauguration du nouveau Centre Mail de bpost à Ghlin, le PTB Mons
Borinage tient à attirer l’attention des autorités communales, de la Région wallonne et de la Direction de bpost sur les problèmes de sécurité dans le zoning de Ghlin-Baudour en général, et plus particulièrement pour les postiers travaillant au Centre Mail.

Concernant la Route de Wallonie et les rues environnantes, la situation est différente de celle de 2010. Depuis 3 ans, 2 nouvelles entreprises se sont installées dans le Zoning avec un important charroi de camions : H&M et la Caisserie Maton. Aujourd’hui bpost s’y est ajouté, et l’entreprise de matériaux Storez s’installera également ici. La Route de Wallonie sera donc plus chargée encore. Autant de travailleurs viennent donc s’ajouter et devront y circuler. De là, la nécessité de prendre des mesures de sécurité.

Concernant le cas précis des postiers, des travailleurs signalent l’absence de piste cyclable sur le tronçon de la Route de Wallonie, qui doit être utilisé tous les jours par les vélomoteurs de bpost. Alors qu’il y en a ailleurs sur plusieurs tronçons de la Route. Ajoutez à cela un mauvais éclairage général et la présence régulière de brouillard à cause du canal, vous avez là tous les ingrédients pour qu’à brève échéance un drame arrive. Notamment à cause du trafic dense des poids lourds qui malheureusement ne respectent pas toujours les limites de vitesse. Une limitation des vitesses s'impose à cet endroit, avec par exemple un îlot directionnel comme il y en a un pour l’hippodrome. En plus de l’installation, soit de panneaux « Attention, sortie de véhicules postaux et vélomoteurs » comme il en existe pour les camions, soit de triangles rouges clignotant à l’arrivée de véhicules. 

Pour les piétons, utilisateurs des transports en commun pour se rendre à leur travail, il convient d'y prévoir des passages pour piétons. 

Par ailleurs, concernant la rue de l’Orbette, la nécessité s’impose de la réparer et d’y aménager des trottoirs ainsi que des fossés afin de faire écouler l’eau et la boue. Sans parler de l’état exécrable des autres rues du parcours à emprunter par un grand nombre des travailleurs du zoning, comme la Rue de Baudour, la Rue de la Libération, la Rue de Mons, et qui devraient être aménagés.

Le PTB Mons-Borinage s’inquiète du manque de souci de la Direction de bpost sur cette question. Nous savions déjà qu’au sein du Conseil d’Administration de bpost, les actionnaires privés imposent leurs objectifs de rentabilité et de marge bénéficiaire. Mais pas au point de négliger leur devoir d’employeur concernant la sécurité et la santé des travailleurs. Compte tenu que le gouvernement, à travers l’Etat belge, est toujours l’actionnaire majoritaire de bpost, nous aurions pu espérer que les partis de la majorité gouvernementale auraient fait le nécessaire pour faire respecter ces principes élémentaires. Nous constatons qu’il est nécessaire de passer par des actions médiatiques pour mettre la pression. Pas si étonnant peut-être, quand on apprend que l'actionnaire privé principal, CVC Capital Partners, quitte bpost après 8 ans, après y avoir empoché près de 2 milliards d'€, un rendement de plus de 300 % sur son investissement initial. Ce sont les usagers et les postiers qui ont payé la facture !

Le PTB Mons-Borinage conclut qu’il vaut mieux prévenir que guérir. N’attendons pas qu’il y ait des accidents graves ou des morts avant de prendre les mesures nécessaires.

Pour le PTB Mons Borinage,

Thérèse Michels, factrice retraitée, michelsthrse@gmail.com - 0473/ 93.97.51
John Beugnies, Conseiller communal à Mons, john.beugnies@yahoo.fr - 0474/ 70.40.77
Gaetan Lelong, Président du PTB Mons Borinage. gaetanptb@gmail.com - 0475/ 22.34.60

jeudi 28 novembre 2013

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil Communal du 18/11/2013

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil Communal du 18/11/2013 

John Beugnies
POINT 48 : Acquisition des parcelles sises à Mons, Grand Large, cadastrées section A n° 27R et 27X, appartenant aux Ets Gobert pour y aménager en outre un parking de délestage pour 2015. 
Nous avons voté contre cette acquisition car si on fait une simple division du montant d’achat à savoir 2.572.000 € par la superficie total de 15588 m², on arrive à un prix moyen de 165 €/m² pour l’aménagement d’un parking de délestage pour 2015. C’est quatre fois le prix moyen du terrain à bâtir à Mons selon les statistiques gouvernementales. Bien sûr, on ne remet pas en cause l’expertise qui a été faite quant à la valeur des terrains puisqu’il y a des bureaux climatisés, une salle d’expo, des hangars, des zones de stockage et même une bascule mais on n’a pas besoin de ça pour un parking de délestage. Ce qu’on remet donc en cause, c’est le choix de ce terrain. C’est beaucoup trop cher selon nous, d’autant plus qu’on ne connaît pas encore le coût des futurs aménagements pour ce futur parking. Au point 54, on va devoir voter l’acquisition de plus ou moins la même superficie pour une extension du centre des congrès au prix de 6 €/m² et ici c’est 165 €/m². 
Il nous a été répondu que notre calcul était simpliste, qu’il s’agissait d’un achat stratégique et qu’il n’y aurait pas qu’un parking. 
Finalement nous nous sommes rendu compte que le collège ne savait pas encore vraiment ce qui serait fait sur ce terrain. Nous nous posons d’autres questions quant au financement de cette grosse dépense dans le contexte actuel et de l’après Mons 2015… 

CONSEIL COMMUNAL DU 18 NOVEMBRE 2013. 
Interpellation relative au manque de place dans les crèches de l’entité de Mons. 

Monsieur le Bourgmestre, 
Mesdames et Messieurs les Echevins et Conseillers, 

« Mons : trouver une place dans une crèche est de plus en plus difficile » tel était le titre d’un article de presse qui voulait mettre en avant les difficultés qu’ont les travailleurs du Grand Mons pour obtenir ce service. 
Celles et ceux qui ont des enfants ont fait l'expérience de ces carences : concilier le travail (ou la recherche d'emploi) et l'éducation, la garde ou l'accueil de ses enfants ne se fait pas sans difficultés. Les entreprises demandent de plus en plus de flexibilité avec des horaires de plus en plus variables. Et ceci, alors que les places d'accueil pour la petite enfance sont faibles. 
Actuellement, les crèches publiques ne représentent qu’un tiers des places disponibles, c’est trop peu selon nous et pourtant il y a urgence. C’est pourquoi, nous vous demandons de tout faire pour augmenter l’offre de places au sein des crèches de la Ville et du CPAS. 
Voici quelques pistes que le PTB veut vous soumettre : 
- D’abord, l’excellente initiative proposée lors de la déclaration de politique générale de la Ville de créer au sein de la nouvelle gare une nouvelle crèche ne doit pas attendre 2018 pour être réalisée et surtout doit proposer plus que les 36 places annoncées initialement. Elle doit aussi être financièrement accessible à tous. Il reste cependant un souci de taille car on ne sait pas encore quand cette gare sera réellement opérationnelle. La gare Calatrava de Liège en est un bon exemple puisqu’il a fallu 9 ans de travaux pour qu’elle soit enfin inaugurée. Dès lors, nous pensons qu’il serait opportun d’utiliser également d’autres bâtiments appartenant à la Ville ou au CPAS à Mons et dans le Grand Mons pour y ouvrir des crèches. 
- Ensuite, nous pensons qu’il est nécessaire d’élargir les heures d’ouverture des crèches. Le PTB demande l'extension des horaires de 5 h à 21 h pour au moins 25 % des lits. En effet, les pouvoirs publics doivent adapter l'offre des crèches à la flexibilité accrue demandée par une grande partie du patronat. De plus en plus, il est demandé aux travailleurs de prester des heures supplémentaires, de travailler en horaire coupé ou en équipe. Cette flexibilité subie ne doit pas retomber sur les épaules des parents. 
- Enfin, nous proposons également que la Ville consacre un peu moins d’argent pour Mons 2015 et un peu plus pour ses travailleurs dans le besoin. En ces temps difficiles, ce serait un comble pour un travailleur de devoir louper un emploi faute de place dans les crèches. 
Merci de nous faire part de vos propositions ou à tout le moins de vos intentions. 

Mes commentaires à propos de cette interpellation: 
- La majorité a reconnu que Mons était en dessous de la moyenne en région wallonne en terme d'offre dans les crèches publiques (23 % contre 28% en moyenne). Elle a cependant fait remarquer les dépenses importantes qu'engendreraient nos demandes et elle privilégie d'autres pistes que la création de nouvelles crèches à savoir l'accueil en prégardiennat ou via des accueillants d'enfant conventionnés. 
- Nous avons répondu que concernant la création de nouvelles crèches, il fallait faire un choix politique et non pas un choix économique. 
Nous avons également attiré l'attention sur le statut des accueillants d'enfant qui n'ont pas un statut classique de salarié. Ils n'ont par exemple pas de congés payés et si les parents décident en dernière minute de ne pas déposer leur enfant, ils n'ont aucunes indemnités. Du coup, les accueillants d'enfant ne se bousculent pas au portillon. Si on veut changer les choses, ils doivent avoir un statut classique de salarié selon nous.

John BEUGNIES 
Conseiller communal PTB à Mons