mercredi 20 janvier 2010
samedi 16 janvier 2010
Eric Hufkens donne rendez-vous à l'Ordre des médecins
Environ 80 personn
es ont répondu présents à l'appel du médecin du peuple Eric Hufkens pour le soutenir dans son combat contre l'Ordre des médecins. Des médecins et des sympathisants de la Belgique entière sont venus ce mercredi soir à Mons pour protester contre le blocage de l'héritage de toute la famille Hufkens. Et aussi pour réaffirmer avec force l'idéal de médecine gratuite que représente Médecine pour le Peuple, ses patients et ses sympathisants.
Germain Mugemangango
Pour visionner toutes les images de l'album, cliquer sur la photo ci-dessous:
Après avoir rappelé les faits, le docteur Hufkens a demandé aux res
ponsables de la section hennuyère de l'Ordre des médecins, les plus acharnés contre Médecine pour le Peuple, de bien vouloir le recevoir pour qu'il puisse défendre son cas. Cette possibilité lui a été accordée et alors que les slogans de soutien fusaient dans cette soirée froide, Eric a expliqué à l'Ordre combien il réprouvait leur méthode de prise d'otage de toute une famille et demandait le retrait de cette mesure. Aucune réponse ne lui a été fournie mais rendez-vous a été pris pour en parler plus longuement le 27 janvier prochain.
"C'est déjà un premier pas important" nous a alors expliqué Jan Harm Keijzer, médecin-fondateur de Médecine pour le Peuple-La Louvière et conseiller communal PTB, "lorsque moi-même, j'ai fait la même demande pour pouvoir m'expliquer devant eux, ils m'ont rétorqué que je devais payer ma cotisation et ensuite venir leur expliquer mon point de vue. Bravo Eric!"
Au cours du rassemblement, animé de main de maître par quelques camarades motivés, Kris Merckx, fond
ateur de Médecine Pour le Peuple a pu expliquer quelques péripéties du combat qu'il mène depuis 40 ans contre l'Ordre. "Ce qui se passe maintenant nous donne la possibilité de remettre ce combat sur le tapis. L'Ordre des médecins doit être aboli en faveur d'un Conseil supérieur de l'éthique dans lequel les médecins ne seraient pas les seuls à avoir droit de cité."
Les sympathisants présents ont bien compris que ce ne serait pas le dernier rendez-vous devant un siège de l'Ordre des médecins...
Pour visionner toutes les images de l'album, cliquer sur la photo ci-dessous:
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Action "Médecine pour le peuple" à l'ordre des médecins à Mons, le 13 janvier 2010. |
Après avoir rappelé les faits, le docteur Hufkens a demandé aux res
"C'est déjà un premier pas important" nous a alors expliqué Jan Harm Keijzer, médecin-fondateur de Médecine pour le Peuple-La Louvière et conseiller communal PTB, "lorsque moi-même, j'ai fait la même demande pour pouvoir m'expliquer devant eux, ils m'ont rétorqué que je devais payer ma cotisation et ensuite venir leur expliquer mon point de vue. Bravo Eric!"
Au cours du rassemblement, animé de main de maître par quelques camarades motivés, Kris Merckx, fond
Les sympathisants présents ont bien compris que ce ne serait pas le dernier rendez-vous devant un siège de l'Ordre des médecins...
lundi 11 janvier 2010
ACTION CONTRE L' INJUSTICE DE L'ORDRE DES MEDECINS A MONS!
Médecine pour le peuple :: L’Ordre des médecins sanctionne la famille Hufkens
À peine croyable. Sous prétexte de recouvrer un arriéré de cotisations de 2079 euros non payés, l’Ordre des médecins bloque l’héritage de toute la famille du médecin pour le peuple Eric Hufkens.
Tous ensemble, participons à l'action de protestation ce mercredi 13 janvier à 18h, devant le Conseil de l'ordre des médecins à Mons, "Résidence les archers" à la rue des archers, 6 , 7000 Mons.
Julien Versteegh
Eric Hufkens est médecin à Méd
ecine pour le peuple Marcinelle et militant du PTB. Depuis des années, il refuse de payer ses cotisations à l’Ordre des médecins. Et c’est un cadeau bien empoisonné que l’Ordre lui a fait pour le nouvel an. Sous prétexte de récupérer 2 079 € de cotisations impayées, l’Ordre sème le désordre dans la famille de notre médecin pour le peuple et bloque… l’héritage de ses sept frères et sœurs. Incroyable mais vrai. Eric Hufkens a réagi par voie de communiqué : « Comment est-il possible que l’Ordre veuille faire payer mes frères et sœurs pour une question de principe dans laquelle je suis la seule personne concernée ? ». Notons que l’Ordre n’a fait aucune tentative pour informer notre docteur rebelle de sa démarche. Une démarche tout à fait légale selon l’avocate Edith Flamand, mais qui est symptomatique de l’état d’esprit de l’Ordre : favoriser la répression au débat de fond. En attendant les démarches d’héritage sont bloquées. Les frères et sœurs d’Eric peuvent aller en appel en attaquant leur frère. Ou comment semer la zizanie au sein d’une famille.
Rétrospective
Depuis la fin de ses études de médecine, Eric Hufkens, tout comme les nombreux médecins de Médecine pour le Peuple, conteste la légitimité de l’Ordre et refuse de payer ses cotisations. En 2006, la justice de paix a condamné Eric au paiement des arriérés. Menacé de la visite d’un huissier, il avait alors occupé symboliquement son habitation avec des nombreux patients et sympathisants. L’huissier avait du faire marche arrière. Aujourd’hui c’est donc à toute la famille Hufkens que l’Ordre s’attaque. Alors qu’Eric était en vacance d’hiver, c’est sa fille, en blocus, qui a reçu la visite de l’huissier lui signifiant la saisie sur l’héritage.
.... Lire la suite
Rétrospective
Depuis la fin de ses études de médecine, Eric Hufkens, tout comme les nombreux médecins de Médecine pour le Peuple, conteste la légitimité de l’Ordre et refuse de payer ses cotisations. En 2006, la justice de paix a condamné Eric au paiement des arriérés. Menacé de la visite d’un huissier, il avait alors occupé symboliquement son habitation avec des nombreux patients et sympathisants. L’huissier avait du faire marche arrière. Aujourd’hui c’est donc à toute la famille Hufkens que l’Ordre s’attaque. Alors qu’Eric était en vacance d’hiver, c’est sa fille, en blocus, qui a reçu la visite de l’huissier lui signifiant la saisie sur l’héritage.
Rendez-vous est donné à 18h, ce mercredi 13 janvier, rue des archers à Mons. Venez très nombreux.
dimanche 10 janvier 2010
Date à retenir: 6 mars 2010 (souper annuel du PTB de Mons-Borinage)
Une date à retenir:
Télécharger l'affiche (! A3, PDF), en cliquant sur l'image ci-dessous:

Pour s'inscrire, envoyez un mail à ptbmonsborinage@gmail.com , nous vous enverrons le formulaire d'inscription (date limite pour s'inscrire: le 26 février).
LE SOUPER ANNUEL DU PTB DE MONS-BORINAGE, LE 6 MARS 2010.
Télécharger l'affiche (! A3, PDF), en cliquant sur l'image ci-dessous:

Pour s'inscrire, envoyez un mail à ptbmonsborinage@gmail.com , nous vous enverrons le formulaire d'inscription (date limite pour s'inscrire: le 26 février).
lundi 4 janvier 2010
Commémoration en l’honneur de Juliette Broder
Commémoration en l'honneur de Juliette Broder: Samedi 9 janvier 2010 de 10h jusqu'à 12h
Le Bureau du parti du PTB vous invite à la commémoration en l’honneur de la camarade Juliette Broder, décédée le 2 décembre 2009, à l’âge de 84 ans

Résistante antifasciste à 15 ans
Membre du Parti Communiste de Belgique depuis 1943
Membre du Parti du Travail de Belgique depuis 1973
Membre du Conseil National du PTB depuis 1979
Elle a incarné au sein du PTB la continuité avec les moments glorieux de l’histoire du mouvement communiste de notre pays. Elle a contribué, dans de nombreux domaines, à faire du PTB le parti qu’il est aujourd’hui : bâti sur des convictions solides, un grand dévouement aux travailleurs, fier de son passé, de son rôle dans les combats ouvriers, démocratiques, contre le fascisme et pour la paix, mais aussi critique à l’égard de ses erreurs inévitables. Elle n’avait pas encore 15 ans quand elle s’est engagée dans la Résistance contre l’occupation allemande. Elle en a gardé une haine viscérale du fascisme et de toute forme de racisme. Presque 60 ans plus tard, elle était encore sur la brèche contre la réhabilitation d’Irma Laplasse, la collaboratrice exécutée après la Seconde Guerre mondiale. Elle a fait profiter de nombreux membres de sa connaissance phénoménale de l'histoire du mouvement ouvrier et du marxisme. Le travail et la vie de notre camarade Juliette resteront pour les futures générations du PTB une source d'inspiration permanente.
Nous nous souviendrons d’elle à travers des images, des chansons de ces poètes préférés, des témoignages de ses compagnons de combat, de camarades de la résistance et de ses amis
Organisation : Parti du Travail de Belgique

Résistante antifasciste à 15 ans
Membre du Parti Communiste de Belgique depuis 1943
Membre du Parti du Travail de Belgique depuis 1973
Membre du Conseil National du PTB depuis 1979
Elle a incarné au sein du PTB la continuité avec les moments glorieux de l’histoire du mouvement communiste de notre pays. Elle a contribué, dans de nombreux domaines, à faire du PTB le parti qu’il est aujourd’hui : bâti sur des convictions solides, un grand dévouement aux travailleurs, fier de son passé, de son rôle dans les combats ouvriers, démocratiques, contre le fascisme et pour la paix, mais aussi critique à l’égard de ses erreurs inévitables. Elle n’avait pas encore 15 ans quand elle s’est engagée dans la Résistance contre l’occupation allemande. Elle en a gardé une haine viscérale du fascisme et de toute forme de racisme. Presque 60 ans plus tard, elle était encore sur la brèche contre la réhabilitation d’Irma Laplasse, la collaboratrice exécutée après la Seconde Guerre mondiale. Elle a fait profiter de nombreux membres de sa connaissance phénoménale de l'histoire du mouvement ouvrier et du marxisme. Le travail et la vie de notre camarade Juliette resteront pour les futures générations du PTB une source d'inspiration permanente.
Nous nous souviendrons d’elle à travers des images, des chansons de ces poètes préférés, des témoignages de ses compagnons de combat, de camarades de la résistance et de ses amis
LA CÉRÉMONIE DE COMMÉMORATION AURA LIEU LE SAMEDI 9 JANVIER DE 10H A 12H AU CENTRE INTERNATIONAL, 171, BD LEMONNIER, A 1000 BRUXELLES. TOUTES ET TOUS SONT LES BIENVENU(E)S.
Organisation : Parti du Travail de Belgique
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jeudi 31 décembre 2009
vendredi 25 décembre 2009
FORMATION: "LES SUITES DE LA CRISE FINANCIERE, QUEL RÔLE L'ETAT DEVAIT-IL TENIR ?
Les suites de la crise financière, quel rôle l'Etat devait-il tenir?
La crise économique révèle la véritable nature de notre société. Prenez le rôle des banques et de l'État. Les États ont dû venir à la rescousse, avec l'argent du contribuable, de banques devenues si puissantes que leur chute menaçait l'ensemble du système économique. Pendant des années de vache grasse, ces banques avaient amassé des milliards de bénéfices redistribués en dividendes et bonus aux plus riches de la planète. Mais quand arrivent les vaches maigres, c'est la collectivité qui devrait payer. et revoilà la dette publique qui explose, et revoilà les budgets d'austérité dans tous les pays. Et qui échappe à cette austérité? Évidemment, les banques et leurs actionnaires à qui elles recommencent déjà à distribuer bonus et dividendes. (Extrait de "Etudes Marxistes" n°88).
La formation sera donnée par Herwig Lerouge (rédacteur en chef d'Etudes Marxistes) le vendredi 29 janvier 2010 à 18h00', à la maison ouvrière de Quaregnon, rue Jules Destrée n°272.
Cette formation est d'un intérêt certain, par le fait que nous sommes tous concernés par la gestion économique de notre société. L'incidence sur notre vie dépend directement des décisions prises par l'Etat. Pourtant, au vu de ce qui se passe actuellement dans notre société, peut-on encore imaginer que les gouvernements soient uniquement au service des peuples qui les élisent?
Au terme de l'exposé, au moyen d'un 'slide', les participants auront l'occasion de poser toutes leurs questions.
Les gouvernements appliquent le principe: "quand tout va bien, les bénéfices sont pour le capital privé, et quand çà va mal, c'est la collectivité qui trinque".
La formation sera donnée par Herwig Lerouge (rédacteur en chef d'Etudes Marxistes) le vendredi 29 janvier 2010 à 18h00', à la maison ouvrière de Quaregnon, rue Jules Destrée n°272.
Cette formation est d'un intérêt certain, par le fait que nous sommes tous concernés par la gestion économique de notre société. L'incidence sur notre vie dépend directement des décisions prises par l'Etat. Pourtant, au vu de ce qui se passe actuellement dans notre société, peut-on encore imaginer que les gouvernements soient uniquement au service des peuples qui les élisent?
Au terme de l'exposé, au moyen d'un 'slide', les participants auront l'occasion de poser toutes leurs questions.
Tout le monde est bienvenu à cette soirée.
jeudi 10 décembre 2009
SNCB – Gare de Mons : Ras-le-bol des conducteurs de trains.
En cette matinée du 9 décembre, un jour d’automne comme tous les autres, triste, froid et humide, les navetteurs se sont encore fait "...piéger" par une grève des cheminots. Et pourtant, à qui doit-on en vouloir ? Pourquoi ce mouvement d’humeur ?
En fait, c’est à leur prise de service, très tôt le matin, aux alentours de 3h30’, les conducteurs de trains de ce dépôt furent déterminés à se croiser les bras, bien décidés de « débrayer ». Exaspérés par les tensions [tant physiques que psychologiques] provoquées par les exigences de service actuelles, causes d’une insécurité croissante, autant pour le personnel cheminot qu’il peut l’être pour les usagers. Imaginons seulement que l’accident ferroviaire en cette même gare de Mons, le 19 novembre dernier, à 23h30’, ait eu lieu durant une heure de pointe, dans un train bondé de navetteurs (…).
Pierre Blin, délégué syndical à la CGSP, nous confie : « cela fait des semaines que le malaise perdure, entre autres à propos des roulements de séries, où les temps de pauses réglementaires sont supprimés ou fortement réduits. Le non-respect de l’avis 10TR 2008 sur les temps de préparation technique des trains, dont la procédure est devenue assez fastidieuse, voire très contraignantes vu les conditions de travail. Aussi, nous demandons une meilleure ‘humanisation’ des temps de prestation, par exemple pour les conducteurs qui commencent leur service entre 23h00’ et 5h00’, de limiter leur prestation à 7h ». La vigilance est omniprésente dans ce métier, et donc les réflexes doivent être excellents.
« La SNCB a investi énormément et inutilement dans le système TBL 1 qui ne sert strictement à rien, alors qu’il existe le système KVB, utilisé en France, beaucoup plus fiable car il s’agit d’un appareil de gestion complémentaire, à la fois du matériel et du conducteur, en cas d’annonce d’une mission restrictive. Donc une assistance à la conduite avantageuse pour la sécurité. »
« Le chef de division représentant la direction ‘Trains’ a tenté de calmer les esprits. Mais rien n’est actuellement résolu. Nous devons nous réunir avec la direction B-Technics ce mercredi 16 décembre, en espérant que les négociations aboutissent enfin à un accord valable, tant pour le personnel SNCB que pour la sécurité des navetteurs, mais il est un fait évident, c’est que nous ne voulons plus jamais voir une catastrophe comme celle du 19 décembre, où une collègue accompagnatrice a perdu la vie ». « Il est clair qu’en cas de désaccord, nous repartirons à la grève ! ».
Le règne du non-sens
L’application des directives européennes, découlant des accords de Lisbonne, impose une plus grande flexibilité des travailleurs. La SNCB n’y échappe pas, et cela se fait au détriment de la sécurité. L’allongement du temps de travail se fait en dépit du nombre croissant de chômeurs. On exige plus, toujours plus, jusqu’à ce que la corde lâche. Jusqu’à la déglingue sociale, jusqu’à la catastrophe ferroviaire, l’accident !
Le projet actuel de filialisation du transport de fret ferroviaire belge par la direction de la SNCB, se fait aussi en dépit de tout bon sens, tant écologique, social, qu’humain ou même matériel.
La grève ...pour la sécurité des gens.
Les grèves sont préjudiciables au service offert au navetteur sur le moment, c'est un fait. Mais les grévistes, par leurs actions, perdent eux aussi de l'argent, en ces temps où tout un chacun en a bien besoin pour vivre. Une action de grève telle que ce mercredi a peut-être pénalisé le-malheureux-navetteur-pris-en-otage-par-une-grève-sauvage, certes, mais les actions de ce genre s'inscrivent bien souvent en faveur de la sécurité, dans l'intérêt de l'usager, et dans le but d'une meilleure qualité de service.
Alex Pozetti (Correspondant PTB Mons-Borinage)
En fait, c’est à leur prise de service, très tôt le matin, aux alentours de 3h30’, les conducteurs de trains de ce dépôt furent déterminés à se croiser les bras, bien décidés de « débrayer ». Exaspérés par les tensions [tant physiques que psychologiques] provoquées par les exigences de service actuelles, causes d’une insécurité croissante, autant pour le personnel cheminot qu’il peut l’être pour les usagers. Imaginons seulement que l’accident ferroviaire en cette même gare de Mons, le 19 novembre dernier, à 23h30’, ait eu lieu durant une heure de pointe, dans un train bondé de navetteurs (…).
Pierre Blin, délégué syndical à la CGSP, nous confie : « cela fait des semaines que le malaise perdure, entre autres à propos des roulements de séries, où les temps de pauses réglementaires sont supprimés ou fortement réduits. Le non-respect de l’avis 10TR 2008 sur les temps de préparation technique des trains, dont la procédure est devenue assez fastidieuse, voire très contraignantes vu les conditions de travail. Aussi, nous demandons une meilleure ‘humanisation’ des temps de prestation, par exemple pour les conducteurs qui commencent leur service entre 23h00’ et 5h00’, de limiter leur prestation à 7h ». La vigilance est omniprésente dans ce métier, et donc les réflexes doivent être excellents.
« La SNCB a investi énormément et inutilement dans le système TBL 1 qui ne sert strictement à rien, alors qu’il existe le système KVB, utilisé en France, beaucoup plus fiable car il s’agit d’un appareil de gestion complémentaire, à la fois du matériel et du conducteur, en cas d’annonce d’une mission restrictive. Donc une assistance à la conduite avantageuse pour la sécurité. »
« Le chef de division représentant la direction ‘Trains’ a tenté de calmer les esprits. Mais rien n’est actuellement résolu. Nous devons nous réunir avec la direction B-Technics ce mercredi 16 décembre, en espérant que les négociations aboutissent enfin à un accord valable, tant pour le personnel SNCB que pour la sécurité des navetteurs, mais il est un fait évident, c’est que nous ne voulons plus jamais voir une catastrophe comme celle du 19 décembre, où une collègue accompagnatrice a perdu la vie ». « Il est clair qu’en cas de désaccord, nous repartirons à la grève ! ».
Le règne du non-sens
L’application des directives européennes, découlant des accords de Lisbonne, impose une plus grande flexibilité des travailleurs. La SNCB n’y échappe pas, et cela se fait au détriment de la sécurité. L’allongement du temps de travail se fait en dépit du nombre croissant de chômeurs. On exige plus, toujours plus, jusqu’à ce que la corde lâche. Jusqu’à la déglingue sociale, jusqu’à la catastrophe ferroviaire, l’accident !
Le projet actuel de filialisation du transport de fret ferroviaire belge par la direction de la SNCB, se fait aussi en dépit de tout bon sens, tant écologique, social, qu’humain ou même matériel.
La grève ...pour la sécurité des gens.
Les grèves sont préjudiciables au service offert au navetteur sur le moment, c'est un fait. Mais les grévistes, par leurs actions, perdent eux aussi de l'argent, en ces temps où tout un chacun en a bien besoin pour vivre. Une action de grève telle que ce mercredi a peut-être pénalisé le-malheureux-navetteur-pris-en-otage-par-une-grève-sauvage, certes, mais les actions de ce genre s'inscrivent bien souvent en faveur de la sécurité, dans l'intérêt de l'usager, et dans le but d'une meilleure qualité de service.
Alex Pozetti (Correspondant PTB Mons-Borinage)
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mardi 8 décembre 2009
SNCB :: Une filialisation de B-Cargo (transport de fret ferroviaire) est-elle vraiment nécessaire et inévitable?
( Article extrait du blog de Jean-Claude Challe, cliquez ici)
Au niveau européen
Les différentes directives ont démontré leurs limites (renationalisation de certaines lignes et de l'infrastructure en Angleterre, stagnation du trafic sur toute l’Europe au profit de la route bien plus meurtrière et polluante, démantèlement des gares de formation et du trafic diffus, …….).
Au niveau national et régional
Suivi sans condition et application des directives européennes. Manque total d’alternative de la gauche sociale démocrate (PS/SPa) ainsi que des partis Ecolo. Pas de prise de position pour la défense des services publics, au profit de la libéralisation à outrance. Pas de véritable défense des emplois statutaires de ces entreprises, au profit d’emplois instables. Pas de politique visant réellement à retirer les milliers de camions de nos routes, donc pas de politique réelle de réduction de CO2.
Au niveau syndical
Les différentes directions nationales des organisations syndicales, ont trop adopté une politique d’attentisme. Politique du laisser faire. Probablement liée au fait que une partie d’ entre-eux sont fidèlement attaché à la politique des « partis frères ».
........Pour lire la suite, cliquez ici.
( Article extrait du blog de Jean-Claude Challe, cliquez ici)
Analyse sur le transport de fret ferroviaire belge :
"Une filialisation de B-Cargo : Est-elle vraiment nécessaire et inévitable ?"
"Une filialisation de B-Cargo : Est-elle vraiment nécessaire et inévitable ?"
Au niveau européen
Les différentes directives ont démontré leurs limites (renationalisation de certaines lignes et de l'infrastructure en Angleterre, stagnation du trafic sur toute l’Europe au profit de la route bien plus meurtrière et polluante, démantèlement des gares de formation et du trafic diffus, …….).
Au niveau national et régional
Suivi sans condition et application des directives européennes. Manque total d’alternative de la gauche sociale démocrate (PS/SPa) ainsi que des partis Ecolo. Pas de prise de position pour la défense des services publics, au profit de la libéralisation à outrance. Pas de véritable défense des emplois statutaires de ces entreprises, au profit d’emplois instables. Pas de politique visant réellement à retirer les milliers de camions de nos routes, donc pas de politique réelle de réduction de CO2.
Au niveau syndical
Les différentes directions nationales des organisations syndicales, ont trop adopté une politique d’attentisme. Politique du laisser faire. Probablement liée au fait que une partie d’ entre-eux sont fidèlement attaché à la politique des « partis frères ».
........Pour lire la suite, cliquez ici.
( Article extrait du blog de Jean-Claude Challe, cliquez ici)
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