vendredi 3 septembre 2010

Négocier à partir d’une autre logique et donner à nouveau une voix à la majorité du pays.

Communiqué de presse :: « Négocier à partir d’une autre logique et donner à nouveau une voix à la majorité du pays. »

« Les compteurs ne sont pas remis à zéro. Il est moins cinq » réagit Peter Mertens, président du PTB, parti bilingue et national. « Ni au nord, ni au sud du pays, ni à Bruxelles, il n’y a une majorité pour la scission du pays. Même une grande partie des électeurs de la N-VA ont élu Bart De Wever et consorts pour qu’ils trouvent une solution, pas pour diviser le pays en deux ou en trois.
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Or ce qui s’est passé aujourd’hui est une nouvelle étape dans une politique de pourrissement consciente. Par une thérapie de choc, on veut aller de crise en crise pour faire changer les esprits. D’impasse en impasse, on veut créer les conditions pour qu’une majorité estime un moment donné qu’il faut en rester là et qu’il vaut mieux se séparer. C’est un jeu anti-démocratique et pervers. »

« Hier la scission des allocations familiales, d’une partie des soins de santé, de la politique de l’emploi, aujourd’hui l’autonomie fiscale et la révision de la loi de financement: tout ça a été concédé mais la N-VA n’en a jamais assez. Aussi continuer (même sous une autre formule) dans la même logique, celle du détricotage du pays, voire de sa séparation, est sans issue. Et va mener à des conflits interminables, particulièrement sur Bruxelles. » ajoute le président du parti de gauche.

Et de préciser : « Il est temps de prendre une autre voie. Que tous les partis qui veulent l’unité du pays, se mettent à table en partant d’une autre logique. Qu’ils osent s’opposer à la folie du séparatisme. Qu’ils dépassent les clivages de « camp francophone » contre « camp flamand » et s’adressent directement à l’opinion publique de l’autre côté de la barrière linguistique pour proposer des solutions communes.»

« Nous rappelons notre appel aux syndicats, aux jeunes, aux artistes, aux progressistes du Nord comme du Sud du pays à former un large front contre la scission. » affirme Peter Mertens. « Ceux qui veulent la solidarité. Qui veulent une sécurité sociale fédérale et forte. Qui veulent rendre vivable la capitale bilingue de notre pays. Qui veulent faire du bilinguime un point fort plutôt qu’une source de conflit. Bref tous ceux et celles qui veulent un pays multinational et uni, doivent maintenant entrer en action contre ce processus pervers et anti-démocratique. Donnons à la majorité du pays une voix. Qui n’est plus soumise à la volonté de quelques stratèges dangereux.»

Service de presse du PTB

www.ptb.be

Contact :

Raoul Hedebouw,
porte-parole du PTB
0477986510

Peter Mertens,
Président du PTB
0487558595

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