mercredi 23 octobre 2013

Les interventions du PTB à Mons - Conseils de: Police, CPAS, Commune.

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil de police du 14/10/2013:
John Beugnies,
Conseiller Communal PTB à Mons

Divers points à l’ordre du jour concernaient l’achat de matériel de « maintien de l’ordre » pour la zone de police de Mons-Quévy. Il s’agissait de casques, boucliers, matraques et masques à gaz, etc… Le PTB a été le seul parti à voter contre ces achats. Rien d'étonnant, qui est dans la rue aux côtés des travailleurs en lutte ? On n'est pas fou, on a pas envie de se faire gazer ou matraquer... D’autre part, cela pose question : équiper une zone de police de matériel anti-émeute signifie-t-il qu’on anticipe sur la possibilité de débordements dus à la politique d’austérité actuelle ?
 

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil C.P.A.S. du 14/10/2013
 

POINT 2 : Présentation de la nouvelle réglementation des allocations d'insertion au 01/11/2012
Des responsables de l’ONEm ont exposé aux conseillers cette nouvelle réglementation.  Notre réaction : « Admettre que la limitation à 36 mois pour les allocations d’insertion va engendrer au 1-01-2015 un afflux de travailleurs vers le CPAS, c’est admettre qu’il n’y a pas de travail pour tout le monde car on ne va pas au CPAS de gaieté de cœur. Ce sont clairement les jeunes – qui souffrent déjà du taux de chômage le plus élevé – qui sont particulièrement attaqués par cette mesure. Bref, le message donné au jeune travailleur c’est : on a pas de travail pour toi mais on te punit quand-même. C’est totalement inacceptable.  De plus, à cause de cette réforme antisociale, nous nous demandons comment le CPAS fait-il et va-t-il faire face à l'afflux des personnes qui viennent chaque jour et qui risquent d'arriver en masse en janvier 2015 ? Et ce, surtout dans un contexte où les moyens communaux sont encore plus limités». Nous n’avons pas eu de réponse claire à cette question…
 

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil Communal du 14/10/2013
 

POINT 10 : Marché de services relatif à l’exploitation du futur Centre de Congrès à Mons. Désignation et approbation du contrat-cadre d’exploitation.
Dans le contrat-cadre, on parle de redevances versées à la RCA par la société privée Artexis qui sera gestionnaire du futur Centre de Congrès et ce notamment en fonction du chiffre d’affaires. Notre question était de savoir ce qu’il arriverait si la société Artexis réalisait des pertes, seraient-elles bien assumées par Artexis ou la RCA devrait-elle intervenir ? Il nous a été confirmé que seule la société privée assumerait les pertes. C’est une bonne chose pour la Ville quand on sait que la plupart des centres de congrès en Europe sont déficitaires. Mais, comme on sait également qu’une société privée veut faire des bénéfices, est-ce une bonne chose pour les futurs utilisateurs du Centre de Congrès ? Rien n’est moins sûr…
 

POINT 23 : Comptes annuels 2012. Notre réaction : « Nous aurions voulu faire une constatation : on peut lire dans les conclusions que l’écart de 3,610 m€ du résultat de compte par rapport aux projections du « Plan de Gestion » de 2010 est dû notamment à la suppression des dividendes dans le cadre du refinancement du Holding Communal. Nous avons calculé que la recapitalisation de Dexia en 2009 ainsi que la perte de dividendes entre 2008 et 2011 a coûté au total à la Ville de Mons 38.425.244 €. Il est évident que la Ville de Mons n’est pas responsable de cette situation mais en est la victime. Les vrais responsables selon le PTB sont ceux qui ont décidé de privatiser le Crédit Communal en 1996. 15 ans, plus tard, c’était la catastrophe que l’on connait. Les responsables de l’époque dont le ministre des entreprises publiques ont contribué à l’appauvrissement des communes dont la Ville de Mons. C’est pourquoi nous profitons de l’occasion pour plaider à nouveau pour que l’argent public serve à la création d’une vraie banque publique, une banque où les économies des gens sont à l’abri. Les communes ont besoin d’une banque publique en Belgique qui permettrait de mener une vraie politique de crédit dans l’intérêt de la population et pas d’une banque privée qui ne cherche que le bénéfice à n’importe quel prix et à n’importe quel risque ». Suite à cette intervention, nos chiffres ont été mis en doute par le Bourgmestre ff et l’Echevin des Finances. Nous leur avons proposé de leur faire parvenir ces chiffres (chose faite aujourd’hui et nous attendons toujours leurs réactions) et avons rappelé la promesse faite il y a quelques mois de la part de l’Echevin des finances de nous fournir des chiffres concernant le ramassage des immondices (on attend toujours).
 

POINT 115 : Ancrage communal du logement 2014-2016.
Au domaine d’Epinlieu, 171 logements seront démolis puis reconstruits. Nous nous inquiétons surtout du sort des locataires. Quelles sont les garanties de relogement pendant les travaux ? Ils nous a fallu poser plusieurs fois la question sur ces garanties de relogement et finalement, il nous a été assuré qu’aucun locataire ne serait à la rue. Mais voulions absolument l’entendre dire. Quant au nombre de logements publics, il reste clairement insuffisant (10% sur le territoire montois).
 

Interpellations ECOLO et PS sur les SAC, intervention PTB :
« Ce n’est probablement pas un scoop mais nous nous démarquons des autres formations politiques autour de cette table car le PTB est tout bonnement contre le principe même des sanctions administratives communales qu’il juge arbitraires. Pourquoi ? D’abord parce que la commune est juge et partie : c’est la commune qui décide que tel ou tel comportement est à sanctionner, c’est la commune qui détermine le montant de la sanction et c’est la commune qui encaisse. Cela est inacceptable dans un état de droit. De plus, nous savons tous que les communes ont besoin d’argent. Or, plus les communes sanctionnent, plus l’argent rentre dans les caisses. Pour le peu que les agents sanctionnateurs ressentent une certaine pression de leur hiérarchie ou pire, aient des quotas d’amendes SAC à atteindre, il ne faut pas s’étonner que dans certaines communes, des citoyens soient sanctionnés pour une bataille de boules de neige, pour des lancers de confettis, pour s’être assis sur le dossier d’un banc ou encore pour avoir tout simplement participé à un rassemblement citoyen de résistance. C’est pourquoi nous appelons à la désobéissance civile et invitons les citoyens qui seraient injustement sanctionnés à résister. Nous avons lancé pour ce faire une ligne d’aide et de soutien juridique contre les SAC.
Bien sûr, certains comportements et incivilités doivent être sanctionnés mais la question est : quel type de sanctions ? Selon nous, les sanctions doivent servir à réparer, éduquer et éviter les récidives et pas à remplir les caisses de la Ville. Ces sanctions doivent être décidées par une juridiction de proximité, accessible à tous et qui garantit les droits de la défense. Enfin, nous pensons qu’il faut impliquer la population pour discuter des problèmes et les résoudre afin que les décisions des autorités communales tiennent davantage compte de la réalité sur le terrain et qu’elles correspondent davantage aux attentes des gens ». Suite à cette intervention, le bourgmestre a confirmé qu’il comptait appliquer la loi mais organisera une table ronde vu les débats. Quant à l’application des SAC dès 14 ans, nous n’avons pas eu de réponse… Il nous a également dit être surpris de notre appel à la désobéissance civile vu que les premières victimes des incivilités étaient les habitants des quartiers défavorisés et que c’était leur rendre service que d’appliquer cette loi. Ce à quoi nous avons répondu par cette question : « pensez-vous vraiment que c’est rendre service aux habitants de quartier défavorisés que de leur faire payer des SAC ? ». La réponse a été que les travaux d’intérêt généraux seraient toujours privilégiés par rapport aux SAC et qu’il ne fallait pas croire que la Ville allait s’enrichir avec les SAC…
L’avenir nous le dira…
 

Merci aux camas qui son venus me soutenir durant ces 6 longues heures de débat non-stop.
 

John Beugnies
Conseiller communal PTB à Mons

jeudi 10 octobre 2013

Communiqué de presse PTB Mons-Borinage: "Action 'Chemin De Messe' à Colfontaine, la suite"

9/10/2013

Communiqué de presse PTB Mons-Borinage

Par ce communiqué, nous souhaitons vous informer que Monsieur Jean-François Hubert,

Conseiller Communal indépendant à Colfontaine et membre fondateur du mouvement citoyen
Jean-François Hubert, Conseiller Communal à Colfontaine
ACDC, vient de rejoindre nos rangs.

Voici quelques temps, nous avions collaboré lors d’une action visant à venir en aide aux riverains du Chemin de Messe à Colfontaine. Il ne faisait aucun doute que son combat pour la défense des citoyens de Colfontaine s’inscrivait pleinement dans la ligne politique du PTB. Monsieur Hubert a donc décidé de nous rejoindre et de renforcer l’équipe régionale actuellement en place.

Le PTB Mons-Borinage se réjouit de l’arrivée d’un homme sérieux et dévoué en la personne de Monsieur Hubert. Avec lui, nous comptons bien porter les vraies valeurs de gauche dans la commune de Colfontaine durement touchée par la crise et qui fait actuellement l’objet d’une politique de centre-droit à l’image du gouvernement Di Rupo. Les connaissances de Jean-François Hubert, fort de ses nombreuses années de dévouement aux citoyens de sa commune, nous y aideront activement.

Gaëtan Lelong, président PTB Mons-Borinage
0475/ 22 34 60
02/ 367 85 49 (professionnel entre 9h30 et 16h)
gaetanptb@gmail.com


Lors de l'action  du Chemin De Messe à Colfontaine, le 31 août dernier


Voir le précédent article du blog concernant cette action, cliquez ici...

dimanche 22 septembre 2013

MANIFIESTA 2013

Pour visualiser l'album photos, cliquez sur l'une des images.
1.Succès de foule à Manifiesta2.Accueil Tente Hainaut3.Tente Hainaut 34.Cuisine Tente Hainaut5.Cuisine Tente Hainaut6.Des bénévoles motivés
7.Tente Hainaut - Des Pâtes Succulentes8.John Beugnies, Conseiller Communal PTB à Mons9. Vue partielle du village10.Tente PTB11.Free the five12.Conférence Venezuela Auditorium
13.MPLP14.Vue partielle du coin LIVRES15.Discours de Peter Mertens


"On approche les dix mille participants!" Clame d'emblée Peter Mertens, Président du PTB, lors de son discours (pour accéder au texte complet du discours de Peter Mertens, cliquez ici). Près de deux mille bénévoles se sont dévoués pour faire de cette journée de fête une réussite totale. On pouvait retrouver, dans le chapiteau du Hainaut, nos Camarades de Charleroi, de La Louvière et de Mons-Borinage et s'y restaurer par de succulentes pâtes accompagnées au choix parmi trois préparations de sauces différentes. Le concert du groupe Louvièrois "The Flying Shoes" mit la 'cerise sur le gâteau' par ses morceaux de musique aux textes engagés certes, mais non dénués d'humour.

Le discours de Peter Mertens, Président du Parti du Travail de Belgique, lors du moment central à Manifiesta:
 

Quelques images vidéo de Manifiesta:

jeudi 19 septembre 2013

Les interventions du PTB au Conseil Communal de Mons, le 16 septembre 2013

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil Communal du 16/09/2013 

Avant d’aborder les différents points à l’ordre du jour, John Beugnies demande
John Beugnies, Conseiller Communal PTB à Mons
la parole pour faire une remarque générale concernant l’impossibilité de consulter des dossiers relatifs aux points à l’ordre du jour : 

« Habituellement, lorsque des dossiers sont absents au salon des Portraits, nous avons pour habitude de nous abstenir à notre grand regret. Cette fois, nous pouvons dire que la coupe est pleine puisque de nombreux dossiers étaient manquants mercredi dernier. Par exemple, concernant les points de Monsieur Darville, il y avait 5 dossiers manquants sur 11 points à l’ordre du jour. Nous considérons que cela est antidémocratique. Monsieur le Président, comment voulez-vous que l’opposition puisse exercer un contrôle sur la gestion de la Ville si elle ne dispose pas des éléments nécessaires à son analyse ? D’autre part, vous demandez à l’opposition, à juste titre, de respecter le R.O.I. notamment les délais pour nos questions et interpellations. Selon nous, cela n’est pas à sens unique, la majorité et le Collège en l’occurrence, doivent également respecter le R.O.I. à savoir le chapitre 3 – section 1 – point 7 : « Pour chaque point de l’ordre du jour, toutes les pièces s’y rapportant sont mises à la disposition, sans déplacement, des membres du Conseil Communal dès l’envoi de l’ordre du jour ». Ce point n’est malheureusement pas respecté, c’est la raison pour laquelle, nous vous demandons le report des points pour lesquels les dossiers n’étaient pas disponibles ce mercredi. » 
Suite à cette intervention, un seul point à été reporté. Pour les autres, nous avons dû nous abstenir… 

POINT 11 : Reconnaissance de Mons comme centre touristique : 
« Le but clairement annoncé de la reconnaissance de Mons comme centre touristique est de supprimer pour les commerçants de l’intra-muros les règles en vigueur en matière de jour de repos et d’heures d’ouverture. La question est de savoir si les commerçants sont demandeurs car ils pourraient considérer ces changements comme une contrainte s’ils n’ont pas été consultés. Selon nous, les règles existantes permettent aux commerçants à la santé plus fragile ou en fin de carrière de profiter d’un jour de repos bien nécessaire sans risquer de perdre des clients, ce qui ne sera évidemment plus le cas sans ces règles. Dès lors, même si aucun commerçant ne sera obligé de travailler 7 jours sur 7, il sera tenté de le faire au risque de nuire à sa propre santé. D’autre part, selon que votre commerce est situé extra-muros ou intra-muros, vous devrez suivre les règles actuelles ou pas. Ainsi certains commerces devront fermer leur porte à 20H00 et d’autres pas, simplement en fonction de leur implantation géographique. Cela est pour nous discriminatoire. Nul doute que le but de la Ville est de concentrer l’activité économique dans le centre historique. Du coup, permettez-nous de douter des retombées économiques de Mons 2015 pour les commerçants de Jemappes, Flénu, Cuesmes ou Ghlin ». 

POINT 21 : Passeports et titres de séjour biométriques. Convention avec l’État fédéral. 
« Nous n’allons pas voter contre ce point puisque le but est d’obtenir les subsides du Fédéral pour financer une partie du coût d’achat du matériel nécessaire pour délivrer des passeports biométriques. Cependant sur le fond, nous considérons que tout contrôle reposant sur des données biométriques constitue une atteinte à la vie privée puisque les empreintes digitales constituent des données biométriques morphologiques qui permettent d'identifier les traits physiques spécifiques propres à chaque individu ce qui porte atteinte aux droits fondamentaux s'il en résulte une surveillance généralisée des individus qui pourrait permettre de tracer chacun dans le monde réel. Bref, pour en revenir au point à l’ordre du jour, nous nous abstenons ». 
Suite à cette intervention, l’échevin de la population répond en disant qu’il ne voit pas où est le problème puisque toutes les données restent confidentielles et que dès lors, il ne comprend pas pourquoi nous voulons nous abstenir. 
Nous répondons à cela: « Je peux comprendre ce que Monsieur l’Echevin veut dire : que si on n’a rien à se reprocher, il n’y a pas de problème mais ça c’est vrai uniquement si nous sommes censé vivre en démocratie, mais imaginez un instant qu’à cause de la situation économique et sociale du pays dans le futur, la Belgique devienne une dictature ou un état fasciste, il serait alors très facile de retrouver des opposants au régime ». 
De nombreux rires se font entendre et nous continuons : « Vous pouvez rigoler, ça ne me pose pas de problème mais je tiens quand-même à vous signaler que dans un pays comme la Grèce (l’Echevin est d’origine grecque) qui souffre terriblement de la crise économique et sociale, un parti qui s’appelle l’aube dorée organise des passages à tabac sur de jeunes progressistes en toute impunité car le gouvernement laisse faire. Vous voyez que l’Etat fasciste n’est pas si loin que ça… ». Et là, le bourgmestre calme le jeu en disant que nous n’en sommes pas là. 

POINT 34 : Réhabilitation du site des Anciens Ets Mouton, Rue Général Leman à Jemappes (à l’angle de la rue aux Vignes) s’inscrivant dans le cadre d’une opération de rénovation urbaine Approbation de l’avant-projet et demande de subsides au SPW. 
« Il s’agit là de démolir le bâtiment des anciens Ets Mouton et d’assainir le site en vue d’y implanter à terme un ensemble de logements neufs. S’ il s’avère qu’effectivement il sera moins couteux de démolir et d’assainir plutôt que de restaurer, nous n’y voyons pas d’inconvénient. Cependant, nous espérons qu’une fois assaini, la Ville ne suivra la tendance actuelle de vendre les terrains à un promoteur privé qui y bâtira des appartements de haut-standing mais qu’elle profitera de l’occasion pour y construire des logements publics car les Jemappiens en ont bien besoin ». 
A noter que pendant la séance, le bourgmestre f.f. a rappelé plusieurs fois qu’il ne fallait pas trainer car les ouvriers devaient préparer la salle pour la visite royale du lendemain. Il s’agit selon nous d’une forme de pression pour pousser à écourter les débats.

vendredi 13 septembre 2013

MANIFIESTA 2013. Le 21 septembre à Bredenne: programme, tarif et réservations



Cars gratuits au départ de Mons, Place Nervienne, départ 8h30.
Retour à Mons: 22h et 24h. Infos et réservations: 0473/93.97.51

  • Tarif en prévente pour la journée du samedi: 12,00€
  • Tarif réduit en prévente pour la journée du samedi: 10,00€ pour les écoliers, étudiants, chômeurs, pensionnés et personnes handicapées.
  • Gratuit pour les moins de 12 ans.
  •  
Le programme détaillé des activités est consultable ci-dessous ou sur le site MANIFIESTA

samedi 31 août 2013

Colfontaine (Borinage) - Le "Chemin De Messe" ...oublié du Dieu Politique! - Action "Réparez Ma Rue!"

A Colfontaine, voilà de nombreuses années que la voirie du 'Chemin De Messe' est délabrée et dangereuse.

Il n'y a pas de raccordement aux égouts pour la moitié de la rue. Les pompes 'vide-cave' sont souvent sollicitées chez les habitants en cas de fortes pluies. Le recouvrement de la route est complètement désagrégé et l'accotement côté champ est totalement impraticable. Ce parcours de randonneurs est risqué pour celles et ceux qui l'empruntent. Ils doivent se mettre dans le champ lors du passage d'une voiture, ou se plaquer contre une façade.


Et à propos de façades, on y trouve à chacune
, sortant de terre, les coffres des compteurs de gaz, parfois percutés par l'un ou l'autre véhicule.

 "(Francine). – Ça fait 50 ans que mon mari et moi avons fait construire, et à l'époque nous demandions déjà le raccordement aux égouts. Nous nous plaignons régulièrement à la commune, mais aucun d'entre-eux ne se déplace jamais jusqu'ici. Nous avons finalement dû installer une fosse septique.  Les maisons voisines rejettent directement dans le champ en face de la rue, mais lorsqu'il y a les chaleurs comme en juillet dernier, l'odeur devient franchement insupportable.
Aussi, l'année dernière le bord de la route coté champ était totalement défait sur la moitié du chemin, il y avait un grand trou, et les voitures se déportaient jusque le long de ma façade, la frôlant quasiment, sur mon mince trottoir. Parfois, lorsqu'il y a des petites dégradations de voirie, il m'arrive de les faire réparer par mes propres moyens, pour éviter le pire (…)
. Nous payons nos taxes communales alors que nous sommes pratiquement obligés de réparer à nos frais et nous votons pour des gens qu'on ne voit jamais (...)"


La majorité des riverains sont dépités, ils se sentent délaissés, voire même tout simplement abandonnés par les politiques qu'ils ont élus il y a près d'un an seulement.


La plupart des habitants du Chemin De Messe ont affiché notre tract à leur fenêtre. Et ce matin du 31 août, en signe de notre solidarité, une petite bougie leur fut offerte à chacun. Initiateurs de l'action d'aujourd'hui ("Réparez Ma Rue!"), Gaëtan Lelong (Président du PTB Mons-Borinage) et Jean-François Hubert (Conseiller communal ACDC Colfontaine) nous en disent plus dans la vidéo: 


Quelques images également:












samedi 20 juillet 2013

Le PTB est contre l'installation de 6 bornes pour un musée à Mons, car le coût total équivaut au prix d'une maison.

Suite à la décision de la Ville de Mons d'installer des bornes amovibles pour sécuriser le BAM (musée des beaux-arts, situé dans la rue neuve), notre conseiller a réagi en mettant en avant le coût exorbitant de cette décision. A l'heure où on demande aux travailleurs de se serrer la ceinture pour une crise dont ils ne sont pas responsables, les autorités communales décident de gaspiller un montant équivalent au prix d'une belle maison... Le PTB ne peut l'accepter :

(POINT 36 : ) On votera contre ce point car on estime qu’il n’est pas indispensable d’installer des bornes amovibles pour sécuriser le BAM car c’est une dépense conséquente : 143424,77 € tvac. C’est le prix d’une maison ! Il suffirait simplement d’installer des barrières Nadar chaque fois que c’est nécessaire pour sécuriser le BAM ou encore placer des panneaux C3 amovibles (donc une interdiction de circuler sauf autorisation ou fournisseurs). Voilà des solutions nettement moins onéreuses en ces temps difficiles.

John Beugnies - Conseiller communal PTB à Mons.

(Lire l'article du journal "la province" ici...)
(Lire l'article du journal "la DH" ici...)

Cliquez sur l'image pour agrandir (photos & montage: Alain Pottiez)

Conseil communal - Mons: "le PTB propose la création d’une société publique de construction et de rénovation de logements".

Ghlin, rue du Temple : 12 logements publics devaient y être construits jusqu'à ce que la Ville décide de délocaliser le projet au domaine d'Epinlieu. La liste d'attente pour un logement public abordable est pourtant longue pour de nombreux Ghlinois mais ce n'est visiblement pas une priorité pour le Collège qui préfère délocaliser au lieu de multiplier les projets...


(POINT 52 :) Il s’agit donc de délocaliser le projet de construction de 12 logements publics de Ghlin vers le Domaine d’Epinlieu. Pensez-vous vraiment que les Ghlinois n’ont pas besoin de logements publics ? On ne doit pas oublier que Ghlin, tout comme Jemappes ou Cuesmes sont d’anciennes communes dites « populaires » où le niveau vie des habitants est en moyenne relativement bas et donc, le besoin en logement public est important et la liste d’attente est longue. Dès lors, pourquoi délocaliser le projet au lieu de multiplier les projets de construction de logements publics. Quand on constate la masse d’argent consacrée à Mons 2015 (e.a. bornes du BAM, voir article ci-dessus) et le peu de considération pour les gens qui sont dans le besoin de logement public, on se demande quelles sont les priorités de la Ville de Mons ? Rendre attirant le centre historique de la ville ou se soucier du bien-être de ses habitants les plus fragiles ? Poser la question, c’est y répondre.

Nous  profitons aussi de l’occasion pour rappeler que le PTB propose la création d’une société publique de construction et de rénovation de logements. Si la Ville de Mons parvenait à dépasser le cap 30% de logements publics sur son territoire, comme c’est le cas dans certaines grandes villes allemandes et aux Pays-Bas, cela aurait un double effet bénéfique. Premièrement, cela serait rentable puisqu’il n’y aurait pas que des locataires avec des difficultés financières mais également, grâce au caractère populaire de ces logements, des travailleurs actifs et des indépendants qui permettraient à la société publique de logement d’obtenir des revenus locatifs plus intéressants. Deuxièmement, cela ferait pression sur le marché locatif privé puisque malheureusement à ce jour il n’est toujours pas régulé et que certains habitants consacrent jusqu’à 40% de leurs revenus pour pouvoir se loger, ce qui est inacceptable.

John Beugnies - Conseiller communal PTB à Mons.

jeudi 27 juin 2013

Rallye des millionnaires :: « Ces endroits ne sont pas visibles pour des gens comme nous »


75 participants, répartis en 26 équipes, ont pris part dimanche 23 juin au Rallye des millionnaires. Les pilotes et leurs coéquipiers ont parcouru 88 kilomètres à travers la brousse du Hainaut, à la recherche de ses millionnaires cachés.

Antoine Hermant

Le groupe de La Braise à La Louvière et Marco Van Hees, le spécialiste fiscal du PTB, sont à l’origine du projet. Le but n’était pas tant de rouler le plus vite que de répondre à des questions imaginées par Marco Van Hees.

À 13h30, Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB, introduit l’événement : « Après la piste cyclable des millionnaires à Louvain et celle dans le pays de Waas, le PTB inaugure le circuit touristique des millionnaires dans le Hainaut. Dans cette région si pauvre, il y a des gens qui ont une fortune énorme. Par cette initiative, le PTB veut mettre en avant la nécessité d’un impôt sur la fortune, qui serait un petit pourcentage sur l’énorme fortune des 2 % des familles les plus riches. »

Quelques instants plus tard, une Rolls Royce arrive avec, à son bord, Charles-Henry de la Taxette, un « patron » dévoué à la cause. Le chauffeur déroule le tapis rouge. Les caméras tournent, les flashes crépitent. Marco Van Hees le présente : « Il s’agit d’un investisseur important qui est venu dans la région pour soutenir l’événement. On ne sait pas encore dans quel club de football il va investir, mais il fera très bientôt une déclaration à ce sujet ! » Le décor est planté...

Il est temps de démarrer, l’hôtesse brandit son drapeau à damier : la course peut commencer !

Lire la suite ICI.....
Photos: Alain Pottiez






vendredi 14 juin 2013

Le rallye des millionnaires !


Ce 23 juin , nous vous présentons un événement inédit : le rallye des millionnaires !

Quoi ?

Le « Rallye des millionnaires » est un rallye automobile de 88 kilomètres à travers le Hainaut, à la découverte de quelques-unes de ses plus grandes fortunes. L'équipe gagnante n'est pas la première arrivée, mais celle qui après être passée par les différentes étapes aura fourni les meilleures réponses aux différentes énigmes soumises.


Pourquoi ?

Malgré la crise, quelques grandes fortunes belges continuent à s'enrichir copieusement. Le Hainaut est la province la plus pauvre de Belgique, mais elle abrite quelques-unes des familles les plus riches du pays. Le « Rallye des millionnaires » est l'occasion de découvrir cette réalité trop peu connue. Il est aussi l'occasion de promouvoir, de façon ludique, la proposition de créer une Taxe des millionnaires touchant les patrimoines de plus de 1,5 million d'euros (2 à 3 % des ménages).


Pour quoi ?

Les trois équipes victorieuses gagnent, dans l'ordre :
- 1ère place : le livre de Marco Van Hees "Les riches aussi ont le droit de payer des impôts" (éditions Aden, 2013) + le CD du groupe Flying Shoes + une bouteille de champagne offerte gracieusement par Bernard Arnault, l'une des premières fortunes d'Europe. Il s'agit d'un Moët & Chandon Imperial, logée dans sa Chill Box (glacette isothermique) dorée.
- 2e place : le livre de Marco Van Hees "Les riches aussi ont le droit de payer des impôts" (éditions Aden, 2013) + le CD du groupe Flying Shoes
- 3e place : le livre de Marco Van Hees "Les riches aussi ont le droit de payer des impôts" (éditions Aden, 2013)


Pour qui ?

Le « Rallye des millionnaires » est ouvert à tous, quelle que soit la hauteur de votre patrimoine. Il est conseillé de constituer une équipe (deux à cinq personnes, voire plus, selon votre véhicule). Si vous venez seul et que l'expérience solo ne vous tente pas, vous pouvez vous joindre à une équipe au point de départ.


Quoi ?

Une auto est, bien sûr, indispensable. Il peut être utile d'emporter un GPS, mais des cartes seront fournies aux participants.


Où ?

-
Départ : secrétariat du PTB Mons-Borinage, avenue du Plan incliné 5 à 7012 Jemappes.

- Arrivée & remise des prix : salle La Braise, rue Zénobe Gramme 21 à 6000 Charleroi..


Quand ? Le dimanche 23 juin 2013. - Départ : entre 13 et 14 heures.
- Arrivée : vers 17 heures.


Comment ? S'inscrire si possible avant le vendredi 20 juin 2013 à rallye.millionnaires@gmail.com, GSM n° 0473 411 021. Il est toutefois possible de s'inscrire le jour même au point de départ.

Combien ?

Taxe de participation pour les non-millionnaires : 1 € par participant, donnant droit au catalogue officiel et au kit de survie. Gratuit pour les moins de 18 ans et pour les millionnaires s'étant acquitté d'un impôt sur leur fortune.

Infos & contact : rallye.millionnaires@gmail.com – 0473 411 021

Infos également disponibles sur notre nouveau site web: http://lalouviere.ptbplus.be