mercredi 20 novembre 2013

Protestation contre les vagues de licenciements à Belref

60 syndicalistes sont venus protester devant l'entrée de Belref (ex Press-Daimler) ce lundi 18 novembre dès 6 h30 du matin. Le piquet n’a laissé entrer ni sortir les camions de livraison.

Frédéric Michel et Eddy Bertens
Thérèse Michels

Belref Refractories (à Saint-Ghislain, région de Mons) est une entreprise spécialisée dans la production de briques réfractaires que Domenico Léone a reprise en juillet 2010. Si l'entreprise comptait 125 travailleurs, elle n'en compte plus aujourd'hui que 86 : 64 ouvriers et 22 employés. Ce que reproche la FGTB, c’est l’utilisation d’un procédé qui permet d’éviter le passage par une procédure Renault. Léone licencie les gens par rapport à son carnet de commandes et déclare : « La loi m’autorise tous les deux mois de pouvoir mettre 10% de mon personnel dehors ! »
Eddy Bertens, délégué principal FGTB : « Le patron a commencé par mettre fin aux contrats des CDD et des intérimaires. Et depuis quelques mois, il s'en prend aux CDI, 26 déjà. Aujourd'hui pourtant, les commandes ont repris et il n'y a plus de chômage économique. » Il faut savoir que Léone est aussi patron de Fusiref dans le Nord de la France, et surtout président de l'Albert, le club de foot de Mons.
Mais la FGTB va plus loin et dénonce le fait que la société privilégie le licenciement d'ouvriers ayant le plus d’ancienneté. Elle explique ce choix par le résultat de l’accord sur l’harmonisation des statuts entre ouvriers et employés : cet accord améliore en effet les conditions de préavis des ouvriers plus anciens à partir du 1 janvier 2014. Il est donc plus rentable de… s’en débarasser avant.

« Nous avions trop d'ancienneté ! » 

Plusieurs des ouvriers licenciés de Belref étaient présents à l'action. Des anciens de Zircor, entreprise de blocs réfractaires, qui a fait faillite le 4 novembre 2010.
Michele Fierro, le plus ancien de Zircor, 23 ans de travail : « Quand Léone a repris Zircor en janvier 2011, nous avons gardé tous nos acquis, y compris notre ancienneté. Il déclarait partout dans les médias qu'il allait garder tous les ouvriers de Zircor, nous allions travailler en continuité. Toutes les machines de Zircor ont été installées à Belref. Mais il nous a licencié tous, 3, 4 à la fois, le plus vite possible, avant le 1 janvier 2014. Nous avions trop d'ancienneté ! Il a laissé tomber la fabrication des blocs alors qu’il avait reçu des subsides de la Région wallonne pour garder le four en activité. Nous avions des conditions de travail déplorables à Belref, nous devions manger sur des blocs. Il investit beaucoup pour le club de Mons, les joueurs ont tout ce qu'il faut : costumes, chaussures et gants de qualité. Et nous ? Nous avions des bottines trouées, pas de gants, pas de lunettes de sécurité, nous manquions de matériel pour travailler convenablement ! Quand il a repris Zircor, ce n'était pas pour la production, encore moins pour ses ouvriers, il était juste intéressé par le site et ses bâtiments. »
Les délégations de solidarité sont venues de partout : Akzo, Bridgestone, Caraman (hôme), Eko-services, Holcim, Laurenty, Lebailly Refractaires, Manufacture du Verre, Polyol, Sécuritas, Toit et Moi, les Métallos de AW Europe, Doosan, Nexans Dour, NLMK Jemappes Steel Center, Opticable Frameries, le SETCA, la Centrale Générale, la MWB, Sandra Goret, secrétaire de la FGTB Mons-Borinage, ainsi qu'une délégation du PTB, avec e.a. John Beugnies, conseiller communal du PTB à Mons et Jean-François Hubert, conseiller communal PTB à Colfontaine.
 Aucun travailleur de Belref ne se trouvait avec eux. Effectivement le patron les a menacés en disant que ceux vus dans le piquet feraient partie de la prochaine vague de licenciements.

(Photos: Thérèse Michels)



vendredi 8 novembre 2013

Manifestation de soutien aux 32 travailleuses de Colfontaine : Episode 2

Un nouveau conseil communal aura lieu ce 14 novembre à 18h et il est important de se mobiliser pour marquer à nouveau notre soutien aux 32 travailleuses injustement licenciées.
Nous insistons cependant sur le fait que les débats devront se dérouler dans le calme afin de garantir leur tenue.
Nous appelons donc à un rassemblement massif dans la rue.
Des infos nous seront transmises en direct du conseil.

Création d'un comité de soutien aux 32 travailleuses de la commune de Colfontaine

Nous appelons à la création d'un comité de soutien aux 32 travailleuses de la commune de Colfontaine ce vendredi 8 novembre à 20h.
 
La manifestation fut une réussite mais ce n'est qu'un début. Nous devons maintenir la pression sur le conseil communal et surtout entourer de notre solidarité ces dames au grand coeur.


Tout le monde est le bienvenu !


Adresse du soir :
ASBL Le Coron (école du Cerisier)
Rue du Cerisier 20 7033 Cuesmes
(entrer dans la cour de l'école, le bâtiment est dans le fond)




Licenciement de 32 travailleuses à la commune de Colfontaine.


29 octobre 2013 : grand mouvement de solidarité des habitants à l’appel de la CGSP et du PTB Mons-Borinage

Il y a deux semaines, la majorité PS-MR à Colfontaine décidait sous prétexte de mesure d’économie de licencier 32 techniciennes de surface sans concertation sociale. Un contrat avec une société privée après une période d’essai de 15 jours était proposé en compensation à ces travailleuses. Mais celles-ci ne sont pas dupes, pour elles, Il s’agit bien là d’un licenciement collectif déguisé.
Une travailleuse témoigne : « On me propose un CDI dans une société privée mais seulement après une période d’essai de 15 jours. Si je ne conviens pas, c’est le chômage. Je ne me fais pas d’illusion puisqu’on devra nettoyer 63 m² à l’heure au lieu de 20 m² actuellement. Dans les classes où je travaille c’est impossible puisqu’il faut ranger les chaises et tout le matériel des enfants avant de commencer. Avec le privé, ce seront les enseignants qui devront ranger... ».
Une autre technicienne de surface ajoute : « je vais perdre beaucoup d’heures, du coup, je vais gagner 400 € en moins par mois. On n’arrivera pas à s’en sortir avec les enfants à la maison. Je suis désespérée... »
Suite à l’appel de la CGSP et du PTB Mons-Borinage, une grande mobilisation des habitants et de travailleurs d’autres régions a eu lieu le soir du conseil communal. C’est ainsi que près de 400 personnes se sont retrouvées sur la Grand Place pour manifester leur soutien au 32 travailleuses et ce, malgré le froid. La salle du Conseil était bien trop petite pour accueillir tout ce monde en colère.
De nombreux militants du PTB  étaient présents. Des camarades sont même venus de Charleroi, La Louvière ou encore Bruxelles. A noter, la présence remarquée du mouvement Occupy Mons venu soutenir les travailleuses.
Gaëtan Lelong, président du PTB Mons-Borinage a tenu à rappeler, en prenant la parole devant la foule, que les 32 travailleuses n’étaient pas responsables de la situation
financière de la commune de Colfontaine et qu’elles ne devaient pas en payer les conséquences.  « Il est inacceptable de s’attaquer à ces femmes, ce sont les vrais responsables de la crise qui doivent payer, c’est à dire les grands banquiers, les spéculateurs et les millionnaires » ajoute-t-il.
Pendant ce temps, le conseil communal se déroulait sous haute tension. C’était l’avant-dernier point ajouté en urgence qui allait décider du sort des travailleuses (annulation de la procédure de licenciement). Malheureusement, ce qui devait arriver, arriva : le bourgmestre décréta le huis clos pour cause de maintien de l’ordre. « Je suis dégoûté, cet acte était clairement prémédité pour ne pas voter ce point sensible » fustige Jean-François Hubert tout nouveau conseiller PTB à Colfontaine.
Des travailleuses concernées par ces licenciements sont sorties de la salle en pleurs mais de nombreux Colfontainois ont refusé de quitter la salle et du coup la séance a été levée. Sur un claquement de doigts, de nombreux policiers sont arrivés en renfort pour déloger les habitants les plus déterminés sans succès. Il aura fallu attendre 23H30 pour que la situation se débloque.
Dès la séance levée, Laurent Dufrasne, permanent CGSP Mons-Borinage, s’est adressé aux habitants toujours présents à l’extérieur malgré l’heure tardive pour signifier que vu ce qui venait de se passer, la CGSP ne voulait plus revenir à la table des négociations. C’est le blocage total.
Nous avons recueilli sa réaction à chaud : « Ce qui vient de se passer est inacceptable, ce bourgmestre sans valeurs licencie sans concertation sociale et refuse le débat démocratique au conseil communal. S’il veut la guerre, il va l’avoir ». Que va-t-il se passer maintenant ? « La CGSP n’a jamais envisagé, à travers cette action de mettre « le feu » ou encore de créer « une tempête » au conseil communal de Colfontaine. Si tel avait été le cas, la CGSP aurait été contradictoire envers un de ses objectifs, à savoir, la tenue d’un débat public sur le plan de licenciements collectifs engendrés par le collège communal de Colfontaine. Nous regrettons que le débat public n’ait pu se tenir comme nous l’espérions et tenons à dénoncer fermement les moyens utilisés par l’autorité,  et plus particulièrement par le déploiement massif des forces de l’ordre au sein du conseil communal . En décrétant le huis clos, le président du conseil communal a, une fois de
plus, contourné le débat sur ce dossier. Ainsi, les questions, simples et claires, posées par les conseillers communaux –relais des citoyens - sont restées sans réponses. Les travailleuses étaient pourtant en droit d’attendre, de leur employeur un peu plus de considération et de respect. La CGSP rappelle qu’elle entend bien poursuivre les différentes actions déjà entamées et qu’elle réunira, dans le plus bref délai, un comité extraordinaire afin d’actualiser son plan d’action ».
A la sortie du Conseil, Gaëtan Lelong nous confiait : « le combat ne fait que commencer et ce sera un combat de longue haleine. Nous allons proposer la création d’un comité de soutien pour les 32 travailleuses licenciées. Une première réunion est d’ores et déjà planifiée le vendredi 8 novembre. Nous allons discuter des différents moyens que nous mettrons en place pour aider les travailleuses en souffrance...»

31 octobre 2013 : preuve que la lutte peut payer, l’envoi des C4 par la commune de Colfontaine a été suspendu.

Gaëtan Lelong : « la grande mobilisation citoyenne n’y est pas étrangère. Maintenant, il faut rester vigilant puisque  c’est provisoire. La bonne nouvelle est que, grâce à cette décision, la CGSP et la Commune sont de nouveau autour de la table et une nouvelle réunion avec les trois parties concernées à savoir le syndicat, la commune et la société privée est prévue le jeudi 7 novembre.
Nul doute que la CGSP y demandera la réintégration des travailleuses déjà licenciées. Sauver l’emploi et de préférence public est LA priorité ».
L'opposition exige un conseil communal extraordinaire le 14 novembre
Un tiers des conseillers communaux demandent au collège de convoquer le conseil communal pour une séance extraordinaire. Une irrégularité semble avoir été commise : le 30 avril dernier, le collège avait arrêté l’ordre du jour en convoquant tous les conseillers pour le 14 mai. Parmi les points prévus, un concernait directement la situation des techniciennes de surface et leur transfert vers le secteur privé. Or, le jour du conseil communal, ce point avait disparu de l’ordre du jour sans raison apparente. « Je compte bien demander des explications. Ça donne vraiment l’impression qu’on a voulu nous cacher quelque chose » explique Jean-François Hubert (Conseiller communal PTB Colfontaine).

John Beugnies.

mercredi 23 octobre 2013

Les interventions du PTB à Mons - Conseils de: Police, CPAS, Commune.

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil de police du 14/10/2013:
John Beugnies,
Conseiller Communal PTB à Mons

Divers points à l’ordre du jour concernaient l’achat de matériel de « maintien de l’ordre » pour la zone de police de Mons-Quévy. Il s’agissait de casques, boucliers, matraques et masques à gaz, etc… Le PTB a été le seul parti à voter contre ces achats. Rien d'étonnant, qui est dans la rue aux côtés des travailleurs en lutte ? On n'est pas fou, on a pas envie de se faire gazer ou matraquer... D’autre part, cela pose question : équiper une zone de police de matériel anti-émeute signifie-t-il qu’on anticipe sur la possibilité de débordements dus à la politique d’austérité actuelle ?
 

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil C.P.A.S. du 14/10/2013
 

POINT 2 : Présentation de la nouvelle réglementation des allocations d'insertion au 01/11/2012
Des responsables de l’ONEm ont exposé aux conseillers cette nouvelle réglementation.  Notre réaction : « Admettre que la limitation à 36 mois pour les allocations d’insertion va engendrer au 1-01-2015 un afflux de travailleurs vers le CPAS, c’est admettre qu’il n’y a pas de travail pour tout le monde car on ne va pas au CPAS de gaieté de cœur. Ce sont clairement les jeunes – qui souffrent déjà du taux de chômage le plus élevé – qui sont particulièrement attaqués par cette mesure. Bref, le message donné au jeune travailleur c’est : on a pas de travail pour toi mais on te punit quand-même. C’est totalement inacceptable.  De plus, à cause de cette réforme antisociale, nous nous demandons comment le CPAS fait-il et va-t-il faire face à l'afflux des personnes qui viennent chaque jour et qui risquent d'arriver en masse en janvier 2015 ? Et ce, surtout dans un contexte où les moyens communaux sont encore plus limités». Nous n’avons pas eu de réponse claire à cette question…
 

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil Communal du 14/10/2013
 

POINT 10 : Marché de services relatif à l’exploitation du futur Centre de Congrès à Mons. Désignation et approbation du contrat-cadre d’exploitation.
Dans le contrat-cadre, on parle de redevances versées à la RCA par la société privée Artexis qui sera gestionnaire du futur Centre de Congrès et ce notamment en fonction du chiffre d’affaires. Notre question était de savoir ce qu’il arriverait si la société Artexis réalisait des pertes, seraient-elles bien assumées par Artexis ou la RCA devrait-elle intervenir ? Il nous a été confirmé que seule la société privée assumerait les pertes. C’est une bonne chose pour la Ville quand on sait que la plupart des centres de congrès en Europe sont déficitaires. Mais, comme on sait également qu’une société privée veut faire des bénéfices, est-ce une bonne chose pour les futurs utilisateurs du Centre de Congrès ? Rien n’est moins sûr…
 

POINT 23 : Comptes annuels 2012. Notre réaction : « Nous aurions voulu faire une constatation : on peut lire dans les conclusions que l’écart de 3,610 m€ du résultat de compte par rapport aux projections du « Plan de Gestion » de 2010 est dû notamment à la suppression des dividendes dans le cadre du refinancement du Holding Communal. Nous avons calculé que la recapitalisation de Dexia en 2009 ainsi que la perte de dividendes entre 2008 et 2011 a coûté au total à la Ville de Mons 38.425.244 €. Il est évident que la Ville de Mons n’est pas responsable de cette situation mais en est la victime. Les vrais responsables selon le PTB sont ceux qui ont décidé de privatiser le Crédit Communal en 1996. 15 ans, plus tard, c’était la catastrophe que l’on connait. Les responsables de l’époque dont le ministre des entreprises publiques ont contribué à l’appauvrissement des communes dont la Ville de Mons. C’est pourquoi nous profitons de l’occasion pour plaider à nouveau pour que l’argent public serve à la création d’une vraie banque publique, une banque où les économies des gens sont à l’abri. Les communes ont besoin d’une banque publique en Belgique qui permettrait de mener une vraie politique de crédit dans l’intérêt de la population et pas d’une banque privée qui ne cherche que le bénéfice à n’importe quel prix et à n’importe quel risque ». Suite à cette intervention, nos chiffres ont été mis en doute par le Bourgmestre ff et l’Echevin des Finances. Nous leur avons proposé de leur faire parvenir ces chiffres (chose faite aujourd’hui et nous attendons toujours leurs réactions) et avons rappelé la promesse faite il y a quelques mois de la part de l’Echevin des finances de nous fournir des chiffres concernant le ramassage des immondices (on attend toujours).
 

POINT 115 : Ancrage communal du logement 2014-2016.
Au domaine d’Epinlieu, 171 logements seront démolis puis reconstruits. Nous nous inquiétons surtout du sort des locataires. Quelles sont les garanties de relogement pendant les travaux ? Ils nous a fallu poser plusieurs fois la question sur ces garanties de relogement et finalement, il nous a été assuré qu’aucun locataire ne serait à la rue. Mais voulions absolument l’entendre dire. Quant au nombre de logements publics, il reste clairement insuffisant (10% sur le territoire montois).
 

Interpellations ECOLO et PS sur les SAC, intervention PTB :
« Ce n’est probablement pas un scoop mais nous nous démarquons des autres formations politiques autour de cette table car le PTB est tout bonnement contre le principe même des sanctions administratives communales qu’il juge arbitraires. Pourquoi ? D’abord parce que la commune est juge et partie : c’est la commune qui décide que tel ou tel comportement est à sanctionner, c’est la commune qui détermine le montant de la sanction et c’est la commune qui encaisse. Cela est inacceptable dans un état de droit. De plus, nous savons tous que les communes ont besoin d’argent. Or, plus les communes sanctionnent, plus l’argent rentre dans les caisses. Pour le peu que les agents sanctionnateurs ressentent une certaine pression de leur hiérarchie ou pire, aient des quotas d’amendes SAC à atteindre, il ne faut pas s’étonner que dans certaines communes, des citoyens soient sanctionnés pour une bataille de boules de neige, pour des lancers de confettis, pour s’être assis sur le dossier d’un banc ou encore pour avoir tout simplement participé à un rassemblement citoyen de résistance. C’est pourquoi nous appelons à la désobéissance civile et invitons les citoyens qui seraient injustement sanctionnés à résister. Nous avons lancé pour ce faire une ligne d’aide et de soutien juridique contre les SAC.
Bien sûr, certains comportements et incivilités doivent être sanctionnés mais la question est : quel type de sanctions ? Selon nous, les sanctions doivent servir à réparer, éduquer et éviter les récidives et pas à remplir les caisses de la Ville. Ces sanctions doivent être décidées par une juridiction de proximité, accessible à tous et qui garantit les droits de la défense. Enfin, nous pensons qu’il faut impliquer la population pour discuter des problèmes et les résoudre afin que les décisions des autorités communales tiennent davantage compte de la réalité sur le terrain et qu’elles correspondent davantage aux attentes des gens ». Suite à cette intervention, le bourgmestre a confirmé qu’il comptait appliquer la loi mais organisera une table ronde vu les débats. Quant à l’application des SAC dès 14 ans, nous n’avons pas eu de réponse… Il nous a également dit être surpris de notre appel à la désobéissance civile vu que les premières victimes des incivilités étaient les habitants des quartiers défavorisés et que c’était leur rendre service que d’appliquer cette loi. Ce à quoi nous avons répondu par cette question : « pensez-vous vraiment que c’est rendre service aux habitants de quartier défavorisés que de leur faire payer des SAC ? ». La réponse a été que les travaux d’intérêt généraux seraient toujours privilégiés par rapport aux SAC et qu’il ne fallait pas croire que la Ville allait s’enrichir avec les SAC…
L’avenir nous le dira…
 

Merci aux camas qui son venus me soutenir durant ces 6 longues heures de débat non-stop.
 

John Beugnies
Conseiller communal PTB à Mons

jeudi 10 octobre 2013

Communiqué de presse PTB Mons-Borinage: "Action 'Chemin De Messe' à Colfontaine, la suite"

9/10/2013

Communiqué de presse PTB Mons-Borinage

Par ce communiqué, nous souhaitons vous informer que Monsieur Jean-François Hubert,

Conseiller Communal indépendant à Colfontaine et membre fondateur du mouvement citoyen
Jean-François Hubert, Conseiller Communal à Colfontaine
ACDC, vient de rejoindre nos rangs.

Voici quelques temps, nous avions collaboré lors d’une action visant à venir en aide aux riverains du Chemin de Messe à Colfontaine. Il ne faisait aucun doute que son combat pour la défense des citoyens de Colfontaine s’inscrivait pleinement dans la ligne politique du PTB. Monsieur Hubert a donc décidé de nous rejoindre et de renforcer l’équipe régionale actuellement en place.

Le PTB Mons-Borinage se réjouit de l’arrivée d’un homme sérieux et dévoué en la personne de Monsieur Hubert. Avec lui, nous comptons bien porter les vraies valeurs de gauche dans la commune de Colfontaine durement touchée par la crise et qui fait actuellement l’objet d’une politique de centre-droit à l’image du gouvernement Di Rupo. Les connaissances de Jean-François Hubert, fort de ses nombreuses années de dévouement aux citoyens de sa commune, nous y aideront activement.

Gaëtan Lelong, président PTB Mons-Borinage
0475/ 22 34 60
02/ 367 85 49 (professionnel entre 9h30 et 16h)
gaetanptb@gmail.com


Lors de l'action  du Chemin De Messe à Colfontaine, le 31 août dernier


Voir le précédent article du blog concernant cette action, cliquez ici...

dimanche 22 septembre 2013

MANIFIESTA 2013

Pour visualiser l'album photos, cliquez sur l'une des images.
1.Succès de foule à Manifiesta2.Accueil Tente Hainaut3.Tente Hainaut 34.Cuisine Tente Hainaut5.Cuisine Tente Hainaut6.Des bénévoles motivés
7.Tente Hainaut - Des Pâtes Succulentes8.John Beugnies, Conseiller Communal PTB à Mons9. Vue partielle du village10.Tente PTB11.Free the five12.Conférence Venezuela Auditorium
13.MPLP14.Vue partielle du coin LIVRES15.Discours de Peter Mertens


"On approche les dix mille participants!" Clame d'emblée Peter Mertens, Président du PTB, lors de son discours (pour accéder au texte complet du discours de Peter Mertens, cliquez ici). Près de deux mille bénévoles se sont dévoués pour faire de cette journée de fête une réussite totale. On pouvait retrouver, dans le chapiteau du Hainaut, nos Camarades de Charleroi, de La Louvière et de Mons-Borinage et s'y restaurer par de succulentes pâtes accompagnées au choix parmi trois préparations de sauces différentes. Le concert du groupe Louvièrois "The Flying Shoes" mit la 'cerise sur le gâteau' par ses morceaux de musique aux textes engagés certes, mais non dénués d'humour.

Le discours de Peter Mertens, Président du Parti du Travail de Belgique, lors du moment central à Manifiesta:
 

Quelques images vidéo de Manifiesta:

jeudi 19 septembre 2013

Les interventions du PTB au Conseil Communal de Mons, le 16 septembre 2013

COMPTE-RENDU des interventions PTB Mons au Conseil Communal du 16/09/2013 

Avant d’aborder les différents points à l’ordre du jour, John Beugnies demande
John Beugnies, Conseiller Communal PTB à Mons
la parole pour faire une remarque générale concernant l’impossibilité de consulter des dossiers relatifs aux points à l’ordre du jour : 

« Habituellement, lorsque des dossiers sont absents au salon des Portraits, nous avons pour habitude de nous abstenir à notre grand regret. Cette fois, nous pouvons dire que la coupe est pleine puisque de nombreux dossiers étaient manquants mercredi dernier. Par exemple, concernant les points de Monsieur Darville, il y avait 5 dossiers manquants sur 11 points à l’ordre du jour. Nous considérons que cela est antidémocratique. Monsieur le Président, comment voulez-vous que l’opposition puisse exercer un contrôle sur la gestion de la Ville si elle ne dispose pas des éléments nécessaires à son analyse ? D’autre part, vous demandez à l’opposition, à juste titre, de respecter le R.O.I. notamment les délais pour nos questions et interpellations. Selon nous, cela n’est pas à sens unique, la majorité et le Collège en l’occurrence, doivent également respecter le R.O.I. à savoir le chapitre 3 – section 1 – point 7 : « Pour chaque point de l’ordre du jour, toutes les pièces s’y rapportant sont mises à la disposition, sans déplacement, des membres du Conseil Communal dès l’envoi de l’ordre du jour ». Ce point n’est malheureusement pas respecté, c’est la raison pour laquelle, nous vous demandons le report des points pour lesquels les dossiers n’étaient pas disponibles ce mercredi. » 
Suite à cette intervention, un seul point à été reporté. Pour les autres, nous avons dû nous abstenir… 

POINT 11 : Reconnaissance de Mons comme centre touristique : 
« Le but clairement annoncé de la reconnaissance de Mons comme centre touristique est de supprimer pour les commerçants de l’intra-muros les règles en vigueur en matière de jour de repos et d’heures d’ouverture. La question est de savoir si les commerçants sont demandeurs car ils pourraient considérer ces changements comme une contrainte s’ils n’ont pas été consultés. Selon nous, les règles existantes permettent aux commerçants à la santé plus fragile ou en fin de carrière de profiter d’un jour de repos bien nécessaire sans risquer de perdre des clients, ce qui ne sera évidemment plus le cas sans ces règles. Dès lors, même si aucun commerçant ne sera obligé de travailler 7 jours sur 7, il sera tenté de le faire au risque de nuire à sa propre santé. D’autre part, selon que votre commerce est situé extra-muros ou intra-muros, vous devrez suivre les règles actuelles ou pas. Ainsi certains commerces devront fermer leur porte à 20H00 et d’autres pas, simplement en fonction de leur implantation géographique. Cela est pour nous discriminatoire. Nul doute que le but de la Ville est de concentrer l’activité économique dans le centre historique. Du coup, permettez-nous de douter des retombées économiques de Mons 2015 pour les commerçants de Jemappes, Flénu, Cuesmes ou Ghlin ». 

POINT 21 : Passeports et titres de séjour biométriques. Convention avec l’État fédéral. 
« Nous n’allons pas voter contre ce point puisque le but est d’obtenir les subsides du Fédéral pour financer une partie du coût d’achat du matériel nécessaire pour délivrer des passeports biométriques. Cependant sur le fond, nous considérons que tout contrôle reposant sur des données biométriques constitue une atteinte à la vie privée puisque les empreintes digitales constituent des données biométriques morphologiques qui permettent d'identifier les traits physiques spécifiques propres à chaque individu ce qui porte atteinte aux droits fondamentaux s'il en résulte une surveillance généralisée des individus qui pourrait permettre de tracer chacun dans le monde réel. Bref, pour en revenir au point à l’ordre du jour, nous nous abstenons ». 
Suite à cette intervention, l’échevin de la population répond en disant qu’il ne voit pas où est le problème puisque toutes les données restent confidentielles et que dès lors, il ne comprend pas pourquoi nous voulons nous abstenir. 
Nous répondons à cela: « Je peux comprendre ce que Monsieur l’Echevin veut dire : que si on n’a rien à se reprocher, il n’y a pas de problème mais ça c’est vrai uniquement si nous sommes censé vivre en démocratie, mais imaginez un instant qu’à cause de la situation économique et sociale du pays dans le futur, la Belgique devienne une dictature ou un état fasciste, il serait alors très facile de retrouver des opposants au régime ». 
De nombreux rires se font entendre et nous continuons : « Vous pouvez rigoler, ça ne me pose pas de problème mais je tiens quand-même à vous signaler que dans un pays comme la Grèce (l’Echevin est d’origine grecque) qui souffre terriblement de la crise économique et sociale, un parti qui s’appelle l’aube dorée organise des passages à tabac sur de jeunes progressistes en toute impunité car le gouvernement laisse faire. Vous voyez que l’Etat fasciste n’est pas si loin que ça… ». Et là, le bourgmestre calme le jeu en disant que nous n’en sommes pas là. 

POINT 34 : Réhabilitation du site des Anciens Ets Mouton, Rue Général Leman à Jemappes (à l’angle de la rue aux Vignes) s’inscrivant dans le cadre d’une opération de rénovation urbaine Approbation de l’avant-projet et demande de subsides au SPW. 
« Il s’agit là de démolir le bâtiment des anciens Ets Mouton et d’assainir le site en vue d’y implanter à terme un ensemble de logements neufs. S’ il s’avère qu’effectivement il sera moins couteux de démolir et d’assainir plutôt que de restaurer, nous n’y voyons pas d’inconvénient. Cependant, nous espérons qu’une fois assaini, la Ville ne suivra la tendance actuelle de vendre les terrains à un promoteur privé qui y bâtira des appartements de haut-standing mais qu’elle profitera de l’occasion pour y construire des logements publics car les Jemappiens en ont bien besoin ». 
A noter que pendant la séance, le bourgmestre f.f. a rappelé plusieurs fois qu’il ne fallait pas trainer car les ouvriers devaient préparer la salle pour la visite royale du lendemain. Il s’agit selon nous d’une forme de pression pour pousser à écourter les débats.

vendredi 13 septembre 2013

MANIFIESTA 2013. Le 21 septembre à Bredenne: programme, tarif et réservations



Cars gratuits au départ de Mons, Place Nervienne, départ 8h30.
Retour à Mons: 22h et 24h. Infos et réservations: 0473/93.97.51

  • Tarif en prévente pour la journée du samedi: 12,00€
  • Tarif réduit en prévente pour la journée du samedi: 10,00€ pour les écoliers, étudiants, chômeurs, pensionnés et personnes handicapées.
  • Gratuit pour les moins de 12 ans.
  •  
Le programme détaillé des activités est consultable ci-dessous ou sur le site MANIFIESTA

samedi 31 août 2013

Colfontaine (Borinage) - Le "Chemin De Messe" ...oublié du Dieu Politique! - Action "Réparez Ma Rue!"

A Colfontaine, voilà de nombreuses années que la voirie du 'Chemin De Messe' est délabrée et dangereuse.

Il n'y a pas de raccordement aux égouts pour la moitié de la rue. Les pompes 'vide-cave' sont souvent sollicitées chez les habitants en cas de fortes pluies. Le recouvrement de la route est complètement désagrégé et l'accotement côté champ est totalement impraticable. Ce parcours de randonneurs est risqué pour celles et ceux qui l'empruntent. Ils doivent se mettre dans le champ lors du passage d'une voiture, ou se plaquer contre une façade.


Et à propos de façades, on y trouve à chacune
, sortant de terre, les coffres des compteurs de gaz, parfois percutés par l'un ou l'autre véhicule.

 "(Francine). – Ça fait 50 ans que mon mari et moi avons fait construire, et à l'époque nous demandions déjà le raccordement aux égouts. Nous nous plaignons régulièrement à la commune, mais aucun d'entre-eux ne se déplace jamais jusqu'ici. Nous avons finalement dû installer une fosse septique.  Les maisons voisines rejettent directement dans le champ en face de la rue, mais lorsqu'il y a les chaleurs comme en juillet dernier, l'odeur devient franchement insupportable.
Aussi, l'année dernière le bord de la route coté champ était totalement défait sur la moitié du chemin, il y avait un grand trou, et les voitures se déportaient jusque le long de ma façade, la frôlant quasiment, sur mon mince trottoir. Parfois, lorsqu'il y a des petites dégradations de voirie, il m'arrive de les faire réparer par mes propres moyens, pour éviter le pire (…)
. Nous payons nos taxes communales alors que nous sommes pratiquement obligés de réparer à nos frais et nous votons pour des gens qu'on ne voit jamais (...)"


La majorité des riverains sont dépités, ils se sentent délaissés, voire même tout simplement abandonnés par les politiques qu'ils ont élus il y a près d'un an seulement.


La plupart des habitants du Chemin De Messe ont affiché notre tract à leur fenêtre. Et ce matin du 31 août, en signe de notre solidarité, une petite bougie leur fut offerte à chacun. Initiateurs de l'action d'aujourd'hui ("Réparez Ma Rue!"), Gaëtan Lelong (Président du PTB Mons-Borinage) et Jean-François Hubert (Conseiller communal ACDC Colfontaine) nous en disent plus dans la vidéo: 


Quelques images également: