dimanche 20 mars 2011

Modification de nos coordonnées

Le nouveau n° de GSM de notre permanence téléphonique dans la région de Mons-Borinage est le:

0493 57 16 10

L'ancien numéro GSM n'est plus applicable, l'adresse mail ptbmonsborinage@gmail.com reste inchangée.

mercredi 9 mars 2011

La « marge salariale cachée » : + 932 € /mois par travailleur

Chaque travailleur perd 932 € /mois !

Service de presse du PTB
A l’occasion de la journée d’action syndicale du 4 mars, Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB, présente ironiquement la nouvelle étude du service d’étude du parti de gauche : « Il y a 2 semaines, la Banque nationale publiait son rapport 2010. Un rapport volumineux de 188 pages composé en 3 chapitres analysant l’état de santé de notre économie belge. Avec cette étude, voilà donc le 4ème chapitre tant attendu ».

Dans le cadre des négociations entre patrons et syndicats, il a été plusieurs fois souligné qu’il n’existe pas de marge pour une augmentation salariale en Belgique. « C’est ce qui nous a poussés à lancer cette étude à la recherche de la marge cachée » lance Marco Van Hees, auteur de l’étude.

Raoul Hedebouw : « Et quelle ne fût pas notre surprise de constater, que si l’on garde la même proportion de la répartition « salaires / bénéfices des entreprises » dans le PIB en 2010 qu’en 1981 , il existe en fait une marge moyenne de 932 euros par mois et par travailleur ! ». Et le porte-parole de conclure : « Bien sûr, il ne s’agit ici que d’une moyenne générale. Nous estimons en tant que parti réaliste que cette étude devrait encourager l’octroi d’une marge de 3 à 5 % d’augmentation salariale dans la majorité des secteurs, ce qui ne représenterait qu’une petite partie de cette fameuse marge cachée ».

Lire ici le dossier.


Service de presse du PTB
www.ptb.be

Contact :
Raoul Hedebouw
0477/986510

samedi 5 mars 2011

La grève du 4 mars à Mons-Borinage - Plein succès!

Plein succès de la grève du 4 mars dans la région de Mons-Borinage. La résistance contre les objectifs antisociaux de l'A.I.P. n'est pas passée inaperçue. Le ptb était bien présent parmi les piquets, auprès des Camarades syndicalistes, apportant un  soutien bienvenu entre-autres à VIDRALA (zoning de Ghlin-Baudour),  NGK Céramics Europe S.A. (zoning de Ghlin-Baudour), AW Europe (zoning de Ghlin-Baudour), Air-Liquide (zoning de Ghlin-Baudour), Centre commercial de Jemappes (av. Wilson), Bridgestone (Frameries), etc...

Voici quelques témoignages de grévistes récoltés au piquet de Ghlin Baudour (Borinage), ce vendredi 4 mars:

 Jean-Marc de AW Europe, Baudour

« Pour les questions Flandre – Wallonie, le gouvernement n’est nulle part. Par contre, pour l'AIP ils ont été vite ! Mais tout augmente. Et en plus, nous payons encore toujours pour les banques quand il a fallu les aider pour sortir de la crise. Entretemps, les dirigeants de ces banques se mettent plein les poches. Et demain, aurons-nous encore une pension ?

Nos revendications ? Qu'on ait à nouveau une pension légale suffisante, de sorte que nous ne devons pas prendre encore toutes sortes d'assurances-pension ! Il faudrait qu'on aille tout bloquer ! »

Jason

« Les bénéfices sont élevés ici. Or l'index n'est pas suffisant, il faut améliorer l'index au lieu de le supprimer ! »

Angelo

« On fabrique des GPS ici, et des boîtes de vitesse. On livre à Toyota, Audi, Porsche, à toute la gamme de voitures, l'argent rentre ! Mais nous on trime. C’est fort qu'il faille se battre pour l'index ! »

Salavatore

« Nos Revendications ? Réduire la TVA sur la consommation, la ramener à 6 %, et taxer moins les salaires ! Ca ne sert qu'à payer les Ministres. »

Bruno du SETCA, Vidrala, Ghlin

« L'AIP c'est presque de la mendicité. Dans le même temps, ministres et parlementaires jugent nécessaire d'augmenter leur plafond. Pire, ce sont les financiers qui tirent profit de tout. Il y a un conflit en Lybie, c'est immédiatement un prétexte pour augmenter les prix du gasoil, alors qu'ils peuvent s'approvisionner ailleurs. C'est pour nos enfants qu'on fait grève. Nous, notre génération de 40 à 50 ans, ça va encore. Bien que, avec leur AIP, ils pourront nous licencier plus facilement. Ce que nous voulons, c'est simple : la liberté de négocier les salaires. Ici, à Vidrala, les salaires ont été gelés durant 3 ans. Nous avons fait quand-même des efforts énormes, on est passé par 3 faillites, on a fait des concessions. Maintenant que l'entreprise va bien, on pourrait négocier pour récupérer notre retard, mais on sera bloqué par cet AIP ! Et puis, question du statut ouvrier, il faut les remonter vers le haut, et ne pas baisser celui des employés. »

Christian

« Inadmissible aussi, c'est que dans les préavis, un tiers serait payé par la sécurité sociale, donc la collectivité. Alors que c'est le patron qui veut licencier ! C'est faire la part belle aux patrons. »

Jean-Luc

« Selon moi, on ne saura pas obtenir d'un coup un seul et même statut pour tous. Il faut revendiquer le maintien des statuts existants, et remonter le statut ouvrier un peu à la fois. Et question des salaires, pour moi, le principal c'est le maintien de l'index, car sinon dans le futur ils ne s'arrêteront pas là et on va connaître des index négatifs ! »

Fernando

« Il ne faut pas oublier qu'en travaillant 3 pauses, les WE et jours fériés, nous ne gagnons qu'entre 1 300 et 1 400 euros nets ! Pourtant nous devons supporter les cadences, l'huile, la chaleur des fours. Il fait aussi chaud qu'à 40 cm de ce feu de bois. Nous devrions gagner 2 000 euros par mois, ce ne serait pas de trop ! »

Georges de NGK, Baudour

« Ce sont toujours les mêmes qui empochent. La crise a bon dos. A nous, on nous en demande toujours plus. Mais maintenant que ça va mieux pour les entreprises, nous devons quand-même continuer les efforts. Tout ça sans que nous soyons augmentés au niveau salaire. Alors qu'on annonce des augmentations du carburant, de l'énergie, des assurances. Les pays arabes se révoltent. Mais ici, si nous laissons faire les patrons à la même allure, dans 2 ans nous serons au même niveau que dans les pays arabes ! De toute façon, à un moment ou l'autre, ça éclatera. »

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mardi 1 mars 2011

INVITATION au Souper Annuel du PTB Mons-Borinage

Bienvenu à toutes et tous, cliquez sur l'image pour télécharger l'invitation.


Bilan de la grève des postiers le vendredi 11 février..... à suivre.

“ Lorsque le piquet est levé à Mons, environ 70 postiers, 3 syndicats confondus, se rendent en manifestation à l'Hôtel de Ville. Leur message: demander des comptes aux différents partis politiques, car MR, PS et CDH sont représentés dans le Conseil d'Administration de Bpost. Ils sont co-responsables des plans de Bpost. Mais aucun parti n'a bronché. Il fallait qu'on le fasse savoir à l'opinion publique ! ... 

L'action se termine non sans suite : une assemblée est annoncée aux présents pour consulter la base sur les revendications à relayer au niveau national. ”

“Les jeunes non plus ne veulent pas d'horaires flexibles: “Déjà maintenant, nous dépassons régulièrement les 7 h 36 au détriment de notre santé. Pourtant, je n'ai que 27 ans, mais en fin de semaine je suis exténué !”

 

“A travail égal, contrat égal”

“L'emploi des DA (facteurs auxiliaires) ne concerne pas que les 3000 DA actuels. Car au fur et à mesure qu'il y aura plus de DA, la direction les utilisera pour mettre la pression sur les autres: "vous ne voulez pas de flexilibilité, vous voulez une augmentation ? Bpost n'a plus besoin de vous. Les DA font le même travail que vous , sont moins chers et plus flexibles. Voilà pourquoi les autres postiers ont tout intérêt aussi à ce qu'ils obtiennent les mêmes contrats, la même CCT et les mêmes salaires qu'eux."

Th. M.














mercredi 23 février 2011

Le PTB, un parti qui grandit !

Le PTB, un parti qui grandit !

Ce mardi 22 février, nous pouvions lire dans De Standaard : « Depuis qu’en 2007, le monde politique est entré dans l’impasse, les partis flamands ensemble ont perdu 31 409 membres. Soit au moins 21 par jour ! » S’engager dans un parti politique serait donc obsolète. Toutefois, le PTB peut être fier, lui. Dans la même période, il s’est étoffé d’au moins 1 587 nouveaux membres, soit une moyenne de 10 par semaine !

Et pour expliquer ce succès, les raisons ne manquent pas.

Alors que cela fait trois ans déjà que nos hommes politiques se chamaillent autour de BHV et de la poursuite de la scission de notre pays, nous sommes confrontés aux conséquences de la crise, aux attaques contre l’index et la sécurité sociale, contre la prépension, contre les emplois. Les partis politiques traditionnels ne proposent aucune solution aux problèmes qui préoccupent vraiment les gens. Pas étonnant, dès lors, qu’ils ne trouvent plus de membres désireux de se ranger derrière de tels programmes.

Nous voyons les choses tout autrement. Une société à la mesure des gens, voilà notre but. Où existe le droit à l’emploi. Où il y a un avenir pour les jeunes. Où sont garantis les soins de santé, le logement et l’enseignement. Voilà ce pour quoi les gens veulent vraiment s’engager, aujourd’hui.

Il y a, en tout cas, 5 bonnes raisons pour les membres de s’engager au sein de notre parti :
  1. Partout, des gens descendent dans la rue contre les restrictions imposées par l’Union européenne. Nous non plus, nous ne devons pas les accepter. Le PTB est le seul parti politique à soutenir la lutte des syndicats pour un meilleur pouvoir d’achat. Nous voulons le maintien de l’index, de la prépension et de services publics solides.
  2. Nos membres sont pour la solidarité entre les travailleurs. Le PTB est le seul parti national au sein duquel Flamands, Wallons et Bruxellois se donnent la main contre les restrictions et contre la scission du pays.
  3. Nos membres mènent des actions en faveur de bonnes propositions. Ils ont récolté au moins 200 000 signatures afin de ramener la TVA sur l’énergie de 21 à 6 % et, ainsi, réduire notre facture d’énergie. Mais nous menons également des actions pour concrétiser d’autres propositions. Comme pour la taxe des millionnaires sur les grosses fortunes, l’interdiction de licencier pour les firmes qui réalisent des bénéfices et les médicaments moins chers via le modèle kiwi.
  4. Le PTB tire la sonnette d’alarme : aujourd’hui, le top-50 des entreprises belges ne paie quasiment pas d’impôts. Notre hebdomadaire Solidaire et notre site Internet proposent des analyses de qualité et des informations que vous ne trouverez nulle part ailleurs.
  5. Ne jamais dire jamais : en Tunisie et en Égypte, les dirigeants du pays ont été chassés par les protestations massives du peuple. C’est un exemple pour nous. Ces peuples méritent notre soutien.

Aujourd’hui, le PTB compte 4 500 membres et est actif dans 120 entreprises et plus de 30 villes et communes. Les docteurs de Médecine pour le Peuple assurent gratuitement des soins de qualité à 25 000 patients dans 11 maisons médicales. Nos élus placent vos luttes à l’ordre du jour. Et, last but not least : les propositions, les idées et l’engagement de nos membres font en sorte que notre travail ne cesse de s’améliorer et que notre capacité d’influence ne cesse de croître.

Devenir membre de notre parti est donc aujourd’hui quelque chose d’on ne peut plus actuel.